"Se donner du mal pour les petites choses, c'est parvenir aux grandes, avec le temps." Samuel Beckett

Hugo était assis sur son lit aux couleurs d’un jaune pur et d’un noir de jais… curieux contraste, n’est-ce pas ? Il réfléchissait à de nombreuses choses… et en particulier, au Bal. Durant toute la semaine qui avait précédé cet événement de grande importance, il avait passé son temps à éviter les filles qui se trémoussaient devant lui en espérant recevoir une invitation de sa part. Mais à vrai dire, il ne voulait inviter personne, car il n’avait qu’une seule personne en tête, et il aurait donné tout pour avoir le courage de l’inviter, mais, en vain, il n’avait donc aucun courage en lui, et devait donc supporter ses groupies à qui il n’avait rien demandé. Ah, le physique, pour les filles, c’était tellement important. Et, malheureusement, ou alors seulement dans ce cas précis, il avait été gâté par la nature avec ses grands yeux d’un bleu aussi profond que l’océan, des cheveux bruns mi-longs et une silhouette plutôt musclée grâce au Quidditch. Oui, il aurait donné tout pour avoir un physique moyen quand ces filles étaient présentes… mais pas quand LA fille était présente, évidemment.
Soupirant un instant, il détourna son regard vers la glace. En fait, il repensait au courage qu’avait eu la fille de Serpentard à venir l’aborder, il y avait deux jours de cela. Non pas qu’elle était vraiment hideuse, ni rien, mais il n’avait pas eu à réfléchir pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas envie d’y aller avec elle… elle avait paru déçue, et lui avait haussé les épaules, d’un air penaud, en essayant de voir si LA fille était dans le coin, mais non, pas à ce moment-là. Alors, il avait été à la bibliothèque, pour se consoler. S’observant maintenant dans le miroir mural, il vit son air dégouté dans le reflet, vêtu de sa robe avec le blason de Poufsouffle étincelant sur sa poitrine. * Bon, quand faut y aller… *

Il se leva alors, et se dirigea vers sa valise, où il trouva sa robe de soirée… basique, en noir et en blanc : veste et pantalon noir, et chemise blanche… tout simplement. Sûrement parce qu’il n’avait pas envie de se faire remarquer, voilà tout. Quand il pensait à Gab’, son frère, qui avait la tenue de son père, il soupira, pas de jalousie, ni d’envie, juste pensant que cela collerait parfaitement au portrait de Gabriel. Il s’habilla alors soigneusement, ne pensant qu’à ELLE. Puis, il se coiffa rapidement les cheveux, et jeta enfin un regard à sa montre… 19h45. Parfait, le Bal ne commençait qu’à 20h00 précises, et de toute façon il n’était pas réellement accompagné, donc personne ne l’attendait. Avant de partir vers la Grande Salle, où avait lieu le Bal, il resta un moment encore sur son lit, réfléchissant à toute vitesse. Serait-elle accompagnée ? Bonne question, après tout, mais depuis qu’elle était sortie avec ce mec, peut-être qu’elle aurait encore plus d’admirateurs. Et si elle ne l’était pas ? Viendrait-il lui proposer de danser, ou pas ? Ah nouveau, c’était une bonne question. Il savait qu’il n’était pas vraiment timide, mais manquait énormément de courage. Et puis, elle ne le connaissait sûrement pas, alors il aurait peut-être l’air ridicule. Interrompu par un garçon de son Dortoir qui entra, il se leva soudainement, comme si l’entrée de son camarade Dortoir pouvait chamboulait toutes ses pensées. Le garçon en question le regarda, et un sourire aux lèvres dit :

- Alors, Porter, tu penses encore à ta déception de n’avoir su inviter aucune fille ?

Il eut un petit rire joyeux, non moqueur, d’ailleurs. Hugo esquissa lui aussi un sourire :

- Oh, tu sais, l’important n’est pas d’avoir une cavalière ou non, mais plutôt d’avoir LA cavalière.

Adrian le regarda, et haussa les sourcils :

- Oula, tu te prends la tête, vieux. Bon, j’y vais, Jane m’attend, moi. A plus !

Il prit sa veste qu’il était venu chercher et repartir, le sourire séducteur affiché aux lèvres. Hugo, lui, repensa à celle qui hantait ses rêves. Puis, doucement, comme dans un film au ralenti, il se leva, et sortit de la pièce.

20h00.

La Grande Salle était comme métamorphosée, et Hugo accusait le professeur Flitwick d’avoir usé de bons nombres de sortilèges pour arriver à un tel changement. A peine arrivé, il regarda autour de lui, mais ne la vit pas. Par contre il vit son petit frère, tout fier dans sa nouvelle tenue de soirée, se diriger vers les filles de son année. Ah, il ne changerait donc jamais. Pour sa part, il regarda furtivement la piste de danse, et après un soupir, se dirigea vers le buffet. Il choisit un Jus de Citrouille, qu’il bu avec plaisir. Puis, il prit appui sur le mur et commença à rêver, comme d’habitude. La soirée ne s’annonçait guère comme la meilleure de l’année et encore moins la plus propice à la rencontre de celle qu’il aimait en secret…

-Pardon ?

Nathalie détailla son interlocuteur qui semblait tout d'un coup gêné. Un garçon banal de Serdaigle, d'un an plus âgé qu'elle. Il semblait avoir fait beaucoup d'effort pour venir jusqu'à elle et lui demander cela. D'ailleurs, elle ne le connaissait que de vue, l'ayant parfois croisée dans les couloirs, sans plus.

-Eh bien, je...tu voudrais venir au bal avec moi ?

Sceptique, la Gryffondor se contenta de l'observer quelques secondes. Elle allait ouvrir la bouche pour lui donner sa réponse, quand un autre garçon de Serdaigle, vu son uniforme, arriva sans la voir. Il attrapa son ami bleu et bronze et lui cria dans l’oreille.

-Elle a dit oui ! Tu y va avec Kar...

Il s'était arrêté au milieu de sa phrase, remarquant enfin la rouge et or. Celle ci fronça les sourcils et arrêta d'un geste de main les explications sans queue ni tête du Serdaigle, encore plus gêné. Elle tourna les talons d'un geste brusque et retourna à son dortoir, plus énervée que tout à l’heure. Etait-elle pathétique a ce point ? Au point de n’être qu’une issue de secours pour les derniers garçons sans cavalière ? Apparemment, oui.

Le bal de Noël...
La jeune fille donna un coup de poing rageur dans son oreiller. Saleté de bal ! Pourquoi ce foutu de directeur s’acharnait-il à faire des bals à chaque fête, hein ? Et pourquoi devait-on y aller avec un cavalier ou une cavalière ? Nathalie resta quelques temps allongée sur son lit, ruminant ses pensées de meurtre contre la personne qui avait donné l’idée des bals. Sans qu’elle s’en rende compte, ses camarades de chambre venaient de débarquer dans la chambre en jacassant si fort, que Nathalie leur envoya son oreiller d’un geste brusque en pleine tête. Mauvaise idée.

-Qu’est-ce que t’as, McDonald ? Pourquoi tu fais encore la tronche ? Tu n’as pas de cavalier ? Etrangement ca ne m’étonne pas...
-La ferme ! De toute façon je n’irai pas a ce fichu bal.

Les quatre filles pouffèrent en chuchotant quelques phrases sur la physique de la blonde, et s’enfermèrent dans la salle de bain avec leurs robes, pour en sortir quelques minutes plus tard, avant de dévaler les escaliers et se rendre à la Grande Salle. Soupirant une nouvelle fois, la rouge et or s’assit sur son lit. Elle avait l’impression d’être revenue au bal d’Halloween. J’y vais ou je n’y vais pas ? D’un coté, elle s’était amusée à Halloween. Elle avait retrouvé Kate, jeune fille de Poufsouffle, et s’était amusée à critiquer tout le monde. Mais cette fois, est-ce-que Kate serait accompagnée ? Pesant le pour et le contre, elle n’arriva à rien.

Comme a celui d’octobre, elle se leva précipitamment et décida d’y aller, même seul. Ce qui était rare pour une fille selon elle. Mais la jeune rouge et or voulait prouver aux autres filles, qu’elle aussi pouvait être jolie, au moins une fois dans sa vie. Après une douche rapide, elle ouvrit son placard et détailla les rares robes qu’elle avait. Une noire ferait bien l’affaire. Mais cette fois ci, Nathalie voulait ressortir un peu du lot, et opta donc pour la rouge carmin, faisant ainsi ressortir ses boucles blondes. C’était une jolie robe qui s’arrêtait en dessous des genoux, ne collant pas vraiment a la peau, et suffisamment ample pour que la Gryffondor, peu habituée a ce genre de tenue, ne se sente pas gênée. La suite la dérangée par contre un peu plus. Les escarpins. Chaussures maudites. Mais n’ayant pas le choix, la courageuse Gryffondor attrapa la paire et l’enfila en grimaçant. Mon dieu qu’elle détestait ces...trucs ! Cela serait un miracle si elle ne s’étalait pas au moins une fois dans la soirée. Soupirant encore une fois, elle s’attaqua maintenant à la coiffure, mais cette fois ci avec sa baguette et décida qu’une simple queue de cheval, ou quelques mèches s’échapperaient, irait parfaitement bien avec l’ensemble. En ce qui concernait les bijoux, elle avait reprit l’idée d’Halloween, et s’était parée d’un simple collier et bracelet blanc, en accord avec la fête. En fixant la personne que lui reflétait le miroir, elle pensa ironiquement à prendre une photo pour l’envoyer à sa sœur qui n’en croirait surement pas ses yeux. Sa petite sœur prenait enfin soin d’elle. Pour un soir seulement.

Sans plus attendre, la jeune rouge et or descendit à son tour les marches du dortoir et se rendit à la Grande Salle. La décoration, signé surement Flitwick, était resplendissante, comme toujours. Au fond de la salle, un orchestre se préparait à jouer un morceau, montrant que le bal allait commencer. Nathalie leva la tête, et découvrit la neige artificielle tombait du plafond magique. Elle leva la main pour essayer de toucher un flocon du bout des doigts, mais la neige disparue à son contact. Comme un enfant qui découvre la neige pour la première fois, la jeune fille afficha un large sourire naïf.

Prêtant enfin attention aux personnes déjà présentes, elle remarqua quelques visages familiers, notamment le Serdaigle d’il y a quelques heures, mai n’aperçut pas son amie de Poufsouffle. La jeune fille s’avança donc vers le buffet, mais à part une part de tarte, rien ne lui faisait très envie. Elle s’installa donc dans le plus proche fauteuil, et remarqua deux garçons pas très loin d’elle. Elle en connaissait un, Gabriel Porter, étant dans la même maison et de la même année qu’elle. L’autre garçon lui ressemblant beaucoup, elle en déduisit qu’il était peut être son frère. Elle ne fit pas trop attention a leur conversation, et regarda vaguement les élèves du château arrivaient petit a petit. En fin de compte, ce n’était peut être pas une bonne idée de venir si elle s’ennuyait toute la soirée ...

Au beau milieu du dortoir des filles de Gryffondors, un tas d'objet en tout genre étaient éparpillés. Des pulls volaient en long et en large, des pantalons étaient accrochés au lustre, des chaussures fusaient de nulle part ...
Non, non ! Aucune guerre ne se déroulait dans cette pièce . Seulement, aujourd'hui, c'était un grand jour ! Le bal de Noël ... Une fête que tout le monde attendait avec impatience. Dans tout Poudlard, rumeurs, invitation et même crise d'hystérie avaient été déclenchés à l'égard de cette soirée qui s'annonçait soit disant formidable !
Sidney, sûrement la seule personne qui, une heure avant le commencement de ce bal, n'avait même pas envisagé d'enfiler sa robe, se trouvait assise en tailleur au rebord de la plus grande fenêtre de la chambre. Elle observait le parc de l'école. Celui-ci était couvert de neige ... La neige ... L'état de l'eau que la jeune rouge et or préférait. Ce voile blanc si froid qui recouvre nos par-terre d'habitude vert l'émerveillait. Elle s'amusait tans avec à faire des bonhommes de neige, comme tout enfant qui se respecte, mais aussi à créer des anges, faire des batailles, faire de la luge ou encore mieux, voler sur un nuage de neige ! C'était tellement marrant quand son père essayait de la rattraper alors qu'elle accélérait encore plus ...
Ses yeux changèrent tout à coup de direction avant de se poser sur une grosse masse marron. On aurait dit comme ... Un ours ! Enfin, en légèrement plus grand . *Humf ... Un ours à Poudlard ?*La fillette cola son front contre la vitre pour mieux apercevoir l'objet de son intrigue. * Ha nan ... C'est Hagrid !*La jeune Gryffondor explosa de rire. Elle ne se rendit pas compte que ses camarades de dortoirs avaient arrêté leurs occupations et étaient restés figé sur place, à la regarder comme si elle était devenue folle.
Sidney, après s'être calmé, se retourna, surprise par un tel silence .

- Par la Barbe de Merlin, vous avez-vu les fesses de Rogue ou quoi ?

Les trois jeunes compères non loin d'elles affichèrent en même temps un sourire amusé.

-Presque !

Miss Bayller tira la langue, extirpant discrètement un oreiller de son lit. Elle le tâtonna quelques secondes avant de le lancer de toutes ses forces vers l'une des trois fillettes. Celle-ci le reçu en plein dans la tête. Ses cheveux volèrent en arrière avant que son postérieur n'atterisse bruyamment contre le sol. Elle fit alors une drôle de grimace avant de riposter dangereusement. En suivit une bataille ... A présent ce n'était plus des habits en tout genre qui faisaient le tour de la pièce, mais plutôt des traverssins, coussins et oreiller.
Sidney sautait par-dessus tous les lits, en quête d'objet mou à lancer. Elle para une attaque en s'élançant derrière une malle à moitié ouverte. Une petite roulade en avant et ... Hop ! Polochon attraper ! A peine le toucha-t-elle qu'elle le renvoya vers la porte ... Mais, juste à ce moment-là, une Gryffondor de7 ème année entra dans la chambre, n'ayant pas la moindre idée de sa qui l'attendait.

-Attentiiiiiii ...

Trop tard ! Le polochon s'écrasa sur l'adolescente présente près de l'encadrement de la porte avant de glisser au sol.

- Désolé ! Couina Sidney, un sourire crispé accroché au visage.

La fillette sentit un regard assez méprisant s'abattre sur elle. * Hey ... Je te l'ai pas bousiller, ta coiffure, alors arrête de faire cette tête de chien féroce !* Miss Bayller se releva avec l'aide de ses bras. Elle rapporta son attention sur ses camarades de jeu.

- Le professeur Mcgonagall m'a chargé de vérifier si tout se passer bien pour les premières années ... A voir l'état de cette pièce, je suppose que vous vous portez mieux que jamais ! Et n'oubliez pas, le bal débute dans une demi-heure .

Sur ces mots, la septième année se retourna et sortie de la chambre. Sidney se faufila à travers une masse de vêtements empilés pour reprendre son polochon . Suite à ça, elle le reposa bien délicatement à la tête de son lit. Ses colocataires de dortoirs, quant à elles, couraient dans tous les sens. L'hystérie pour le bal recommençait ... C'était le même cinéma qu'il y a quelques minutes.

Sidney s'allongea sur son matelas, les pieds croisés, les mains soutenant sa tête. Elle se moquait intérieurement de ses amies ... Pourquoi tant de stress juste pour une soirée ? Pourquoi chercher à être la plus belle ? Noël n'est pas un concours de beauté, non ? Les gens partent si souvent dans un délire pour tellement peu de choses ... Noël, c'est l'esprit de la magie non pas du physique !
Enfin bon, les pensées de la fillette ne changeront pas le monde, c'est sur !

Il à suffit de cinq minutes d'observation et de réflection ... Pourquoi ? Pour que Sidney se décide tout de même à aller à ce bal. Sans cavalier ? Peut lui importait ! Ce n'est pas l'homme qui fait la vie, mais la vie qui fait l'homme ... Ce soir, elle allait s'en doute pas mal s'amuser !
La fillette chavira sur le côté de son lit afin de pouvoir poser les pieds à terre en premier . Elle se dirigea vers l'armoire où était rangé la plupart de ses vêtements. La rouge et or la farfouilla de fond en comble. Ha ... Trouver ! Elle sur-éleva le cintre qu'elle tenait afin de le faire venir vers elle . Elle détacha sa robe de l'objet afin de pouvoir l'enfiler.
Celle-ci était d'un violet pâle que l'on ne voit pas souvent et lui arrivait jusqu'aux genoux. Elle était simple, mais pas très discrète ... Qui plus est, il faut être assez excentrique pour porter sa . Tout Sidney !
Par la suite, elle couvrit ses pieds par des petites chaussures noirs . Voilà, elle était prête ... Léger, vous dites ? Non, seulement, la jeune enfant trouve sa ridicule de se vêtir de tonnes de tissu, de paillettes et de maquillages. Mieux vaut rester naturel que de ressembler à Rita Skeeter !

Il était huit heure moins cinq quand Sidney sortie de la salle commune. Plus les étages se rapprochaient du rez-de-chaussée, plus les élèves étaient nombreux. Certains avaient sortis leurs grands jeux, robe longue de trois kilomètres, smoking argenté et broching en forme de banane ... C'était ... Navrant ! * Hum ... Si ça se trouve, c'est une fête pour élire la tenue de soirée la plus ridicule !*

Sidney continua son chemin un peu accablé par ce quel venait de voir . Heureusement tous les élèves ne sont pas comme ça ... Mais comment certains font-ils pour se préparer ? Ils commencent trois semaines à l'avance où quoi ? Et le pire, c'est que ça se croit beau !

Arrivée devant la porte de la Salle de Fête, la rouge et or salua d'un signe de tête un groupe d'élève appartenant à la même année qu'elle. Elle rentra ensuite dans la pièce entièrement retouchée pour ce qu'un bon tas d'élève appels '"L'événement de L'hiver" . Les murs d'habitude d'un gris lugubre étaient devenus rouge,or et blanc. Un immense sapin lorgnait le plafond. De jolie guirlande blanche et or le garnissait, ainsi que des boules de même couleur. Et dehors, derrière les fenêtres, la neige qui ne cessait de tomber ... Ca, c'était la magie de Noêl !

Miss Bayller s'avança au centre de la salle, la tête levée. Elle admirait de ses yeux bleus le plafond qui n'avait pas été oublié lui aussi... Un nuage de coton blanc était étendu la-haut, laissant tomber de maints petits flocons.

- J'adore la magie ...

Bal de Noël ou synonyme pour Ronald de pire cauchemard, tant au point de vue social que vestimentaire. La seule tenue qu'il avait pour ce genre d'occasion était sa vieille tenue de soirée qu'il avait du mettre l'an paassé au Bal de Yule, mais s'il pouvait la faire partir en fumée grâce à sa baguette il n'hésiterait pas une seconde, mais pas le choix, pas assez de gallions pour en racheter une, s'il voulait aller à ce fichu bal, il devrait bien la renfiler et à nouveau se sentir comme un épouvantail mal fagoté.
Mais après tout, pourquoi irait-il à ce bal? Pas de cavalière en vue (Padma, qu'il avait inventé au bal du Tournoi, la pauvre s'était tellement ennuyé qu'elle l'avait laissé en plan, chose qu'il avait aisément compris mais il doutait qu'elle accepterait une nouvelle invitation), et vu le climat tendu entre lieu et Hermione ces derniers temps, même s'il parvenait à rassembler suffisament de cran pour ravaler sa fierté et lui demander de l'accompagner, la peur qu'elle ne lui rit au nez restait plus grande que tout le reste.
Il était allongé dans son lit, bras sous la nuque contemplant le plafonier du baldaquin, puis ferma les yeux un moment, puis un autre et sans prendre garder le sommeil prit le dessus (à force de travailler jusqu'à pas d'heure pour finir ses devoirs forcément son sommeil devait bien finir un jour par en pâtir). Et le temps passa, un sourire bêat apparu sur le visage de notre jeune gryffondor, ses divagations devant être des plus douces à en juger par son air paisible et ravi.

"Tu es ravissante ce soir, comme toujours"

Et oui, il rêvait, du bal, enfin d'un hypothétique bal où il pourrait être au bras d'une fille, et pas n'importe laquelle. Ah les rêves, royaume conciliant où même le plus faible des hommes peut devenir un homme bien plus fort qu'Hercule lui-même, où tout est possible ou presque. Le décor était presque similaire à l'actuel décor du bal à venir, de la neige magique tombant comme par enchantement du plafond, des décorations à profusion et de quoi se sustenter et boire à volonté. Il avait revêtu un costume plus traditionnel dira-t-on un veste noire, chemise blanche, cravate noire et pantalon assortit, au moins pour une fois ses cheveux roux tombants ne seraient plus la touche qui rencherirait avec ses guenilles et ces horribles bout de dieu sait quoi raccroché à son costume. Et il jurerait moins avec elle. Ah cette robe rose, mon dieu combien de fois s'en était-il mordu les doigts de n'avoir était qu'un pauvre idiot mort de jalousie en délaissant même sa propre cavalière. mais bon à 14 ans on ne gère pas toujours complétement ce qu'on fait, on réalise bien des choses quand les hormones y mettaient du leurs. Pas qu'il estimait avoir mûrit beaucoup plus en un an de temps, mais au moins il ne serait pas assez bête pour commettre la même erreur une deuxième fois.
Il céda donc à ses légères divaguations, une soirée des plus enrichissante, danses, rires auprès de la table du buffet, un estomac rempli (et oui Ron restait Ron même en rêve, un gourmand toujours prêt à manger). Bizarrement l'horreur que représentait le bal pour lui quelques minutes au paravant se changeait peu à peu en une idée plaisante, presque agréable oui, pour une fois il ne se sentirait pas totalement isolé, oui rester dans son coin parce que son meilleur ami était de "corvée de champion" et que Monsieur Muscle Krum draguait à tour de bras sa meilleure ami, ça ne fait pas vraiment partie des choses qu'il qualifierait de plaisant.

"Tu sais ça faisait longtemps que j'y pensais"

Comme c'était pratique tout ça, dire ce qu'on pensait et entendre l'autre dire ce qu'on veut l'entendre dire. Mais même tout rêve que c'était, Ron n'en oubliait pas la réalité. La bise qu'il venait de reçevoir lui rapellait cruellement et ne parlons pas de la suite. Un contact un peu plus poussé et le voilà réveillé, se redressant d'un coup dans son lit, cherchant à gauche et à droite la présence des autres qui auraient (on ne sait jamais) pu entendre ou voir quoi que ce soit. Rassuré de se trouver seul dans la chambre, il se laissa retomber dans son lit, se prenant le visage entre ses mains dans un long soupir.
Que faire? Une grosse part en lui lui criait de ne pas mettre les pieds dans le plat encore une fois, mais une petite voix lui murmurait aussi que c'était aussi l'occasion rêvée de faire la trêve et rétablir une ambiance plus normale entre eux. Bon, de toute façon ça ne pourrait pas être pire (du moins l'espérait-il) alors il prendrait cette chance, après tout le courage ne faisait-il pas partie de l'apanage des Gryffondors? Il quitta donc en un éclair son lit, prit sa baguette en main après avoir griffoné quelque mots sur un bout de parchemin qu'il ensorcela pour qu'il vole, une cocotte en papier magique, puis la rangea dans sa poche le temps de quitter le dortoir et de descendre en salle commune l'air de rien. S'asseyant face à ses amis il posa ses affaires et fit mine de rien comme s'il faisait ses devoirs en bougeonnant comme toujours pour les sempiternelles même raisons (devoir trop compliqué, long ou pas assez de temps en clair). Puis il chercha au fond de sa poche (en toute discrétion) la cocotte qui se mit à virevolter vers le parchemin d'Hermione, se posant devant elle, lui n'ayant même pas lever le nez de son livr epour vérifier que le message était arrivé à bon port. Mieux valait ne pas se trahir avant qu'elle n'eut lu la missive. Il croisait les doigts intérieurement, peut-être même un peu trop fort car une belle tâche d'encre était apparue sur son parchemin, forcément sa plume ne parcourait plus le papier. Il maugréa un bref "zut" et sortit sa baguette pour nettoyer le tout. Il entendit le bruit de froissement du papier qu'on ouvre et leva le regard en sa direction.

" Quelqu'un de très intelligent m'a dit un jour que seuls les imbéciles ne changeaient pas d'avis. Alors vu que je ne suis pas si idiot que ça, accepterais-tu d'aller au Bal avec moi? "

Le grand moment de vérité, il ne pouvait même plus la regarder tellement la peur le tenailler, son estomac lui semblant peser étonnament lourd soudainement, et il se contenta de tourne rla page de son livre de cours pour ne pas avoir l'air d'attendre comme un miséreux demandant la pitié. Pas mal de choses pourraient changer sur cette simple demande, ce petit bout de papier griffonné à la hâte dans le dortoir, mais l'écriture ne trompait pas, c'était bien celle de Ron, légèremment ératique, sans doute le mélange d'excitation et de peur qui avait fait frémir sa main. Il serait bientôt fixé, oui ou non, une telle réponse, simpliste au maximum, trois petites lettres qui aller peut-être sceller bien plus qu'un bal ou une trêve, ah décidemment comme si apprendre la magie, faire des devoirs de fous et jouer au quidditch n'était pas déjà assez pour un garçon de 15 ans, en plus il fallait que l'amour s'en mêle! Ah non mais franchement, s'il l'avait sû il aurait préféré rester chez lui et il aurait appris tout de sa mère et de son père, après tout ils étaient venus à Poudlard avant lui, l'enseignement ne devait pas avoir changer de façon significative depuis le temps non? Même Ginny semblait être bien plus douée que lui pour ce genre de choses, était-il vraiment le vilain petit canard de la famille? Tout semblait le lui faire penser en tout cas, et ce déjà depuis bon nombre d'années, était-ce là l'occasion de changer la donne? Il espérait réellement et sa main serrée sur sa plume en témoignait.

[han, j'ai honte, j'risque de faire un rp pourris à côté de vos parchemins!]

Talya se reveilla en sursaut, elle c'était endormie alors qu'elle écrivait une lettre à son amie Flora, sans se douter que cette Flora était plusieurs étages en dessous. Oui, car elle n'avait pas vu son amie depuis plusieurs années et son père avait refuser que les deux jeunes filles gardent contact; tout simplement parce que Talya devait devenir une mage noir et que miss Ryana deviendrais sans doute une mage blanche!
Mais après tout, Talya était maintenant à Poudlard non? Elle pouvait donc envoyer des messages à qui elle voulait sans craidre le fait que son père s'en rende compte! Et, c'est vrai qu'après trois ans dans ce chateau, Talya n'aurait vraiment pas pût retrouvée son amie d'enfance!
La jeune fille cligna plusieurs fois des yeux avant de retrouver une vue nette de ce qui se préparait. Les deux filles de son dortoire courait à moitié dans tout les sens et l'une d'elle s'écria:

"Hey Summers! Grouille toi! Nom d'une gargouille, le bal va commencer et tu n'es toujours pas prête!
-Arrête, la pauvre 'nouvelle', tu vas la traumatisée, elle n'est jamais sortie du chateau, comment veux tu qu'elle ait trouvé un cavalier? Elle va sans doute rester ici "

S'exclama la deuxième d'un ton moqueur. Décidément, Talya devait changer de Dortoir! Elle n'en pouvait plus d'être avec ces deux pimbèches!

"Et vous? Vous y allées avec qui?
-Ca ne te regarde pas!
-Vous n'avez pas de cavalier c'est cela n'est ce pas? :-D
-On a pas besoin de cavalier, dès qu'on entrera dans la salle de bal, tout les garçons vont tomber à nos pieds!"

*ce ne serait pas plutôt à cause de la puanteur qu'il tomberont à vos pieds?* pensa Talya en riant interieurement. Et vu les robes plutôt ridicules des deux filles, ce serait étonnant que tout les sorciers tombe raide dingue d'elles au bal. Et bien oui! On ne marit pas du rose presque fluo avec du vert pâle! En tout cas, pas pour un bal!

"En plus, je paris que tu n'as pas de robe pour le bal...
-Et pas de robe, pas de bal...
-Tu ne vas pas être acceptée, alors à quoi ça te sert d'y aller?"

Gabriella soupira et leva les yeux au ciel. Elle se leva d'un coup et se dirigea vers sa malle et chercha une belle robe qu'elle pourait mettre pour le bal. Elle en trouva une qui lui plaisait bien, elle la sortie et s'assit sur son lit, elle ferma les rideaux de son lit à baldaquin et se changea en quatrième vitesse. A peine trente seconde plus tard, elle sortit de son lit et replongea dans sa malle pour en sortire son petit sac beige qu'elle avait fait elle même. Elle avait tout son petit nécessaire de beautée, maquillage etcetera...
Elle fit un petit sourire à ses deux camarades qui étaient bouche bée et fit le signe des "baba cool".

"Peace and love les filles. Excusez moi, je risque d'être en retard au bal."

Les deux filles la laissèrent passer, toujours bouche bée et Talya déscendit les escaliers quatre à quatre. Elle perdit l'une de ses ballerines à cause de ce satané escaliers qui change de direction juste quand elle descends la première marche, ce qui faillit la faire tombée dans le vide.
Elle récupéra sa chaussure trois étages en dessous, juste en face des toilettes des filles, juste ou elle voulait aller! Heureusement que personne n'était la à l'épisode de la chaussure ^^'.
La jeune brune se renit dans la salle de bain et en ressortit dix minutes plus tard, après c'être fais une petite beautée. Elle se rendit dans la grande salle et descendit plus calmement les dernières marches qui s'y rendait.
Elle entra doucement dans la grande salle et fut emerveillée par la décoration de Noël. Les tables avaient été poussées, maintenant, c'était des sortes de tables rondes, rassemblées dans le fond de la salle alors qu'une scène avait été mise en place et que de la fausse neige tombait du plafond magique.
Talya, qui ne connaissait personne. S'assit à l'une des tables rondes pour regarder les personnes qui étaient déjà arrivées.

[Lya et sa robe de bal. https://2img.net/r/ihimizer/img88/6918/70685465bk1.png ]

Perdue dans ses pensées, Hermione se remémorait cet instant qui avait eu lieu deux semaines plus tôt. Couchée sur son lit à baldaquin, elle repensait à son cavalier, au bal de ce soir. Il lui restait deux heures pour se préparer, et elle ne se pressait pas. Bien qu’elle l’avait attendu, ce bal, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir le ventre noué. Le stress ? Pourquoi ? Pourquoi n’arrivait-elle donc pas à maîtriser ce sentiment incontrôlable qui faisait battre son cœur plus fort que d’habitude depuis le début de la journée ? Après tout, ce n’était qu’un bal… Elle passa les jambes hors de son lit et se leva, non sans retenir un profond soupir. Peut-être même s’était-elle assoupie un instant. Elle était toujours habillée avec ses vêtements de la journée. Elle était seule dans son dortoir, fort heureusement pour elle qui avait espéré se reposer un peu avant « le Grand Soir ». C’est à ce moment là que les trois filles de son dortoir entrèrent bruyamment, surexcités. Elles étaient déjà toutes prêtes pour le bal, vêtues de magnifiques tenues de soirées. Hermione ne réprima pas un petit mot d’admiration.

- Salut Hermione. Tu ne vas pas au bal ?
- Si, si, je vais me préparer…

Elles continuèrent à glousser sur leurs robes, sur leurs cavaliers, sans retenir la moindre note d’excitation. Hermione sourit discrètement, tandis qu’elle s’avançait vers sa valise. Elle fouilla pendant plusieurs instants jusqu’à mettre les mains sur sa robe de soirée, qu’elle avait gardée précieusement au fond de sa valise jusqu’à aujourd’hui, le jour prévu, le jour J. Elle l’extirpa délicatement entre son fouillis de pulls et de chaussettes et s’isola dans un coin du dortoir pour la revêtir. { Voir ici }

L’horloge sonnait les vingt coups annonçant le début de la soirée, et Hermione poussait les lourdes portes de la Salle de Bal. Elle fut éblouie par la beauté de la salle et resta figée un instant. Elle leva les yeux vers le plafond, d’où tombait des flocons de neige qui vinrent se poser sur ses épaules pour disparaître immédiatement après. Son regard se posa sur le centre de la salle. Il y avait déjà beaucoup de monde. Mais Hermione n’eut pas à chercher longtemps celui qu’elle attendait, car il était déjà là, il venait d’arriver en face d’elle.

Au début du mois de décembre, le bal qu'organisait le Professeur Dumbledore ainsi que les autres professeurs avait enfin été annoncé en même temps qu'une sortie a Pré-Au-Lard. Je commençais à penser que la tenue de soirée demandée encore cette année n'allait pas être utilisé. Comme l'année dernière, dès l'annonce découverte dans les salles communes, tout le monde a commencé à parler que de ce nouveau bal. Les semaines passaient tranquillement, comme toujours. La sortie prévue a Pré-Au-Lard s'était déroulé calmement. Cette journée-là, comme toutes les autres depuis décembre, avait été plutôt froide.

Enfin, le jour du bal est arrivé. Le calme régnait à l'extérieur, seul quelques flocons tombaient du ciel un peu gris. Le dernier cours de l'après-midi avait été annulé pour tous les élèves. La plupart des filles et quelques garçons s'étaient immédiatement retirés dans leur salle commune pour aller se préparer. Je ne comprenais pas trop d'ailleurs, environ six heures pour se préparer, s'était un peu trop d'après moi. Donc, a la place d'aller dans mon dortoir, je fis deux devoirs qu'il me restait à faire : un de potion et l'autre de métamorphose a moitié commencé.

Environ deux heures plus tard, mes devoirs étaient enfin terminés. Après avoir terminé le devoir de métamorphose, je me suis aperçue qu'il me fallait un livre sur les potions magiques, j'ai donc dû me rendre à la bibliothèque. Il était enfin rendu le temps de commencer à faire ma toilette. Dans le dortoir, les trois autres filles étaient en train de se préparer. Sur chacun des trois lits, il y avait un nombre impressionnant de robes de toute sortes de couleurs.

« Salut ! »

Mes compagnes de chambre, après m'avoir salué, retournèrent a leurs tâches à faire pour être prête pour le bal. Après une bonne douche, un peu de crème pour le corps et le visage plus tard, j'ouvris ma garde-robe pour trouver la tenue que j'allais mettre. Enfin, après avoir regardé ma garde-robe au moins trois fois, je pris la robe qui allait m'aller et la mit. Elle était verte, légèrement décolleté avec de fines bretelles. Une bande bleu ciel était attaché au niveau de la taille. Ensuite, je me maquillai légèrement, mettant sur mes yeux du bleu et sur mes lèvres du rose/rouge. Finalement, pour ma coiffure, je fis simple : je bouclai mes cheveux et fis une queue de cheval haute, mes longs cheveux bruns arrivant un peu après mes épaules. J'ajoutai à ma tenue un collier simple et des boucles d'oreille, une bague et un bracelet. Enfin, après avoir regardé mon reflet dans un miroir, je mis mes escarpins noirs. J'étais enfin prête, magnifiquement prête. Il ne restait plus de filles dans le dortoir. Je descendis donc jusqu'à la grande salle d'un pas plutôt lent, il n'y avait personne qui m'attendait aux portes, je pouvais prendre mon temps.

A peine deux minutes plus tard, les portes s'ouvrirent laissant voir un décor époustouflant. Les murs étaient rouges, or et argent et la neige artificielle qui tombait du plafond magique rajoutait quelque chose de féerique. Je me dirigea vers le buffet. Je pris un verre de jus de citrouille et observa les alentours. Il y avait une piste de danse au milieu où j'aimerais bien y faire un tour plus tard, si je me fais inviter bien sûr. La plupart des élèves étaient arrivés, mais il en manquait certainement encore. Il y avait aussi plusieurs personnes seules.

* Au moins je ne suis pas la seule sans cavalier ... *

Après avoir regardé toute la grande salle, je regardai le buffet, il y avait beaucoup de plats qui avaient l'air délicieux, les elfes avaient fait fort, comme d'habitude.

[Hj: Faut bien s'amuser un peu xD
'Tention les yeux, Neville au bal ^^]

Le Bal de Noel, et son cortège de demoiselles en tenues toutes plus magnifiques les unes que les autres. Le bal de Noel, et son cortège de cavalier tous dans leurs plus beaux atours, pour pouvoir réhausser la beauté naturelle de leur cavalière. Oui, Neville avait une vision assez romantique des Bals et autres célébrations impliquant d'inviter quelqu'un pour danser. D'où le fait que ces manifestations tériffiaient le jeune homme dont nous parlons. ET ce pour deux raison. Premièrement, Neville n'était pas connu pour son charme ou ses qualités physique, ce qui réduisait considérablement le nombre de personne avec qui il pouvait esperer se rendre dans ce genre d'endroit. Deuxièmement, et bien que sa grand mère ait tenu à ce qu'il prenne un nombre impréssionant de leçon, il ne savait pas danser. Ou, plutôt, le stress le rendait encore plus maladroit qu'à l'ordinaire, ce qui n'est évidemment pas peu dire.

Et pourtant, et pourtant le voila qui franchit les portes de la grande salle. Redécorer pour l'occasion, celle ci était magnifique, d'une beauté vraiment époustoufflante. Ayant revétu sa plus belle tenue de soirée, Neville était pourtant très élégant, tranchant avec l'habituel semblant de tenue de sorcier qu'il portait pour se rendre en cours. Non, en ce jour, Neville avait fait un effort évident pour ne pas se ridiculiser, même s'il n'avait pas reçut de réponse de sa cavalière, pas encore du moins. Il ne se faisait d'ailleur guère d'illusion à ce sujet, attendu qu'il n'était pas le plus beau partit de Poudlard et que son amie avait du se faire grandement courtisé par meilleur que lui. M'enfin, ça ne coutait rien d'essayer, ce que Neville avait fait, pas plus que ça n'allait changer quoique ce soit à sa situation désespérée et désespérante. Neville n'attirait pas les filles, et ne les attirerait (les filles xD) sans doute jamais. Philosophe, il se disait qu'il ne finirait pas célibataire et aurait lui aussi la chance de rencontrer la princesse de son coeur (quoi? Neville est d'un romantisme frisant la crédulité et vous ne le saviez pas?? ^^).

Observant l'assistance, Neville ne vit pas la moindre trace de la personne concernée par son invitation, et en fut attristé, quoique absolument pas surpris. Mais, après tout, la soirée ne faisait que commencer et il gardait encore un petit peu d'espoir. Un tout petit peu, juste de quoi ne pas le faire partir en courant. Il était tenaillé par la peur de se ridiculiser une nouvelle fois. Ce qui, évidemment, risquait de se produire plus tôt que prévu si la personne qu'il avait eu le courage d'inviter (mystère et boule de gomme sur son identité) ne se présentait pas d'ici à la fin du bal. Il n'aurait en effet pas le courage d'aller demander à quelqu'un d'autre de danser avec lui. De plus, cela lui donnerait l'impression de se servir de cette seconde personne comme d'un bouche trou, ce qui n'était pas dans le genre de Neville. Ah lala, être aussi romantique à 15 ans ... âge où il serait plus drôle de s'interesser à d'autres qualités de ses dames. Mais Neville n'étant pas comme ça, il n'allait pas déroger à ses principes pour un bal. Ou il ne serait plus Neville Londubat.

*Neville ... mais dans quel pétrin t'es tu fourré? L'invité elle ... Comme si elle allait accepter ... Vraiment ...*

Seul, il se dirigea vers le buffet, esperant voir apparaître la personne qu'il attendait.

[Hj: Mais qui est "elle" ?? Je vous le demande
Une âme charitable sans doute, n'importe qui qui aurait put accepter son invitation quoi xDDD -je sors-]

[Hj: Bon, un petit post en retard, ca fait pas de mal]

Demelza était restée quelques heures sur son lit pendant l'après -midi à se demander si elle allait assister à ce fichu bal. Même si elle avait une robe, elle savait très bien comment allait se dérouler la soirée: elle allait s'habiller, s'étaler deux à trois fois avanr d'arriver dans la salle des fêtes, rester dans son coin car elle ne savait pas danser et avait refoulé tous les garçons.

Comment accepter aussi ? Elle avait eut trois propositions.
Un blond boutonneux -elle ne connaissait même pas son nom-qui postillonnait de partout lui avait demander de l'accompagner: elle avait refusé, ne souhaitant pas se retrouver avec un parapluie pendant le bal.
Un rouquin au nez de travers et aux dents jaunis s'était précipité. Mais la Gryffondor n'avait que moyennement apprécié son regard pervers sur sa poitrine. Elle l'avait renvoyé illico-presto, pinçant des lèvres à la vue du blason bleu et bronze, en se disant qu'ils acceptaient n'importe qui à Serdaigle.
Le dernier avait été un troisième année, qui faisait une demi-tête de moins qu'elle -oui, apparemment c'était possible- et n'avait pas réussit à lui formuler la question correctement, sous son regard interrogateur. Elle n'avait osé croire qu'il lui faisait une proposition. Demelza avait mis fin à son supplice en refusant gentiment, avec un sourire. il était parti déçu mais quelques jours plus tard, elle l'avait vu avec une quatrième année rougissante.

Pas emballée le moins du monde, Demelza se demandait toujours si elle allait y aller. Finalement, au bout de quelques minutes d'intense réflexion, la jeune fille se leva et marcha droit vers son armoire. Elle sortit sa belle robe de soirée et se dirigea avec vers la salle de bain. Ses camarades de dortoir n'avait pas pris la peine de jeter à sort d'évaporation et, lorsqu'elle pénétra dans la pièce sans fenêtre, Demelza se retrouva submergé par une vague de vapeur. Râlant et pestant à renfort de superlatifs tous plus insultants les uns que les autres, la blonde leva sa baguette et rafraichit la pièce. Elle mit le verrou, se déshabilla et se glissa dans une cabine de douche.

L'avantage de se préparer la dernière, c'est qu'elle n'avait pas besoin de se presser pour que les autres puissent passer derrière elle. Demelza prit bien le temps de se laver les cheveux, de se savonner, de prendre soin d'elle, de se chouchouter -chose assez rare dans son cas. En fait, c'était surtout qu'elle n'avait pas le temps. Elle préférait lire et taper dans une balle plus que de passer des heures devant un miroir. Demelza sortit une quinzaine de minutes plus tard de la cabine et manqua de glisser sur une flaque d'eau. Elle se rattrapa de justesse à la poignée de la porte en étouffant un cri de surprise.

Face au miroir, la blonde se sécha les cheveux à l'aide d'un sort. Elle leur donna du volume et se fit un joli chignon et haut et serré, mais pas stricte comme celui du professeur McGonnagall. Elle laissa quelques mèches encadrées son visage et agita sa baguette pour en faire de belles anglaises. Comme quoi, les manuels de Sortilèges avaient parfois du bon en dehors des cours. Demelza se saisit de sa robe et l'enfila. C'était une robe noire, à la couple simple mais qui mettait assez en avant ses formes. Dos nu et légèrement décolletée sans être vulgaire, la robe cintrait sa taille. Un léger voile était attaché à la taille et s'évasait sur le bas. Sa petite taille semblait déjà moins importante.

La jeune fille sortit de la salle de bains et s'aperçut que toutes les filles étaient parties. La chambre était un véritable capharnaüm. Demelza soupira et sortit de la chambre. Elle descendit les escaliers, remerciant Merlin de lui avoir donner la conscience de ne pas mettre de talons. De toutes façons, elle ne tenait pas debout sur ces espèces d'échasses.

La petite blonde marchait d'un pas rapide tenant de ses mains, deux bouts de sa robe pour ne pas s'y prendre les pieds. Pour une fois qu'elle faisait un effort elle n'allait tout de même pas ruiner juste parce qu'elle avait oublié de relerver lae jupon de ses pieds. La Cinquième année rencontra quelques vagues connaissances qui comme elle se hâtait vers la Salle des Fêtes. Elle parla quelques instants avec une Serdaigle, avant que celle-ci ne soit rejointe pas son cavalier.

Un vague sourire aux lèvres, elle pénétra dans la salle. Demelza faillit éclater de rire. L'air des Bizzar'Sisters était celui qu'elle adorait chanter pour casser les oreilles à son frangin. D'ailleurs celui-ci était en mode drague, se tenant tout près d'une brune pulpeuse.

Elle salua quelques connaissances, fit un signe à Hermione Granger- mais elle ne dut pas la remarquer- puis se dirigea vers le buffet. Elle aperçut Neville qui semblait attendre quelqu'un. Elle lui offrit un grand sourire, ne souhaitant nullement le déranger.Elle arriva enfin au bar et prit un verre un jus de citrouille. Une jeune fille et sa solitude y étaient déjà accoudées. Demelza s'approcha d'elle.

-Salut, j'm'appelle Demelza Robins de Gryffondor. Tu es venue seule ?

[HJ: Demelza, je ne sais pas à quelle fille en particulier tu t'adressais, mais je m'essaye ^^]

Toujours accoudée au bar, Ellye étanchait sa soif presque absente avec son jus de citrouille qu'elle sirotait tranquillement. Elle observait avec attention les tenues des élèves, si différentes les unes que les autres. Il n'y avait toujours personne qui dansait et pourtant, les Bizarr' Sisters jouait un air plutôt endiablé. Peut-être la gêne était la cause de ce manque d'activité? Ellye pensa un instant à aller s'élancer sur la piste de danse mais chassa rapidement cette image de sa tête. Comment pouvait-on amorcer un semblant d'ambiance alors que tout le monde allait probablement la regarder comme si elle était folle? Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un commence à danser les yeux fermés, seul et au beau milieu d'une immense salle. Bref, elle soupira un instant, puis se dit qu'elle irait lorsqu'un ou deux éleves danseraient.

La jeune Poufsouffle vit alors approcher un garçon. Neville Londubat. Bien sûr, tout le monde le connaissait, étant un ami d'Harry Potter à Gryffondor. Il s'approcha du bar et resta à côté, tremblotant. Des gouttes de sueur perlaient sur son front et il remarqua qu'Ellye l'observait. Celle-ci lui fit un sourire aimable et il le lui retourna, nerveusement. *Il doit attendre sa princesse* se dit la jeune fille. Après tout, à quoi bon venir accompagnée si ce n'est que son petit copain? Dans ce genre de fêtes, on finit toujours par être reluquées par plusieurs garçons et ainsi invitées à danser avec tout le monde. Cette pensée lui remonta un tantinet le moral - qui n'était déjà pas si bas - et elle prit une nouvelle gorgée de sa boisson rafraîchissante.

Pendant ce temps, une jeune fille à l'apparence douce et gracieuse s'était approchée et s'était également accoudée au mini-bar, près d'Ellye. Elle avait l'air un peu plus vieille que la Poufsouffle, peut-être une année de plus maximum. Elles se firent un sourire léger puis Ellye retourna à ses observations et au mouvement de sa tête qui semblait prendre plaisir à être ainsi emporté par la musique. Soudainement, elle entendit la jeune fille lui adresser la parole.
-Salut, j'm'appelle Demelza Robins de Gryffondor.
Elle cessa son mouvement de tête frénétique et se retourna, contente d'avoir trouver une personne voulant socialiser.

"Ravie de faire ta connaissance Demelza. Moi c'est Ellye Lehane, de Poufsouffle." répondit-elle avec un sourire accueillant.

Tu es venue seule ?

Une Gryffondor qui, apparamment, était venue seule puisqu'elle lui posait elle-même cette question. Ellye fut prise un peu au dépourvu par ce soudain intérêt de sa solitude. Ne sachant pas vraiment quoi répondre, elle finit par formuler une phrase.

"Oui, oui... Je n'ai pas vraiment eu d'intéressantes invitations!"

Elle pouffa un peu de rire à cette réplique puis reprit plus sérieusement.

"En fait, c'est bien d'être seule. On est libres de danser avec qui on veut après et non pas la même personne toute la soirée."

C'est vrai qu'être seule n'était pas nécessairement bien vu lorsqu'il y avait des bals. C'était probablement les seules fois ou les garçons avait le courage et la motivation d'inviter les filles à cette soirée spéciale. Seulement, c'était également une occasion de rencontrer des gens et de s'amuser avec plusieurs personnes en même temps, et non une seule. Elle offrit son sourire à la jeune fille et lui montra Neville d'un petit coup de tête vers l'arrière.

"La nervosité peut rendre malade des fois... Il y a ça de bon à ne pas être accompagnée!"