Tany Abbot
Nombre de messages : 4
Année d'étude : 6ième Année
Baguette : 28,69 cm, bois d'orme, coeur de dragon
Date d'inscription : 07/11/2009
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Sujet: Tany Abbot, ce n'est qu'un début... Sam 7 Nov 2009 - 19:04 |
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1 - carte d'identité
2 - psychologie
CARACTERE : - Rusée: Tany est à elle toute seule un parfait exemple des nombreux synonymes que l'on peut rattacher à ce trait de caractère. La jeune femme est donc astucieuse, fine, maligne, retors et subtile. Comme vous poussez le voir chaque synonyme possède une connotation particulière et se rapporte à une situation bien définit. La miss est donc un vrai renard qui va s'adapter aux situations pour en tirer le meilleur et ainsi démontrer toute sa ruse. On aurait pu pousser un peu plus en disant qu'elle est même machiavélique tellement elle est rusée.
- Manipulatrice: La vie n'est qu'un jeu pour la belle et vous en êtes les points qu'elle s'amuse à déplacer comme bon lui semble. Voilà un résumé de sa vision du monde et de votre utilité. C'est un peu caricatural comme image, mais cela est un bon résumé. Cependant, il ne faut pas croire qu'on la voit venir de loin avec ses gros sabots. Non, elle est subtile et chez elle la manipulation est un art particulièrement pointu. Il est même plus que probable que vous ne vous rendiez jamais compte avoir été manipulé par Tany.
- Ambitieuse: Ce n'est pas peu dire que Tany est ambitieuse. En effet, la demoiselle a un goût prononcé pour le pouvoir et la réussite. Alors, autant dire qu'elle n'accepte pas la médiocrité et qu'elle est très élitiste. Elle a de l'ambition pour elle, mais aussi pour les gens qui lui sont proche et ne comprendra jamais ceux qui ne se bougent pas pour toujours avoir le meilleur. Si vous n'avez pas les dents qui rayent le parquet, pas la peine de tenter d'être son ami, car elle ne supporte pas les "loques humaines qui végètent dans le jus de leur médiocrité". Oh oui, elle peut se montrer particulièrement cruelle et blessante avec les gens sans envergure, mais elle s'en fiche totalement de ces personnes qui ne représente rien pour son ascension sociale.
- Obstinée: Les moldus ont de drôles d'expressions concernant ce trait de caractère, comme être plus têtu qu'une mule ou bien être une vraie tête de bois, etc. Et bien dans la famille de Tany, enfin du côté de son père moldus, ils ont inventé une nouvelle expression: faire sa Tany. Cela ne plait guère à la jeune femme, mais elle comprend que des êtres aussi limités ne puissent pas comprendre cette magnifique qualité qu'est la détermination. Enfin bref, Tany est une des personnes les plus déterminées que vous rencontrerez dans toute votre vie. Qu'importe le temps, l'énergie, les moyens à mettre en oeuvre pour réaliser son idée, Tany y arrivera vous pouvez en être certain.
- Caractèrielle: Besoin d'une explication ? Vraiment ? Parce qu'il me semblait que c'était assez clair comme trait de caractère. Bon ok, je vais vous faire une petite description. En gros elle a très mauvais caractère. Elle n'est pas lunatique, car ce ne sont pas des sautes d'humeurs qu'elle a, mais simplement un caractère affreux. Si quelque chose ne va pas dans le sens qu'elle veut, elle explosera et tant pis pour les gens présents, cela même s'ils n'ont rien à voir avec le schmilibilichk. Quand on voit ses autres traits de caractères, je vous laisse deviner ce que cela peut bien donner.
- Autoritaire: Cela va de paire avec son ambition débordante. Elle considère qu'elle fait partie des élites du monde des sorciers, qu'elle a des capacités supérieures aux autres et que cela suffit à faire d'elle un leader naturel. Elle ne se souciera pas de savoir si vous êtes d'accord ou non avec le fait qu'elle prenne toutes les décisions, de toute façon pauvre hère sans avenir, vous n'êtes là que pour obéir à ses ordres.
- Intelligente: Qu'est-ce que l'intelligence ? Une capacité ou une somme de connaissance ? En fait dans le cas de Tany, c'est une capacité. En effet, la jeune femme possède des capacités qui font qu'elle apprend très facilement les choses. Associez à cela une mémoire phénoménale et vous verrez que vous avez à une personne avec un gros potentiel. Il est un peu dommage, selon ses professeurs, qu'elle utilise ses capacités d'une manière qui paraît inappropriée. Oui, elle aime montrer aux autres sa supériorité en les écrasant avec sa "grande intelligence". Ses professeurs aimeraient qu'elle soit plus sage et bien moins arrogante/élitiste.
CENTRES D'INTÉRET : Réussir sa vie. Connaître tout ce qu'on peut savoir. Elle est assez portée sur ce qui touche toute sorte de magie...
3 - biographie
PASSÉ : Bienvenue au monde: Le 21 juin est une date très spéciale dans le monde des sorciers. Alors, retenez là. Et oui c'est le jour de naissance de Tany. En fait ce n'est pas pour cela qu'il est spécial ce jour. C'est surtout parce que c'est le jour du solstice d'été et que la magie connait une croissance de pouvoir phénoménale. Bref, elle est née un jour très particulier pour le monde des sorcier et ce fut aussi pour son père la première véritable confrontation avec ce monde si mystérieux dont il ignorait tout avant la grossesse de son épouse. En effet, jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle était enceinte la mère de Tany n'avait pas dit à son époux qu'elle était une sorcière. Elle savait pertinemment que ses enfants seraient plus que probablement doté de pouvoir. Au début elle comptait accoucher dans un hôpital moldu, mais quand elle vit le jour madame Abbot insista pour aller à Sainte-Mangouste, juste au cas ou.
C'était la toute première fois: Tany était une gentille petite fille de quatre ans quand sa vie fut chamboulée par un drôle d'événement. Elle était au parc avec ses parents et elle jouait dans le bac à sable. Un petit vaurien de six ou sept ans arriva et l'embêta. La petite fille, qui avait déjà du caractère, ne se laissa pas faire et le tapa avec son râteau en plastique. La petite brute n'avait pas aimé se faire taper par une fille et décida de lui rendre son coup en la tapant avec un gros bout de bois. Tany eu tellement peur qu'elle se mit à crier et pleurer. Cela rameuta tous les parents du parc qui se demandaient ce qui se passait. La petite brute avait disparu, mais Tany raconta tout à ses parents. Sa mère eu un affreux doute et chercha le jeune garçon qu'elle retrouva agrippé à une branche d'arbre à plusieurs mètres du sol. Tany venait d'utiliser involontairement ses pouvoirs pour la première fois. Sa mère décida de ne rien cacher à la petite fille et lui raconta tout sur ses origines de sorcière.
La vie c'est trop injuste: Depuis sa découverte de la vérité sur ses origines, la petite Tany voulait tout savoir sur ce monde si mystérieux et si palpitant à la fois. Puis avec le temps, elle voulait connaitre tout sur sa famille du côté de sa mère. Sujet qui ne semblait pas vraiment plaire à sa maman, mais elle avait décidé de ne rien cacher à sa fille. Tany était tellement curieuse qu'elle insista pour faire la connaissance de sa famille sorcière. Elle venait d'avoir tout juste huit ans. Profitant de l'absence de son mari, la mère alla passer quelques jours dans sa famille avec sa fille pour lui faire plaisir. Tany était vraiment heureuse de cette découverte, mais fut bien vite déçue. Tout le monde semblait l'éviter, puis même une fois l'un de ses cousins l'insulta et la traita de sang impure. La petite Tany alla voir sa mère avec les larmes aux yeux pour essayer de comprendre pourquoi personne ne l'aimait. Après explication, la petite fille fila dans sa chambre pour bouder et surtout mettre un plan en place pour se faire accepter de sa famille. Le lendemain, elle alla prendre le petit-déjeuner avec tout le reste de la famille et chercha à provoquer l'hostilité de son si charmant cousin (celui qui l'avait insulté la veille). Pourquoi agir comme ça ? Simplement pour qu'il la mette en colère et qu'elle fasse une démonstration de ses pouvoirs. Oui, déjà à cette époque elle était machiavélique. Ce qui devait arriver, arriva et Tany se mit extrêmement en colère contre son cousin. Certes, elle ne maîtrisait pas ses pouvoir, mais elle savait pertinemment ce qui se passerait si elle venait à se mettre vraiment en colère. Résultat, le cousin se retrouva affublé d'une magnifique paire d'oreille de cocker et d'un groin à la place de son nez. Cela fit beaucoup rire Tany qui lança un regard de défis à l'assemblée. Cette petite aventure la fit entrer dans la famille, il fallait dire qu'elle faisait preuve d'un tempérament particulièrement fort qui plaisait beaucoup à ses grands parents.
C'est instructif la lecture: Maintenant qu'elle était plus ou moins bien acceptée par sa famille du côté sorcier, Tany passa beaucoup de temps chez ses grands parents et notamment dans leur bibliothèque pour lire un maximum de livre sur la magie, les sorts, l'histoire et tout ça. En fouinant un peu elle tomba même sur le journal intime d'une des illustre ancêtre de la famille, un mangemort reconnu qui finit tristement lors de la bataille finale en Harry Potter et Lord Voldemort. La jeune fille de 10 ans se plongea dans les récit de son ancêtre avec délectation et tout ce qu'elle lisait trouvait un écho particulier dans son esprit. Cela lui paraissait tellement normal qu'elle en parla un jour à table avec sa mère devant son père. L'homme fut véritablement choqué par les propos tenus par sa fille. L'enfant ne comprenait pas pourquoi, après tout ce n'était que la vérité. La mère gronda Tany et le père décida de punir sa fille en lui interdisant d'aller chez ses grands parents maternels. Cela mit hors d'elle la jeune fille qui regarda son père avec un mépris que l'on aurait pu croire qu'il était un ennemi de très longue date. Depuis ce jour Tany ne parle plus de magie à son père et limite les conversations à des choses banales. Ne voulant pas rompre les ponts avec lui pour des questions de conforts pécunier, mais il ne perdait rien pour attendre la vengeance de sa fille.
Une journée pas comme les autres: C'était un matin comme les autres pour la famille Abbot. Tout le monde était à table pour prendre son petit-déjeuner, quand ils furent dérangé par un drôle de volatile. Un hibou blanc tâché de noir entra par la fenêtre de la cuisine et alla se poser sur le dossier de la chaise de Tany. La jeune fille remarqua qu'il avait une sorte de lettre dans le bec. Quand elle prit le document l'oiseau prit son envole et quitta les lieux. La mère était particulièrement fière quand elle reconnut la lettre de Poudlard. Tany semblait vraiment intimidé à l'idée d'ouvrir ce document, elle avait tellement entendu parlé de cette prestigieuse école qu'elle en était presque tétanisée. Le père ne semblait pas particulièrement emballé et au début refusa d'y envoyer sa fille, ce qui ne manqua pas de la mettre très en colère. La mère réussit à convaincre son époux en lui disant que Tany avait des pouvoir et que pour la sécurité de tout le monde il valait mieux qu'elle apprenne à les maîtriser.
Finalement ce fut en famille qui les Abbot allèrent chemin de Traverse. LA petite fille était émerveillée, le père ne semblait pas goûter au bonheur de sa fille et la mère était contente de pouvoir faire partager son univers à son époux. Ils croisèrent les grands parents qui insistèrent, pour fêter l'inscription de Tany à Poudlard, pour lui faire un cadeau. Ils offrirent à leur petite fille plusieurs uniformes du collège fait sur mesure chez le meilleur tailleur sorcier de Londres. Mais le moment le plus impressionnant pour Tany fut son passage chez Olivander, même son père fut bluffé. Il ne fallut pas plus de dix minutes pour trouver la bonne baguette au vendeur. Il regarda Tany en lui disant que sa baguette était parfaite pour les combats magiques. La jeune fille se retrouvait avec une baguette de 28,69 cm, faite en bois d'orm avec en son sein un ventricule de coeur de dragon.
Poudlard une longue histoire: Le jour de la rentrée était enfin venu, Tany avait déjà tout préparé pour son départ. Elle avait vraiment hâte de commencer les cours et de découvrir sa nouvelle école. Elle fut accompagnée par ses parents à la gare. Le père fut un peu déboussolé par la méthode de rejoindre le quais 9 3/4 par contre, Tany était toute excitée par cette nouvelle aventure. Le voyage fut assez longue et plutôt ennuyeux, mais cela en valait la peine, car elle fut aux anges à la vision de Poudlard.
4 - questionnaire du choixpeau magique
Ecrivez un maximum d'informations, ce questionnaire nous aide à vous répartir.
• Vous trouvez un porte-monnaie rempli de Gallions, qu'en faites vous ?
Je le ramasse et le garde pour moi, bien entendu!
• Un élève de votre maison vous fait une farce un peu humiliante. Comment réagissez vous ?
Je n'aime pas ça, j'irai me venger et essayer de lui faire faire ce qu'il m'a fait subir...
• Quel serait votre cours favori et pourquoi ?
Cours de potions, sans hésitation. Toutes ces potions qui glougloutent et qui peuvent faire tant de choses sur les hommes. LEs rendre magnifiqueemnt doués, les transformer, les tuer...
• Vous avez du temps libre, que faites vous ?
• Vous êtes à la bibliothèque, qu’empruntez-vous comme livre ?
Un livre sur les sorts maléfiques, s'il y a ^^
• Votre lieu préféré à Poudlard et pourquoi ?
Hum, probablement le dortoir ou l'extérieur. Se reposer et changer ses idées, c'est plaisant.
• Quel sort auriez le plus de plaisir à lancer ?
Ah, il y en aurait tellement. Mais probablement l'impérium. Se faire obéir, il n'y à rien de mieux =)
• Si vous remarquez qu'un élève se comporte bizarrement ces derniers temps, le suiveriez-vous pour savoir ce qu'il manigance, au risque de vous faire prendre ? Pourquoi ?
Non, je n'ai pas que ça à faire...
• Comment consiérez vous Albus Dumbledore, directeur de Poudlard ? Est-ce une bonne chose qu'il soit à la tête de cette si prestigieuse école ?
Relativement inutile ce 'Grand Personnage'. Je pense qu'il y a de bien meilleurs directeurs pour une école de scorcellerie.
• Pensez-vous que les enfants de Moldus méritent d'étudier à Poudlard ?
5 - hors-jeu
COMMENT AVEZ-VOUS DECOUVERT LE FORUM ? En faisant du forum à forum (visite des partenaires) NOMBRE DE LIGNES DE RP EN MOYENNE ? Oula, je ne saurai dire avec exactitude, probablement 80/120. Tout dépend de l'inspiration et de celui avec qui j'écris à vrai dire =) EXEMPLE DE RP SUR UN AUTRE FORUM : - Spoiler:
Cela faisait bien quelques jours que Kyûto avait été admis à la Cross Academy. Et comme tout bon vampire qui désire ne pas avoir de problèmes dans les premiers moments, le jeune homme s'était tenu à carreaux, image de sagesse, de bienveillance et d'attrictif Night Class restant dans l'ombre pour éviter de rendre toutes ces jeunes humaines incapables de se retenir de baver devant les élèves vampires. Il y avait beaucoup de choses à apprendre de cette école spéciale : d'une part, elle réunissait deux races presques incompatibles, elle essayer de les rendre 'amis' ou du moins de faire s'entendre relativement bien les humains et les vampires, et, visant plus loin, que cette bonne entente se propage dans les alentours pour avoir une paix permanente. Bien sûr, il y avait bien d'autres raisons pour la créations d'un tel bâtiment, mais à quoi servirait-il de passer sa journée à les rénumérer? Ah! Une chose importante que Kyûto avait apprise : leurs cours étaient le soir, voire même la nuit, tandis que les autres avaient cours dans la journée et, pour éviter toute émeute, l'école s'était dotée de quelques élèves triés sur le volet pour les surveiller. Ils portaient bien leur noms d'ailleurs, ces surveillants: les chargés de discipline. Certes, il n'avait pas encore eu l'occasion d'en rencontrer un seul sepuis son arrivée, mais après tout, il s'était tenu jusque là comme il se devait! Comme en ce moment. Le soleil, brûlant tout le paysage pendant sa lente descente, lui brûlait aussi les yeux, mais il ne s'en formalisa point. Bientôt, il serrait autorisé à sortir, et pourrait assister à ses cours nocturnes. En attendant, il restait positionné près de sa fenêtre, la mine renfrognée, se posant de multiples questions aux réponses actuellement inaccessibles : pourquoi ne pouvait-il s'empecher d'être si mauvais? Certes, il avait vu son père tomber dans la folie et cela pouvait expliquer une part des choses, de même qu'il avait aimé son père au point de le prendre pour modèle dans sa jeunesse et suivre sa vision du monde. Mais pourquoi avoir une vision si mauvaise? Pourquoi ne pas être comme son frère et devenir gentil !? Comme à chaques fois, il se retrancha derrière la même réponse, la seule qu'il avait trouvé pour excuser son comportement si détestable, mais qu'il assumait et dont il avait pleinement conscience : il était un vampire, mais un vampire qui n'avait pas l'envie, et encore moins la volonté de céder à ses pulsions bestiales. Il était méchant, et... Il aimait ça! Pourquoi alors s'attarder sur toutes ses questions si peu importantes et maquantes d'intérêt? Lorsqu'il revint à lui, Kyûto se secoua, comme un chien l'aurait fait pour s'enlever les puces, chassant loin de son esprit ses pensées dérengeantes.
Il faisait désormais nuit. Se demandant combien de temps il été resté plongé si profondément dans ses pensées, le jeune Night Class se leva, et sans un coup d'oeil pour ce qui se trouvait autour de lui dans la chambre, il quitta la pièce sans un bruit, sans refermer la porte. Il n'y avait pas un chat dans les couloirs du Pavillon de la Lune, tous ses camarades devaient donc être déjà partis pour suivre leurs cours. Et ce depuis sans doute un bon bout de temps. Descendant les marches avec grace et lenteur, Kyu regarda la lumière de la lune passer dans le couloir d'entrée. Une chose imatérielle que cette lumière argentée. Qui paraîssait si douce, et pourtant inconsciente des êtres qu'elle éclairait. Une beauté froide, glaciale même, que le jeune homme tenta de toucher du bout des doigts. Chose impossible, bien sûr, mais, s'il aurait pu au moins une fois être caressé par les rayons de ce satellite, voire même emporté loin d'ici... Mais il savait bien que ce genre de souhait ne serait jamais concrètement réalisé, impossible d'être emporté par une lumière. Toujours marchant, dérengeant la place des graviers, une idée vint à Kyu. Après tout, il semblait bien en retard pour aller à ses cours, et puis il pourrait toujours les rattraper étant donné qu'ils n'avaient pas une si grande importance à ses yeux : il connaissait déjà tout ce qu'il avait besoin de savoir pour sa propre survie et pour rendre sa vie bien plus amusante, comme jouer avec ces pauvres humaines incapables de ne pas être attirées comme des papillons vers la lumière. Tiens, celà serait marrant justement d'en croiser une et de plaisanter avec elle, ou plutôt de s'amuser d'elle. Déviant de sa trajectoire initiale, Kyûto partit vers un endroit paisible et très exposé aux regards : la fontaine de l'Homme Nu. Oh, son passe-temps n'était pas de regarder des sculptures de pierre cracher de l'eau à tout bout de champ, mais cela pourrait le distraire et puis il y avait sans doute quelqu'un qui trainait dans les parages. Bingo! Il venait de sentir l'odeur caractéristique du sang, portée par le vent qui venait de forcir. Guidé par son odorat infaillible, il la vit : une petite humaine, d'après son uniforme, qui trainait près de la fontaine. Délicieusement tenté, son côté vampirique afflua à la surface de sa personnalité et il avança sans réflechir. Malheureusement pour lui, il n'eut que le temps de voir ses cheveux marrons, dôtés des couleurs blanches de la lune se reflettant sur eux, ainsi que sa peau pale, qu'un de ses pieds entra en contact avec un caillou particulièrement important qui ne se gêna pas pour indiquer sa position. Il s'immobilisa, regardant l'humaine tourner brievement la tête en direction du bruit et sa main s'approcher de sa cuisse. Comme si celà pouvait la protéger...? A présent plus très couvert par les ombres de la nuit, Kyûto s'avança à sa rencontre. Il s'assit sur le rebord en pierre, légèrement humidifié par les gouttes d'eau voletant un peu partout autour d'eux à cause de ce vent adorablement froid. Du coin de l'oeil, il observa cette fille : un air féroce s'était emparé de ses traits. Pourtant, elle avait dû reconnaitre en lui les traits des vampires, accentués par la lumière crue de la lune : il devait briller de rouge et paraître bien cruel ainsi.
<< Un bon temps pour se balader, n'est-ce pas? >>
Il n'attendit pas de réponse particulière mais garda fixement la fille dans sonchamp de vision. Particulièrement pas enchantée par sa présence, et sa main trainnant toujours sur le haut de sa jambe, elle ne ressemblait pas à toutes ces autres humaines qu'il avait pu voir du haut de sa chambre. Elle paraissait, moins... Plus... consciente de l'existance d'un danger. Surtout plus en sa présence à lui. Peut-être avait-il à faire avec un de ces chargés de disciplines : ils devaient être au courant de l'existence des vampires, et ne pouvaient en être que plus méfiants à leur égart. Après tous, ils avaient bien pour rôle de protéger les faibles, de même que leur secret à eux, les vampires. Mais autre chose que la méfiance qu'elle avait l'intriguait. Malheureusement, il n'aurait su dire quoi exactement : l'odeur délicieuse de son sang qui embuait dans l'air ambient? Cette eclair de compréhension qui avait persé ses yeux, signalant qu'elle pouvait être dangeureuse? L'envie de voir si elle l'était vraiment, et essayer de relever le défi, comme à son habitude? Ou alors voulait-il tout simplement l'impressionner et lui faire peur, puis se repaître de son sang... Toujours était-il qu'il n'avait pas de réponse concrète. Il plongea donc sa main dans l'eau, en recueillant dans le creux de sa paume, et y plongea son regard comme si ce liquide transparent pourrait s'opacifier et lui montrer les réponses à ses questions. Il remis l'eau à sa place, secoua sa main et se leva. Elle ne lui avait toujours pas parlé, et il ne savait pas vraiment que faire dans ces conditions. Il avait plus l'habitude d'être admiré, étouffé par les personnes, de ne pas attirer la méfiance. Se levant donc, il s'approcha de la jeune fille, les mains dans les poches et dit encore quelques mots, pleins de charme :
<< Moi, c'est Kyûto. Mais tu peux m'appeler Kyu si tu veux... >>
Il lui offrit un de ses sourires aux mutiples significations et attendit qu'elle s'exprime pour mieux arriver à ses fins.
Et en voici un autre, plus récent : - Spoiler:
Aujourd’hui était une journée comme les autres. Enfin, pas vraiment comme les autres parce que chaque jour avait un petit détail qui le rendait spécial : soit attrayant pour une personne, la rendant gaie et lui offrant des belles choses en perspectives, ou alors elle pouvait avoir quelque chose de moins bon, attristant une autre personne, la rendant malade, fatigué, pourquoi pas lui donnant de mauvais souvenirs à se rappeler pour plus tard. Mais si cette journée paraissait semblable aux précédente, c’était parce que, comme d’habitude, un petit soleil perçait à travers les nuages blancs et cotonneux dans un ciel limpide. Quelques rayons timides venaient effleurer le sommets des toits des maisons du village qui, peu à peu, sortait des brumes du sommeil et se réveillait, parant le paysage de couleurs d’or, de rouge et de jaune, comme celles de l’automne. Mais ces couleurs étaient chaudes, contrairement à la saison… Un de ses timides rayons lumineux, qui perçaient le ciel et le parait de cheveux dorés, avait atteind une fenêtre qui n’était pas protégée par un quelconque objet servant à cacher les lueurs nocturnes et les lueurs diurnes. Doucement, très lentement, il éclaira une chambre. Une chambre qui, à première vue, ne paraissait pas être celle d’un enfant, tant elle était dépourvue de petits objets décoratifs qui, dans d’autres chambres enfantines, réhaussaient la beauté du lieu, le rendant plus accueillant et rassurant, qui le faisaient passer, aux yeux du propriétaire de la pièce, comme un havre de paix, un petit paradis sur terre, un endroit secret et protecteur que personne ne pourrait, en théorie, atteindre. Mais cette chambre là était vide. Si nue et froide, si peu accueillante, si impersonnelle. Le rayon de soleil qui éclairait le sol, et plus précisément des lattes d’un plancher qui n’était pas à sa première jeunesse, se reflettait sur les murs. On appercevait sur le mur sud de la pièce une porte en bois, fermée et centrée. A côté de cette porte, sur le reste du pan du mur, il n’y avait rien d’autre que quelques trous. Si on les annalysait de plus près, ces trous, on pouvait aussi apercevoir quelques reflêts métaliques, résidus d’armes de ninja lancées contre la pierre et s’étant brisés soit par un trop gros chocs, soit, sans doute, par un autre contact avec une autre arme. Sur le mur parallèle, celui qui était au nord, il y avait ladite fenêtre, elle aussi au centre. Si on posait le regard un peu plus à gauche, on y verrait une chaise, tournée à moitié, vers l’extérieur, usée par l’âge et l’utilisation fréquente. C’tait le seul mobilier qu’il y avait dans cette pièce en plus du lit. A vrai dire, assez désolant. Le rayon doré fut stoppé, caché sans aucun doute par un nuage. Un peu plus loin dans les fonds de la ville, un bruit sourd résonna. Et la jeune fille qui se réveilla en sursaut dans son lit, frotta d’abord ses yeux, s’étirant comme un chat après une longue et bénéfique sieste. Quand Cette jeune fille rousse posa ses yeux glacés sur le paysage, à travers la fenêtre, elle fut éblouie dans un premier temps, par le soleil qui refaisait une apparition furtive. Aussi s’éloigna-t-elle de cette zone de lumière, tout en admirant ladite lumière se poser sur sa main tendue dans son champs d’action. Cette peau qui était d’habitude si pâle, presque morte si on osait dire, était désormais dôtée de refflêts blonds et rouges, qui réchauffaient ses mains glacées par la dure nuit qui s’était passée. Des particules dorées, la poussière qui trainait un peu partout dans le village, voletait de cette fenêtre, vers sa main, et elle la contournait, faisant quelques volutes savants. C’était si beau.
Une porte claqua dans la maison, suivie de bruits de pas se dirigeant dans les tréfonds de la maisonnée. La jeune Aya ouvrit de grands yeux étonnés et en ouvrit sa bouche d’ahurissement. Alors comme ça, sa mère, qui était dans un piètre état et dont la santé s’aggravait de jour en jour s’était réveillée et avait réussi à se lever. Chose étonnante quand on savait que cette personne ne mangeait pas des quantités astronomiques de nourritures et donc que, par conséquent, ses forces diminuaient de jour en jour. Mais ce matin, elle avait réussi à trouver la force de se bouger. Hum, une chose bien, peut-être était-ce synonyme d’un prompte rétablissement ? Du moins, c’était ce qu’espérait Aya. Se dégageant des couvertures poilues et emmêlées qui avaient couvert pendant la nuit son petit corps transit de froid, la jeune élève enfila rapidement des vêtements après une toilette sommaire. Chaque fois qu’elle passait dans la salle des eaux qui servait à la toilette du corps, Aya fuyait toujours son regard dans le mirroir. Pourquoi ? Elle ne saurait le dire avec exactitude, mais c’était sans doute une peur récurente depuis son enfance. Elle se souvenait petite, qu’elle détestait les choses brillantes et froides, aux apparences grises et ternes, comme les teints des mirroirs soit dit en passant. Mais il y avait sans doute autre chose. En cherchant avec plus d’attention une autre fois, quet-être que la jeune fille trouverait la raison de cette frayeur. Mais aujourd’hui, motivée comme jamais par l’activité soudaine de sa mère Maki, la petite Fumiko se dit qu’elle ne pouvait pas se permettre d’être si… Fuyante et peureuse, surtout quand la seule et autre personne vivant dans ces lieux revenait à une vie plus décente. Se regardant donc pour la première fois dans le mirroir, elle eut un mouvement de recul de premier abord puis se rapprocha. Comme elle n’avait que dix ans, la petite Aya ne pouvait se voir en totalité dans la glace, elle était vraiment trop petite. N’apparaissait ici que le sommet de sa tête rousse et ses yeux. Des yeux qu’elle aurait voulu ne jamais, ô grand jamais, avoir. Elle qui était si pleine de vie, si joyeuse ses derniers temps, même si la joie la plus forte qu’elle pouvait ressentir n’atteignait pas le dixième d’une joie qu’on pourrait considérer banale, à cause des malheurs arrivés dans sa courte vie. Sous cette touffe de cheveux indomptables et flamboyant, elle abrittait une paire d’yeux morts. Et c’était terrifiant : ils étaient dépourvus de vie, ternes, sans pétillements, sans ces étincelles qu’elle voyait parfois apparaître dans les yeux des autres personnes pouvant vivre dans son village natal. Etait-elle donc si malheureuse ? Détournant sa tête de cette image si peu rassurante, Aya se rendit dans la pièce principale. Sa mère était là, attendant patiemment, assise sur ses talons à côté de la table, dans le but d’être nourrie. C’était une des choses qui étaient le quotidien de la jeune fille. Faire ce travail si déshonorant de femme au foyer. S’il n’en tenait qu’à elle, elle serait partie dans une enseigne abhorrant de splendides néons et vantant les mérites de sa nourriture, ces petits plats cuisinés et couverts de sauces si délicieuses et subtiles qui faisaient frétiller les papilles et vous rendant d’une certaine bonne humeur pour la journée. Malheureusement, elle devait s’occuper de Maki, qui ne pouvait rien faire toute seule et qui, même si elle aurait pu, préférait déleguer ses tâches sur sa fille. Malgré tout, ça ne voulait pas dire qu’elle ne témoignait pas ses sentiments affectifs à Aya, non ! Elle se montrait juste… Comment dire… Modérée. Mais elles ne se haïssaient pas, c’était le plus important. Grâce à l’amour inconditionnel que lui vouait la petite habitante de Kiri, Maki eu droit à un repas délicieux, qui fut relativement bref et qui se déroula d’un un silence presque complet. Les seuls bruits qui perçaient à travers les murs étaient ceux de la ville, déjà en pleine activité.
Soudain, le bruit d’une assiette brisée et d’un crissement pas très humain firent redresser la tête de la jeune fille. En face d’elle, sa mère, les yeux inexplicablement globuleux et dont les veines n’étaient que trop visibles, pulsant à son front et le long de son avant bras, serrait avec trop de force sa fourchette, les baguettes étant trop petites et Maki ayant perdue son ancienne dextérité, et l’avait planté un peu trop fort dans son assiette, la réduisant en morceau. Ne comprenant tout d’abord pas cette soudaine attitude si perturbante, Aya se posa quelques questions : ‘Mais qu’est-ce qui pouvait faire perdre un tel contrôle à sa … ?’ Elle ne finit pas sa pensée car elle l’avait deviné. Aujourd’hui, ce n’était pas un jour comme les autres finalement. Mais il était semblables aux mêmes autres jours du même mois de chaque année depuis la naissance de la rouquine. Ce jours maudit était celui qui avait annoncé la séparation de ces parents, la fuite inexpliquée de son… Père. Rah, ce mot lui eccorchait presque la bouche, c’était horrible… Car elle ne le considérait pas comme tel, cette raclure, cette charogne qui avait brisée la vie de sa mère, et par la suite la sienne. Reposant se qu’elle tenait dans la main avec délicatesse sur le rebord de son assiette, elle s’empara d’abord du bras de sa mère et lui fit lentement lacher sa fourchette, qu’elle prit et rangea ailleurs. Puis elle revint vers Maki, la tourna vers elle et la prit dans ses bras. Elle ne savait vraiment pas quoi faire pour consoler sa mère dans de tels moments, mais sans doute la chaude présence de sa fille suffirait. Et puis, elle n’avait rien d’autre à lui offrir que son réconfort. Maki elle, se laissa faire dans un premier temps, comme si elle était sous l’emprise d’une drogue la rendant amorphe, puis petit à petit, Aya sentit la crise rituelle revenir comme à chaque fois ce jour là. Elle fourra ses mains dans les cheveux sombres de Maki, l’appuyant avec plus d’insistance sur son épaule tandis que celles de sa mère étaient agitées de soubressauts, annonçant des torrents de larmes qui étaient actuellement maintenus coûte que coûte pour ne pas paraître faible. Mais comme à chaque fois, Maki ne pouvait résister et s’effondra sur sa fille, serrant de ses mains son dos si tendre, qu’elle griffait sans s’en rendre compte. Aya n’osait pas se détacher, de peur de rendre sa mère incontrôlable, et essaya donc pour le mieux de la consoler… Quand peu à peu, les larmes se calmèrent et que sa mère lâcha sa tenue, Aya se dégagea lentement, redressa Maki et la remit dans sa chambre. Elle fila hors de la maison, sans ranger les restes du repas, elle n'avait plus le temps de le faire parce qu'elle risquait d'arriver en retard pour sa journée d'école. Claquant alors doucement la porte derrière elle, la jeune élève se précipita dans la rue encore sombre et dépourvue de chaleur, shoutant au passage dans quelques cailloux trop gros pour elle. Elle s'amusa ainsi tout le long du chemin, mais quelques patés de maisons avant l'école, un groupe de gosses ne firent pas attention à elle, la percutant de plein fouet. Leurs rires enfantins s'évanouirent devant l'expression glaciale qu'elle arbhorrait tout le temps et ils s'enfuirent avec de piètres excuses avant qu'elle n'ouvre la bouche et les menace de quelques représailles. Uh, elle n'aimait vraiment pas les gamins, si inconscients de ce qui les entourait et de ce qui se passait vraiment. Ils étaient trop dans leur monde de futilités; ils prendraient une grosse claque quand ils se rendraient compte de ce qui se passait à l'extérieur... Mais bon, mieux vallait les laisser rêver pour l'instant. Oubliant cette petite mésaventure, Aya pénétra dans l'école sans saluer les autres élèves qui se trouvaient devant la porte ou dans les couloirs. D'ailleurs, personne ne chercha à la saluer, comme à leur habitude. Peut-être que les gosses d'ici n'aimaient pas les filles, bien qu'elle ne soit pas la seule élève ninja ici, ou alors attirait-elle à elle la pitié ou la colère des autres, elle ne pouvait pas vraiment le savoir. De toute façon, ça ne la touchait pas plus que ça. La journée se passa donc lentement, ils passèrent la matinée à revoir les techniques de base qu'ils avaient appris récemment et le professeur actuel leur donna quelques conseils pour les rendre plus stratèges quand viendrait l'heure des réelles missions, celle qui étaient importantes et qui ne consistaient pas à porter les courses d'une personne qui avait mal au dos, ou alors de rendre son chat perché très haut dans un arbre à un enfant qui y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Le professeur, pour une fois, leur administra de bons conseils, mettant en scène des situation cocasses et dangeureuse où il fallait protéger ses troupes, vaincres les ennemis et faire le plus de victimes possibles, ou alors ammener quelqu'un à destination en passant par un endroit très dangeureux... Très intéressant, celà allait de soi. Quand les enseignement furent terminés, Aya quitta la première l'établissement, pressée de sortir de cet endroit clos et peu accueillant.
Le soleil était à son beau fixe. Et il restait encore quelques heures à tuer avant que la jeune fille rentre chez elle pour s'occuper de sa mère. Cette dernière devait dormir à poings fermés, comme à son habitude, et elle ne se réveillerait pas de si tôt. Décidant alors qu'elle pouvait disposer de son temps libre à se promener, Aya opta pour une visite partielle de sa ville natale. Il fallait avouer que jamais elle n'avait pris le temps de la visiter correctement et les seuls endroits qu'elle connaissait étaient le chemin qui menait à son école, et celui qui menait aux magasins de nourriture pour subvenir à leurs besoins. Le strict nécessaire en gros. Mais pour une fois, elle voulait voir quelque chose de nouveau, de frai, qui puisse lui changer ses idées. Perdue dans ses pensées de conquête des lieux différents du village de Kiri, elle se laissa entrainer par ses pas, sans prendre garde à où elle allait. Finalement, c'est une bousculade qui la tira de ses pensées. Prête à pousser celui qui l'avait dérangée à lui demander pardon, elle regarda devant elle. Etonnée de ce qu'elle voyait, La petite Fumiko en resta quelques secondes sans réction. Il y avait tant de monde ici, tellement de choses à voir. Des stands de tous les côtés, proposant des milliers d'objets, certains aussi utiles que d'autres inutiles, les personnes qui vendaient ces choses hurlaiet à tout bout de champs, vantant les mérites et la qualité de ce qu'ils possédaient, faisant à qui mieux mieux au niveau des prix. Elle devait donc se trouver sur la place marchande. Le problème, elle ne s'en apperçut qu'en regardant derrière elle, c'était qu'elle ne pouvait pas se dégager de cette masse dense, de cette foule en constant mouvement. Et donc, elle ne pouvait que subir ces flux venant de partout. On aurait cru que cette foule avait la même conscience, elle avançait d'un côté, reculait de l'autre, mais il y avait toujours des personnes qui surgissaient de nulle part, vous poussant pour arriver à leur but. Quelques minutes se passèrent ainsi, où Aya cru que ses jambes ne lui appartenaient plus, portées par cette masse. Mais la fin vint assez rapidement. Déjà, il y avait de moins en moins de monde, et on pouvait circuler plus librement. Se retournant donc une dernière fois, elle vit dans quel enfer elle venait de passer plusieurs minutes. Se promettant que jamais plus elle remettrait les pieds ici l'après-midi, où il y avait tant de monde, la petite rouquine continua son chemin de découvertes. Elle venait de découvrir une partie du village assez mouvementée, et elle était persuadée que d'autres lieux aussi insolites se cachaient dans ses tréfonds, ne demandant qu'à être visités. C'est alors qu'un bruit étrange se fit percevoir. Un bruit sourd dans le lointain. Elle ne savait pas ce que c'était, mais on arrivait à distinguer le bruit de métal contre le métal. Se rapprochant de plus en plus, quelques hurlements et des lumières surgirent. Accélérant donc son allure, Aya alla vers la source de tout ce charivari et apperçu un peu plus loin une longue plaine herbeuse, occupée par de nombreuses personnes se livrant des combats. Alors comme ça, elle se trouvait face au fameux terrain d'entrainement... Très intéressée par les combats qui se déroullaient sous ses yeux, la jeune fille passa un long moment assise au bord du terrain, à regarder et à essayer d'identifier les mouvements qu'ils faisaient, les techniques qu'ils utilisaient. Elle admirait le niveau de ces personnes et espérait arriver rapidement à leur niveau. Mais la jeune fille savait qu'il lui faudrait encore quelques années... Un combat en particulier attira son attention. Il se déroullait entre deux personnes. L'une d'elle était en constant mouvement, lançant des armes à tout bout de champs et ne semblait pas être épuisée. Elle sautait, tournait, esquivait, volait. D'une rapidité terriblement efficace. Son adversaire lui ne bougeait pas, il avait mis ses mains dans une position assez étrange, les yeux fermés et ne semblait pas être atteint par les coups de l'autre. En y regardant avec plus d'attention, Aya vit que seuls ses pieds se mouvaient, en petits pas précis et tellement rapides qu'on ne les appercevait presque pas. C'était stupéfiant... Vraiment!
- Eh gamine, qu'est-ce que tu fais là? Ce n'est pas pour les novices ici, l'interpella un homme qui trainait sur le bord du terrain.
- Et alors, vieux chnoque, murmurra-t-elle pour elle-même, pourquoi tu restes ici dans ce cas?
Enervée, elle se redressa tout de même, lançant au passage un regard meurtrier à l'auteur de ces paroles. Ce dernier tressaillit et évita son regard. Observant donc la folle course du soleil dans le ciel, elle s'apperçut qu'elle était en retard. Maki devait déjà être réveillée et devait être en colère de ne pas voir sa fille. Elle devait aussi se faire du soucis. Mal à l'aise, Aya courut sur la route du retour mais s'arrêta, comme frappée par la foudre, quand elle vit que la porte de la maison était cabossée, comme si quelqu'un avait foncé dessus par l'intérieur... Ouvrant avecson habituelle délicatesse, elle entra et vit que la salle à manger était sans dessus dessous. Les reliefs du repas étaient étalés sur le sol, la vaisselle était cassée. tout était en bazar. Mais que c'était-il donc passé ici, nom de Dieu?! Quelques gouttes de sang jonchaient le sol ça et là, et elles mennaient au couloirs. Avançant donc avec précipitation, Aya s'empara d'un kunai qui restait toujours sur elle et qu'elle avait prit à sa mère, et regarda avec attentions des détails qui auraient pu lui échaper. On aurait pu croire qu'un combat s'étiat déroulé ici, mais il n'y avait aucune trace de lutte, rien d'autre que ce filet de sang qui menait.... Tout droit dans la chambre de sa mère. Défonçant à moitié la porte de cette dernière, Aya faillit hurler de peur. Une flaque vermeille était au centre de la pièce, et le corps de tout ce liquide sanguin était en son centre. Retournant donc le corps sans vie sur le dos, la petite Fumiko put voir l'affreuse scène qui s'était passée ici. Non, il n'y avait effectivement pas eu de combat en ces lieux. Sa mère s'était juste donné la mort en se tranchant la gorge. Laissant couler une larme, elle prit se corps innanimé dans ses bras, jettant le couteau au loin et l'entraina hors de la maison. Arrivée derrière, elle l'allongea sur un tas de feuille, y mit feu et attendit que le tout se consume. Pourquoi? Pourquoi l'avait-elle abandonnée alors qu'elle était trop jeune pour se débrouiller par ses propres moyens?! Pourquoi avait-elle fait ça? Alors que le vent soufflait pour éparpiller les restes des cendres, une dernière larme s'échappa de l'oeil d'Aya, brillant dans la lumière du soir. Quand tout fut fini, et qu'elle s'était calmée, la jeune orpheline rentra dans ce bâtiement qui était désormais sa propriété, sa demeure à elle, une enfant de dix ans! Revenant dans la chambre de sa défunte mère, elle vi un bout de papier, arraché d'un journal. Un coup d'oeil suffit pour que la jeune fille crispe les dents et change du tout au tout. Maintenant qu'elle savait ce qu'avait enduré Maki, le gouffre qu'il y avait entre elle et les autres s'approfondit, elle devint plus dure avec elle-même et encore plus avec les autres. Froide et toujours plus distante, la petite Aya devint, en grandissant la méchante et cruelle Aya. Pourquoi un changement radical? A cause de ce petit, tout petit et insignifiant bout de papier qu'elle avait trouvé couvert de sang. Ce qu'il y avait marqué dessus? Une chose horrible. Maki aimait toujours son père. Elle l'aimait toujours! Malgré tout ce qu'il lui avait fait subir, la honte qu'il lui avait apporté...! Malgré le fait qu'il s'était servit d'elle comme d'un simple jouet pour assouvir ses plaisirs et l'avait relâché sans état d'âme pour ne pas à avoir à supporter un gosse qu'il ne désirait pas. C'était absolument inadmissible, intolérable. Et Aya s'était juré au moment où elle avait lu la lettre, qu'elle le tuerait de ses propres mains, dans des souffrances inhumaines, tout en lui souriant et lui contant ses méfaits. Elle allait se venger... EXPÉRIENCE RPG : Je joue sur des RPG depuis maintenant 1 an CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR : Natalie Portman.
Dernière édition par Tany Abbot le Sam 7 Nov 2009 - 20:04, édité 1 fois
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