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Adrian Pucey, version 2.0. |
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Sujet: Adrian Pucey, version 2.0. Lun 24 Nov 2008 - 23:04 |
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Voilààà Mione, comme prévu, je reposte une fiche histoire de me rapproprier le perso. =) Ça a un peu tardé, désolée. ^^" [*] FICHE DE PRÉSENTATION - ELÈVE
- NOM : Pucey
- PRÉNOM(S) : Adrian Evander
- ÂGE/ANNÉE : 17 ans — 7ème année
« Si je ne prends pas de détours, c’est pour résister à ces jours. »
« Hé, Adrian, c’est vrai que ta sœur… » « Quoi, ma sœur ? »
Assis dans l’un des somptueux fauteuils qui meublaient la salle commune des Serpentards, Adrian releva les yeux vers le garçon qui avait parlé. Tout de suite, son corps s’était tendu, comme un prédateur prêt à sauter sur sa victime au moindre faux pas de celle-ci. Le plus intimidant restait cependant son regard, légèrement voilé par de fines mèches claires qui parsemaient son front. Ses yeux verts s’étaient ancrés sur son vis-à-vis et semblaient fermement décidés à ne pas le lâcher une seule seconde. Il dégageait une force brute. Pas subtile et altière, comme Malefoy et sa bande de fils à papas, simplement brute. Animale. La subtilité, il ne connaissait pas. Et sa grande taille, ainsi que sa musculature développée, ne faisaient qu’accentuer le côté impressionnant qu’il dégageait. Adrian Pucey n’était pas un Serpent, à l’esprit fourbe et aiguisé. C’était un loup, direct et solitaire. Quelques élèves préférèrent sortir de la pièce, déjà peu remplie. La plupart des élèves étaient en train de dîner, et l’autre regretterait probablement de ne pas se trouver avec eux, dans quelques instants.
« Il paraît qu’elle n’a toujours pas montré d’aptitudes à la magie ? » « Toi non plus, aux dernières nouvelles. A la différence qu’elle a 10 ans, et toi 16. »
Un sourire mauvais était venu jouer sur ses lèvres. L’autre, visiblement stupide, continua sur sa lancée. Avec un peu moins d’assurance, cependant, et les joues un peu plus rouges sous l'effet de la pique qu'Adrian venait de lancer.
« Paraît que tes parents s’inquiètent… Dumbledore a beau accepter des loups-garous comme profs, je ne suis pas certain qu’il acceptera… » « Jones, un mot de plus sur elle et tu peux être sûr – » coupa Adrian en haussant le ton. « …une cracmole dans son école, » continua l’autre en l’ignorant.
La seconde d’après, ledit Jones était à terre, le nez en sang, et Adrian se faisait machinalement craquer les phalanges, le regard noir. Les rares élèves qui hésitaient encore à rester pour assister à l’affrontement décidèrent de s’éclipser le plus discrètement possible. Peu importait à l’élève de septième année, qui gardait les yeux rivés sur la chose gisant à ses pieds. Il se pencha vers l’élève d’un an son cadet et le souleva par le col, de manière à mettre ses yeux au même niveau que les siens. Il faisait moins le malin, subitement. Étrange. Et risible, compte tenu du filet rougeâtre qui s’écoulait de son nez, le faisant tousser comme un vieil hippogriffe asthmatique. Pitoyable. Ils le savaient tous, pourtant. Ne jamais attaquer Adrian sur sa sœur, ou même sur sa famille. Sept années qu’il essayait de faire rentrer ça dans le crâne de ses… camarades. Tous avaient compris, sauf Jones, visiblement. Cracmole ou pas, Adrian adorait sa sœur, qui le lui rendait bien. Il n'avait pas grand chose à voir avec ses camarades de maison. La pureté du sang, il s'en fichait. Terroriser les élèves qui avaient 5 ans de moins que lui non plus. Il n'avait ni argent, ni sang-pur, ni gloire familiale passée pour avoir de quoi se vanter le soir au coin du feu. C'était ce qui avait fait de lui ce garçon taciturne qui se suffisait généralement à lui-même. Les autres Serpentards étaient factices, trop hautains et imbus d'eux-mêmes pour qu'il les trouvât sympathiques. Il partageait leur salle commune, rien de plus. Ils n'étaient pas vraiment amis. Et puis, son côté loup sauvage avait tôt fait de rebuter les plus enclins à aller vers lui. les relations humaines n'étaient malheureusement pas son fort. Les duels non plus : ses poings lui servaient généralement davantage que sa baguette, lorsqu'il s'agissait de régler un différend. Un gémissement de douleur s’échappa des lèvres maculées de sang du garçon qu’il soutenait sans difficulté apparente.
« Non mais t’es malade ?! » Il porta des doigts fébriles à son nez, grimaça, puis regarda sa main. « T’as vu ce que tu m’as fait ?! Rogue sera mis au cour… » « La ferme. J’en ai rien à faire de ton joli petit nez, Pomfresh t’arrangera ça en un clin d’œil. Enfin, j’espère, car ça me permettra de te le briser à nouveau si tu parles encore une fois de ma sœur. »
L’autre peina à déglutir.
« C’est clair ? » « Huh… Oui. »
Il le relâcha sans crier gare, et Jones s’affala lourdement au sol. L’instant d’après, le panneau qui gardait l’entrée de la salle commune pivota, pour laisser entrer leur directeur de maison. Les nouvelles allaient vite, à Poudlard. Adrian se tourna vers lui, indifférent, sans pour autant parvenir à réprimer un soupir. La sanction que lui infligerait Rogue ne lui importait guère. A vrai dire, il s’en fichait royalement. Il serra, puis desserra les poings tandis que l’élève se relevait, essuyant sa bouche d’un revers de manche.
« Pucey. Si vous avez de l’énergie à revendre, vous feriez mieux de la diriger contre vos adversaires de Quidditch, pas vos camarades de maison. » « Oui, monsieur. » « Cinq points en moins. Vous êtes un sorcier, Pucey. Si vous désirez vraiment vous battre, comportez-vous en tant que tel, et pas comme un vulgaire... moldu. »
Pour enfoncer le clou, il s’apprêtait à lui dire qu’avec une baguette, il n’aurait pas le plaisir de sentir les os craquer sous ses poings, mais se ravisa. Pas sûr que Rogue apprécierait l’humour. Il se contenta d’un hochement de tête, et le maître des potions traîna l'élève jusqu'à l'infirmerie. Une fois seul, Adrian donna un coup de pied rageur dans un coussin. Mer...lin. Lui qui avait assuré à ses parents qu'il ne se battrait plus. C'était la troisième fois depuis la rentrée. Enfin, si l'on pouvait appeler ça se battre, car il donnait un coup et l'autre s'effondrait sans répliquer. Avec un soupir, il se laissa tomber dans le fauteuil qu'il occupait précédemment, et son regard se perdit sur les flammes qui brûlaient dans l'âtre. Tout à Serpentard semblait tourner autour de la qualité du sang et des origines des gens. Son père venait d'une famille moldue. Et sa mère aussi était une sang-mêlée. Sa famille, il ne l'évoquait jamais à Poudlard, en compagnie de ses camarades, d'une part parce que cela ne les concernait pas, et d'autre part, car il tenait à garder le semblant de réputation qu'il s'était construite au fil des ans.
Tous le prenaient pour une brute épaisse dénuée de sentiments et de jugeote, il en était conscient. Brute, oui, il l’était certainement. Mais il n’était pas que cela. Cette image qu’il donnait de lui, cette image de grand blond peu bavard et lunatique, c’était sa carapace. Celle avec laquelle il se protégeait des autres. Un tel étalage de testostérone ne visait qu’à dissimuler son manque d’assurance. Gauche, maladroit, pas vraiment à l’aise avec les gens, et encore moins apte à dénouer les fils d’une situation compliquée, il cachait tout ce qu’il ne désirait pas montrer derrière des airs détachés de flambeur incorruptible pas vraiment malin. Ça fonctionnait, car peu de gens cherchaient à voir ce qu’il y avait derrière. Timidité. Le mot même le répugnait, pourtant… c’était ce qui s’en rapprochait le plus.
« Adrian ? »
Il tourna la tête, un peu trop brusquement, signe qu’il avait été surpris.
« Peter, » marmonna-t-il en guise de salut. « C’est vrai que t’as… cogné Will Jones ? » « Ouais. » Légère méfiance. Les nouvelles allaient décidément trop vite à Poudlard. « Pourquoi ? » « Ah ! C’est trop cool. » Grand sourire que lui adressa Peter. « Depuis le temps que j’en rêvais ! »
Adrian ne put réprimer un sourire. Naturellement. Jones, en plus d’être un sombre idiot, prenait un malin plaisir à prendre les élèves des années inférieures comme des larbins. Serpentards ou pas. Indirectement, il avait donc soulagé Peter, âgé de seulement 14 ans, de plusieurs mois de frustration. Bah. Tant mieux, ça lui avait fait du bien à lui aussi.
« Tout le plaisir était pour moi, » répondit-il en haussant les épaules. « Ça, je veux bien te croire ! » Bref silence. Un peu comme une hésitation. « Dis, heu… J’ai entendu dire que t’étais vachement bon en runes, et je dois dire que j’ai un peu de mal sur un devoir, tu voudrais bien… ? »
Le septième année arqua un sourcil, surpris. C’était bien la première fois qu’un élève plus jeune lui demandait de l’aide pour un devoir. Néanmoins, son sourire s’élargit un peu plus, et il sentit Peter se détendre en voyant la glace fondre peu à peu. Sans même prendre la peine d’acquiescer, Adrian lança en se levant :
« Va chercher tes affaires. »
Dernière édition par Adrian Pucey le Lun 24 Nov 2008 - 23:23, édité 8 fois
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Sujet: Re: Adrian Pucey, version 2.0. Lun 24 Nov 2008 - 23:11 |
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[*] HORS-JEU
- AVATAR :
Garrett Hedlund.
- EXEMPLE DE RP :
- Spoiler:
Bruit de course. Faible, presque inaudible tant leurs pas étaient légers sur le bitume. Cris dans les ruelles, cris qu’ils voulaient mettre derrière eux le plus rapidement possible. La nuit était d’encre, et cette fois, pas de lune pour éclairer leurs pas alors qu’ils avalaient la distance aussi rapidement que possible. Sans s’arrêter, Hank sortit un mouchoir de sa poche, pour essuyer ses mains et en ôter le sang qui coulait, maculant le tissu blanc d’un rouge sombre et pénétrant. Sortant du village, ils s’engouffrèrent dans les bois qui entouraient Godric’s Hollow, s’enfonçant dans l’obscurité protectrice des arbres. Ils cessèrent de courir quelques minutes plus tard, une fois assurés d’avoir mis suffisamment de distance entre le village et eux-mêmes. Le calme qui suivait cette poussée d’adrénaline était presque insupportable, et Hank ferma les yeux, la respiration toujours parfaitement calme. Si cœur il y avait eu dans sa poitrine, il aurait sûrement eu de la peine à en ralentir les battements, mais aucune pulsation ne s’était faite sentir sous ses côtes depuis plus de 4 siècles. Il en était de même pour celui qui se tenait à ses côtés, et qui se tourna d’ailleurs vers lui, une expression furieuse plaquée sur ses traits inaltérables. L’orage grondait dans ses yeux sombres. Cela ne présageait rien de bon.
« Blast it, Hank ! Avec tes conneries, on a bien failli se faire prendre ! » explosa son compagnon. « Ce n’est pas la peine d’être vulgaire… Je suis capable de comprendre tes paroles sans que tu aies à les ponctuer d’expressions désagréables. » « Ne joue pas au prude avec moi, H.S. Ta sale manie de ne t’en prendre qu’à des animaux a failli nous perdre ! » « Nous aurions pu avoir exactement le même problème avec une de tes proies, Alexander. »
Un rire sec s’échappa des lèvres de son vis-à-vis.
« Bien sûr ! Les humains ont un sixième sens tel que tous les gens du quartier se seraient mis à aboyer en sentant l’un de leurs congénères mourir ! »
Hank ne put réprimer un sourire, ce qui agaça son compagnon. Ce qu’il venait de dire résumait parfaitement leur soirée. Pendant qu’Alexander était allé chercher de quoi se sustenter dans le village, Hank s’était faufilé dans un jardin. Comme à son habitude, il aurait pu se contenter de renards ou de fouines, mais son ami l’avait convaincu de venir avec lui du côté des habitations. Son choix s’était donc porté sur un chien, qu’il n’avait jamais eu l’intention de tuer. Simplement lui prendre la quantité de sang nécessaire pour subsister jusqu’à la nuit suivante. Naturellement, l’animal s’était débattu, et avait poussé un unique aboiement qui avait alerté tous les autres chiens du quartier. S’en était suivi un concert qui n’avait pas tardé à alerter les humains et… la fuite avait été de mise. Dans la panique, Hank ne s’était pas arrêté à temps, et avait pris la goutte de trop au pauvre animal. Une grimace passa furtivement sur ses traits juvéniles, mais elle n’échappa pas à Alexander.
« Quoi ? En plus tu vas me dire que tu as de la peine pour ce cabot ? »
L’intéressé ne répondit pas.
« Tu sais quoi ? Tu crois que tu es un gentil vampire, à refuser de t’en prendre à tes humains pour survivre, mais ça ne fait pas de toi quelqu’un de bon. Juste quelqu’un de faible. Tu es faible, Hank, et si tu continues à agir ainsi, tu vas t’attirer la disgrâce de tous tes semblables. »
Si les paroles de son ami le blessèrent, il n’en montra rien et se contenta d’un faible sourire. Puis il haussa les épaules et tourna la tête vers le village, dont on percevait à peine les lumières à travers les arbres. Machinalement, ses doigts glissèrent vers l’une de ses poches.
« Cela fait 400 ans que j’agis ainsi, et je m’en suis toujours bien tiré… Pourquoi devrais-je m’en prendre à des gens qui n’ont rien demandé ? De quel droit pourrais-je leur prendre leur bien le plus précieux, ce dont ils ont besoin pour vivre, sans leur consentement ? » « Ça s’appelle la chaîne alimentaire, et ça existe depuis des milliers d’années. Suivant ton raisonnement, en quoi as-tu davantage le droit de prendre leur sang à des animaux plutôt qu’à des humains ? En outre, il me semble que les sorciers et les moldus ont montré à maintes reprises qu’ils pouvaient être pires que des bêtes. »
Hank secoua la tête, une expression presque désabusée sur le visage. Il posa de nouveau les yeux sur Alexander, avant de commencer :
« Rien de ce que je pourrai dire ne changera ton point de vue, cela fait 200 ans que nous débattons sur ce sujet, et ni toi, ni moi n’avons flanché depuis tout ce temps. Et puis – »
Il s’arrêta net, tâtant de nouveau sa poche. Vide. Il se détacha de l’arbre contre lequel il s’était appuyé un bref instant, et rebroussa chemin sans mot dire, reprenant la direction de Godric’s Hollow. Une main saisit aussitôt son bras, et Alexander le força à lui faire face.
« A quoi tu joues ? Tu ne vas pas y retourner, quand même ? » « J’ai perdu ma montre. Elle a dû tomber quand on courait, il faut que je la retrouve. » « Non mais tu te fous de moi ? Il est hors de questions qu’on retourne là-bas, même pour une breloque familiale ! » « Je ne crois pas t’avoir demandé de m’accompagner… »
Une lueur furieuse s’alluma dans les yeux de son ami.
« Ça ira. Je resterai dans l’obscurité, je me déplacerai aussi silencieusement qu’une ombre, et tout ira bien. Tu n’as pas besoin de m’accompagner. »
A contrecœur, Alexander le lâcha. Il avait beau se préoccuper de son ami, il n’était pas fou au point de retourner là-bas. Ça, non. Et Hank le comprenait, d’ailleurs. Il reprit donc le chemin du village, retraçant le chemin qu’ils avaient emprunté durant leur cavalcade.
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Sujet: Re: Adrian Pucey, version 2.0. Lun 24 Nov 2008 - 23:31 |
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Aucun problème Adrian ^^ J'aime beaucoup ta nouvelle fiche ! (je l'ai lue en entier, je ne dis pas ça comme ça =D) Je pense que je n'ai pas besoin de te réenvoyer à Serpentard =)
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Sujet: Re: Adrian Pucey, version 2.0. |
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