Caitlyn Hopkins [Fiche finie - 100 %]

Invité

± Caitlyn Nerissa Hopkins ±
caitlyn n hopkins - Caitlyn Hopkins [Fiche finie - 100 %] ElizabethHarnois_100

- 15 ans † British -

Poupée de cire - Méfiante et manipulatrice sur les bords -
Trop souvent indécise - Riche Sang-pure gâtée // open-mind - Indéniablement mignonne -
Dopée au travail parce qu'apprendre est un plaisir -
Atrocement contradictoire.

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Crédits :

- icon (Elizabeth H.) by: < lj user= "rpg_icons_ita"

Invité

1 - carte d'identité

• NOM :

Hopkins

n

honneur

• PRÉNOM(S) :

Caitlyn

N

Nerissa

n

• AGE/ANNEE :

n

2 - psychologie

• CARACTERE :

Qui de mieux qu’un meilleur ami pour définir le caractère de quelqu’un ?

_Tantale J. Hopkins

«

n

Un visage si angélique…

n

Caitlyn

»

_Ellie R.

«

n

»

_Rudolf G.

«

n

Caitlyn

n

»

_Sylvio F. :

«

Caitlyn

»

Petit plus

Ce qu'aime Kaith?

La musique

La lecture

l'écriture

Sa famille

La nuit

Caitlyn

n

Avoir raison

Les sucreries

Connaître

Qu'on

n

Mais elle a horreur

Invité

3 - biographie

PASSÉ :

** FLASH-BACK ** (1)

16 AOUT 1978, Manoir Hopkins, au fin fond du Surrey.

n

Hopkins

De la lune : Sélène

n

Tantale

sa fille

n

Caitlyn

** ** (2)

Caitlyn

Hopkins

n

rouges

Oh ma chérie.. tu te souviens de la toute première réception à laquelle tu as réellement assisté ?

n

** FIN FLASH-BACK **

« Welcome in my life.. a perfect paradise? » ♥

10 Aout 1989.
« L’ombre de son souvenir est présente dans chaque recoin du manoir, flottant au-dessus de nos âmes à nous qui, pauvres mortels que nous sommes, refusons de le voir s‘en aller alors que la vie nous habite encore. Envahissant nos pensées. Annihilant notre volonté propre. Car nous ne faisons rien sans nous demander « ce qu’Il aurait fait dans cette situation ». « S'Il aurait accepté ‘ceci’ ou ‘cela’ ». Père a toujours eu un charisme indéniable, une façon bien à lui d’imposer son opinion d’un simple regard, de faire courber la nuque de ceux de son entourage devant la moindre de ses décisions. Aujourd’hui encore, bien que bel et bien mort, il reste maître de notre avenir.

**… Comment ? Que dis-je ? Je crois que je m’égare. J’ai toujours eu cette tendance à tout dramatiser, à faire d’un cas à part une généralité. La vérité est que la seul à encore rester sous son emprise, malgré toutes ces années d’absences, est ma mère. Il était Roi, à ses yeux amoureux, et l'est encore aujourd'hui. J’ai vécu ce que l’on pourrait facilement qualifier de compte de fée durant les premières années de ma vie, sous son regard bienveillant et protecteur, avec à mes côtés le meilleur frère que l’on puisse rêver avoir.

Il est particulier, mon Tantale. Un peu effrayant. Sa couleur de peau aurait pu sembler étrange si nous ne partagions pas la même, nous autres Hopkins. Mais le fait est qu’il n’est pas tout à fait comme nous. Ce sont ses yeux, en fait, qui sont les plus étranges. D’un rouge carmin. La vérité, nous ne l’avons sue qu’après des nombreuses recherches : c’est quelque chose de peu commun chez les sorciers mais, à la plus grande honte de mon frère, de plus fréquent chez les moldus. Tantale est albinos. Je n’ai pas bien saisi de quoi il s’agissait exactement ; je sais juste qu’il préfère l’ombre à la lumière, que le soleil lui brûle yeux et peau, et qu’il est plus fragile qu’il ne le devrait.

Pourtant… Pourtant Tantale est doté d’un charisme certain. Son physique n’est qu’un bonus pour lui, un moyen parfait de plier autrui à ses quatre volontés. Il a une voix légèrement roque, hypnotisante. Et il ne craint aucun corps à corps, quelque soit la violence dont peu faire preuve son adversaire. Mon frère Tantale n’a jamais craint de faire couler le sang. D’un autre côté, il est très attentif, mon Confident.

Mais Mère.. Mère n’est plus rien depuis plus de trois ans. Si j’ai très mal vécu l’absence de mon père, je crois qu'elle, la 'grande', la divine Sélène Hopkins, bien connue pour sa beauté envoutante et son caractère de feu, l’a encore moins bien supporté. Pire encore, cette mort l’a littéralement détruite. Elle est à présent complètement absente de nos vies, constamment enfermé dans la pièce qui Lui a, durant les dernières années de Sa vie, servit de bureau. Cette dernière nous ayant toujours été interdite, nous ne l’apercevons plus que lorsqu’elle daigne apparaître au dîners.

J’ai été blessée, je l’avoue. Et cette période a été la pire de ma vie. Mais je m’y suis faite. C’est là l’une de mes principales qualités, à mon avis : ma facilité à m’adapter à toutes situations. Je la regarde dorénavant avec un intérêt nouveau. Ce n’est plus l’envie de la voir me regarder comme lorsqu’Il était encore là, qui brille dans mes yeux. C’est une fascination morbide, dépourvue d’inquiétude. Je n’ai plus qu’une question en tête lorsqu’apparaît sa carcasse amaigrie par le chagrin. Quand craquera-t-elle ? »

Hopkins

n

1er Septembre -90.
« Il est rentrée à Poudlard aujourd’hui même, mon frère. Je lui en veux. Il a refusé de m’emmener avec lui, j’ai donc refusé de l’accompagner à la gare King’s Cross. Tout le monde y est, le manoir est presque entièrement vide. Mère est partie sans même poser une dernière fois sur moi ce regard vide d’émotion qui ne la quitte plus avant de partir. Elle n’a pas laissé de recommandation particulière, n’a pas vérifié si j’étais d’accord ou non de rester ici, ne m’a pas dit au revoir avant que la porte ne se ferme derrière eux. Je me suis bêtement précipitée à ma fenêtre pour les regarder disparaître, l’un après l’autre, sur la petite plateforme de sécurité aménagée derrière la maison, à l’abri des regards extérieurs. Ils avaient pris un portoloin. Le plus étrange dans le comportement de mère, c’est que pour ce qui est du confort, elle fait en sorte que nous ne manquions de rien. C’est simplement de son amour qu’elle nous prive. »
[…]
« Serpentard. Je me souviens que ce mot est tombé dans l’indifférence générale. De la part de mère, qui semble vouloir ne plus rien ressentir, et de ma part à moi, qui ne fait pas encore très bien la différence entre ça, les aigles et tous les noms bizarres dont j’ai entendu parler. Pourtant, quand deux mois plus tard à peine, sont arrivées des lettres parlant du caractère bagarreur de mon frère, maman àa réagit. Oui, elle était furieuse. C’était étrange à voir. Tantale enchaîne les frasques, ‘toutes plus viles les unes que les autres’, m’a-t-il confié, non sans une pointe de fierté. Et je me suis demandé. Dans quelle maison irai-je moi, une fois mon tour venu ?
[…] »

n

L’enfance

n

Things unsaid & Confessions – by Kaith. Tome I

Invité

n

certaine personne

n

Hopkins

Qu’attends-tu pour descendre ? J’ai envoyé une bonne dizaine d’Elfes te chercher, il est temps de partir. Je n’ai pas le temps pour tes caprices, tu as intérêt à être prête.

Caitlyn

n

Mais as-tu seulement eu un jour le temps de t’y intéresser maman ? Caprice ou simple résultat de mon éducation, je n’en sais rien… Peut-être attendais-je tout simplement que tu daignes venir me chercher toi-même ?

Caitlyn

Pourquoi ? Pourquoi est-elle comme ça avec moi ? Même toi, tu arrives à lui parler, parfois, sans qu’elle ne te prenne ainsi de haut… Pourquoi pas moi ?

Tu demandes pourquoi ? Mais tu t’es vue, avec elle ? Tu n’acceptes aucune remontrance, te fais rebelle quand elle te voudrait obéissante et calme… tu es capable d’aller à l’encontre de ce en quoi tu crois, uniquement pour la contredire lorsqu’elle a le malheur d’être d’accord avec toi… lui montrer que tu es bien capable de te priver de sa présence. Ou au contraire, d’aller jusqu'au bout d’une idée stupide si elle, est contre. Il m’arrive parfois de me demander où tu caches ton cerveau lorsqu’elle est à proximité. Plutôt que de chercher ce qui peut t’être profitable, tu agis n’importe comment.

n

Caitlyn

n

Je continue ? Tu n’aimes rien de ce qu’elle apprécie, refuses tout ce qu’elle veut t’offrir, te bornes à la voir comme la méchante de l’histoire lorsqu’elle tente une approche. Elle n’est pas si terrible que tu veux le croire… Renfermée, certes… mais pas si méchante. Du moins, pas avec toi. Tu sais pourtant ce que c'est.. tu sais à quel point elle a été brisée de la mort Père. A quel point elle ressent encore cruellement son absence. Et je suis certain que tu l'aimes, et que tout en toi te pousses à essayer de l'épauler de ton mieux. La vérité.. c'est que tu lui en veux, n'est-ce pas? Parce qu'elle n'a pas su voir suffisamment tôt en toi le soutien que tu aurais voulu être? Je ne suis pas dupe, Kaith. Je te vois bien la suivre du regard lorsqu'elle disparaît, lorsqu'elle s'isole encore. Je te vois fixer la porte de cettepièce qui l'empêche de tirer un trait définitif sur le passé. De guérir.

n

Dépêche-toi un peu maintenant. Tu vas finir par nous mettre en retard avec tes bêtises.

« Je suis déprimée de voir ma chambre si vide. J’aime le manoir, malgré la présence –ou la fausse absence- de père, et le quitter me fait mal, quelque part. Comme si à présent, rien ne serait plus pareil. Mais la fin d’une époque signe le début d’une autre… je dois me faire à cette idée, et aux changements à venir ».

Hopkins

Invité

4 - questionnaire du choixpeau magique

Dans quelle maison irez-vous ? Répondez sincèrement à ce questionnaire. Ecrivez tout ce qui vous passe par la tête, donnez un maximum d'informations ! Ce questionnaire nous aide à vous répartir.

Vous trouvez un porte-monnaie rempli de Gallions, qu'en faites vous ?

«

Méfiante comme je le suis, je risque sans doute de le soumettre à une foule de sortilèges divers. Si toutefois je le récupère. Après… je chercherai probablement quelqu’un auprès de qui m’en décharger –ce n’est pas comme si j’avais besoin d‘argent au point de m’attribuer celui des autres

»

Un élève de votre maison vous fait une farce un peu humiliante. Comment réagissez-vous ?

«

Différentes possibilités, selon le ou la concerné, ainsi que la situation dans laquelle je me trouverai à cet instant précis. Je peux se sentir terriblement blessée, s’il s’agit de quelqu’un à qui je tiens. Au point de ne pas savoir comment réagir. Mais je peux également chercher à me venger, histoire d’apaiser, au moins, le sentiment de trahison. Dans d’autres cas, et s l’on attend un coup d’éclat de ma part, plus particulièrement, je peux également choisir d’en rire. Juste parce que je n’aime pas qu’on anticipe mes réactions

»

Quel serait votre cours favori et pourquoi ?

«

Les potions. Pour la complexité des mélanges, leur utilité pour tout ce qui concerne le domaine de la médicomagie, de façon spécifique. Et puis les Sortilèges, qui offrent de multiples possibilités, qu’il s’agisse d’offense ou de défense

»

Vous avez du temps libre, que faites-vous ?

«

Je m’efforcerai d’avancer mes cours et mes devoirs, c’est sûr. Ou peut-être en profiterai-je pour faire quelques tours du terrain de quidditch en balai.

»

Vous êtes à la bibliothèque, qu’empruntez-vous comme livre ?

«

Des livres d’histoire, non pas parce que c’est la matière qui me plait le plus, mais parce qu’il est toujours plus intéressant de choisir cela qu’autre chose, durant les pauses. Sinon, sûrement un livre de Sortilèges

»

Votre lieu préféré à Poudlard et pourquoi ?

«

Les tours, le soir de préférence. Parce que la vue y est magnifique. Et la pénombre imperméable, lorsque la lune accepte de disparaître

»

Si vous deviez n'en avoir qu'un seul, quel objet magique aimeriez vous posséder ?

«

Une cape d’invisibilité. Pour satisfaire ma légendaire curiosité. Ou tout simplement, n’avoir de compte à rendre à personne s’il me prenait l’envie de partir

»

Si vous remarquez qu'un élève se comporte bizarrement ces derniers temps, le suiveriez-vous pour savoir ce qu'il manigance, au risque de vous faire prendre ? Pourquoi ?

«

Pourquoi pas ? Si la curiosité –ou mon frère- s’en mêle. Mais il faudrait tout de même que l’élève en question ait une particularité quelconque... quelque chose qui me prouverait l’intérêt que je pourrais trouver à le suivre

»

Comment considérez vous Albus Dumbledore, directeur de Poudlard ?

Est-ce une bonne chose qu'il soit à la tête de cette si prestigieuse école ?

«

Je n’ai rien contre lui. Mais rien non plus pour lui. A vrai dire, l’école me semble tourner sans trop de difficultés en sa présence ; Mais la question ne se pose plus, après tout. Puisqu’Ombrage à repris le relais et que sa manière de faire est toute autre

»

Pensez-vous que les enfants de Moldus méritent d'étudier à Poudlard ?

«

Franchement, leur présence ne m'importe pas plus que cela. Un sorcier peut-il vraiment être recalé sous prétexte qu’il n’est pas de sang-pur ? De toute façon, la sagesse veut que toute personne dotée de pouvoirs aie la possibilité d’apprendre à s’en servir, et à les maîtrise, de sorte d’éviter toute catastrophe

»

5 - hors-jeu

COMMENT AVEZ-VOUS DECOUVERT LE FORUM ?

NOMBRE DE LIGNES DE RP EN MOYENNE ?

EXPÉRIENCE RPG :

CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR :

EXEMPLE DE RP SUR UN AUTRE FORUM :

Invité

Contexte du RP choisi :
- Héro : Harrison Wensfield (Serdaigle, 6ème année); accompagné de sa cavalière dite "Pinguy" ou "Miss Pingouin", dans la mesure où il ne connaît pas sa véritable identité.
- Post tiré d'un topic "Bal masqué" assez spécial ^^.
- à savoir : les déguisements ont été imposés par les préfets, organisateurs du Bal. Harrison est en Boursouf.

[En deux parties parce qu'un peu long]

***

Bien. Pour un début, évidemment, on pouvait dire que c’était bien. Voir même excellent, d’ailleurs, si l’on comptait la surprise qu’avaient créé les déguisements ! L’effervescence était palpable, et les discussions allaient bon train. Harrison en avait au moins démasqué quelques-uns : Anshan, cintrée dans une dans une tenue de moine pour le moins étrange, May, dans une tenue de pom pom girl –mais là il avait eu une avance, puisqu’ils en avaient parlé un peu avant le bal.. Le Troll croisé un peu plus tôt qui, il en était sûr, cachait certainement son homme de Cro-Magnon préféré. Pour l’instant, le ton était réellement agréable. Les valses s’enchaînaient, incluant un côté très technique, ce qui poussa Harrison à se questionner. S’il était un habitué –contraint et forcé, mais bon.. !- de ce genre de danse, il savait que d’autres les considéraient purement et simplement comme terriblement ennuyeuses. D’autant qu’il était tombé sur une excellente danseuse, ce qui n’était certainement pas le cas de tous.. Etait-ce réellement le style de musiques appropriées à une fête digne de ce nom ?

Il coula un regard curieux en direction de l’orchestre. Son petit pingouin et lui s’en étaient rapprochés au fur et à mesure, et il pouvait à présent distinguer les visages des musiciens. La pianiste, il la connaissait. Méliss Elstrom, une jolie blonde dont il avait fait la connaissance deux ans plus tôt. Elle avait un talent certain au piano –son instrument de prédilection-, et il ne fut pas étonné de la trouver là. Elle avait eu l’occasion de lui proposer de devenir membre du groupe qu’elle avait formé avec quelques amis, et bien que la proposition fut assez tentante.. il avait refusé. La raison était simple : ils n’avaient absolument pas le même style. Harrison privilégiait, de préférence, les sons qui donnaient.. du peps à une fête. Et puis cette fille était de son milieu social, et donc, par définition, coincée et « chianteusement-ennuyeuse ». Elle était adorable avec ses airs de sainte-nitouche. Mais une simple tentative d’approche suffisait à révéler son caractère de petite peste capricieuse. Mais le Serdaigle avait l’habitude des pestes, après tout. Du coup, il pouvait se permettre de dire qu’il… l’aimait bien. Et le lui rendait, d’ailleurs.

Lorsque les notes s’atténuèrent un peu, le rire de miss Pinguin se fit entendre, aussi léger et raffiné qu’elle-même, il le devinait, l’était sans doute. Elle semblait satisfaite, ce qui fit plaisir au jeune homme.

« Je suis agréablement surprise, tu es doué. Ton talent de danseur se limite-t-il à la valse ou connais-tu d’autres danses ? »

Elle le fixait de ses yeux étranges, au cœur desquels les pupilles, agrandies et brillant d’amusement, semblaient prendre tout l’espace ; l’absence de blanc déstabilisa un instant Harrison. Elle lui adressa le salut qu’exigeaient les convenances et, en échange, il posa un léger baiser sur les doigts fins que lui laissaient imaginer le toucher de sa main.

-

Si je connais d’autres danses ?, demanda-t-il en se grattant légèrement menton, feintant la réflexion. Eh bien.. je dirais que je ne saurais danser qu’autre chose, si ma famille me l’avait permis. Vraiment, les valses ne sont pas ma grande passion. (Son ton s’était fait amusé, et il avait volontairement appuyé sur le « qu’ »). Mais parler… est une chose. Il me faudrait plutôt prouver mes dires, tu ne penses pas ?

Riant, il lui rattrapa la taille tout d’un coup, faisant tout de même attention à ne pas perdre la délicatesse de ses gestes –quelque chose en lui lui soufflait qu’il n’avait aucune envie d’effaroucher la jeune fille qu’il découvrirait lorsque tomberaient les masques-, et l’attira de nouveau sur la piste. Les chants s’étiraient de façon terriblement agaçante, au final, et il aurait juré que celui qui était actuellement joué était repris pour la troisième fois au moins. Son coup d’œil à Méliss fut cette fois courroucé, mais elle ne le reconnu pas, et répondit en relevant la tête d’un air hautain. Il en leva les yeux au ciel. Enfin ! ce n’était qu’un détail ! De toute façon, il ne voulait que faire ses preuves face à sa cavalière n’est-ce pas ? Alors le fond sonore ne comptait pas. Fredonnant à l’oreille de la jeune fille, en veillant à donner plus d’entrain à cet air ennuyeux –ce qui décalait certaines notes et donnait un effet des plus étranges-, il fit tournoyer sa cavalière sur un rythme imaginaire, sans se soucier du fait qu’ils n’étaient plus du tout en accord avec ceux qui les entouraient. Il ne la lâchait pas des yeux, un air malicieux au visage, et lui fit enchaîner des pas rapides qu’elle n’eut aucun mal à suivre. Un œil extérieur y aurait vu les pas parfaits pour un début de rock, mais il fut bien obligé de calmer leur élan au bout de quelques secondes à peine.

-

C’est que tu t’y prends formidablement bien, toi aussi ! J’apprends donc un détail de plus à ton sujet : tu ne te laisses pas
facilement déstabiliser !

Un large sourire encore scotché aux lèvres –décidément, c’était une habitude !- il lui proposa de reprendre la direction de la longue table qui faisait office de bar. Elle recouvrait la quasi-totalité de l’un des pans de mur de la pièce, ce qui n’était pas peu ! En chemin, il se fit écrabouiller le pied par une abeille-tueuse, mais ne s’en formalisa pas. Une légère grimace déforma tout de même son sourire durant quelques secondes, mais l’abeille s’était déjà retournée vers son cavalier –un lapin rose-, et il haussa les épaules d’un geste nonchalant. Bon, il n’allait pas non plus provoquer une histoire pour si peu. Mais il stoppa en entendant la jeune fille mentionner.. Anne-chtayn ? Ou qu’importe comment cela s’écrivait –il n’arrivait jamais à s’en souvenir-. L’explication complète qui suivit lui permit de se souvenir d’où il avait entendu ce timbre de voix, agréablement chantant. Son inconnue de l’autre soir ! La Cendrillon avec qui il avait partagé un si bon moment, avant qu’ils ne soient brutalement séparés par ses « amies » à lui.. Non, cette soirée là ne s’était vraiment pas achevée comme il l’avait cru.

Il avait arrêté sa progression sans même s’en rendre compte, et il sentit une légère pression sur sa main, qui serrait toujours celle de Pinguy. Mais son regard restait fixé sur cette fille qui l’avait tant intriguée la dernière fois, et une litanie de questions lui envahissait l’esprit. Etait-ce elle ? Rien ne l’assurait. Après tout, elle n’était pas la seule née-moldue –il ne pouvait pas se résoudre à la traiter de « sang-de-bourbe », c’était bien trop dégradant..- de Poudlard.. Mais rares étaient ceux qui exhibaient fièrement cette appartenance, surtout par les temps qui couraient.. Alors.. ?

Invité

Il la fixait plus que nécessaire mais, heureusement ou malheureusement, leurs regards ne se croisèrent pas. Les quelques mots interrogateur soufflés par sa propre cavalière le ramenèrent sur Terre, et il lui adressa un sourire contrit, tentant de s’excuser de son inattention. Ils continuèrent leur progression vers la table, sans autre interruption, et Harrison se chargea de demander deux verres à l’Elfe de Maison. Il ne put s’empêcher, malgré tout, de lui lancer un regard revanchard : c’était celui qui s’obstinait à lui refuser tout alcool, aussi léger soit-il. *Pff.. Crétin*. Enfin.. Bref. Harrison trempa prudemment le bout de sa langue dans le liquide ambré qui tournoyait entre ses mains. Il était certain que quelques plaisantins avaient certainement eu la bonne idée de farces pour pimenter la soirée –et pour cause, n’avait-il pas, lui-même, faillit en être ?-, et les boissons faisaient toujours de bonnes victimes… Autant se montrer prudent. C’était la raison pour laquelle il avait choisit de ne pas prendre l’un des verres déjà servis sur la table, mais d’en commander d’autres. Il attendit tout de même quelques instants, se demandant s’il allait lui pousser des cornes ou autre stupidité du genre, avant d’assurer à sa compagne qu’elle ne courait aucun risque.
Malgré lui, Harrison sentit son regard curieux glisser une nouvelle fois parmi les corps qui évoluaient sur la piste de danse, à la recherche de l’abeille qu’il soupçonnait être sa Cendrillon. Il serait bête de la perdre de vue maintenant ! Evidemment, on aurait pu penser qu’il n’aurait guère eu de mal à dénicher un lapin rose et une abeille.. Pour le moins originaux. Mais allez, vous, essayer de reconnaître quelqu’un, parmi des déguisements plus improbables les uns que les autres ! L’esprit ailleurs, il tenta maladroitement quelques ébauches de conversations, mal à l’aise à cause du silence qu’il imposait à sa « Pinguy »..

Il finit par se rendre compte que les visages convergeaient de façon quasi-unanime vers la « scène » où se tenait l’orchestre. Méliss avait-elle des origines vélanes ignoré ? Il voulait bien admettre qu’elle avait du charme, mais de là à attirer ainsi tous les regards.. Il suivit le mouvement, et fut étonné de voir ce qui se passait en fait. « Son » abeille, celle qu’il n’arrivait pas à dénicher sur la piste, se trouvait là, parlant par-dessus l’oreille de la blonde, et il se permit alors de la détailler du regard. Juste un peu. Son costume était… très coloré ! En fait, il se rendit compte qu’elle portait entièrement les couleurs de sa maison –s’il ne faisait pas erreur sur la personne, du moins-, du bandeau noir aux chaussures jaunes. Le résultat était flashy, mais vraiment amusant, et lui allait surtout à merveille. Et pourtant, une fois l’étonnement passé, Harrison ressentit une pincée.. d’agacement. Dont il ne chercha pas à comprendre la raison, bien que sa conscience lui souffle obstinément que le regard fixe d’une cuvette de toilette sur « Sa » Cendrillon y était sans doute pour quelque chose. Il avait d’ailleurs très envie d’aller aider cette crétine de cuvette à détourner le regard puisqu’elle n’en semblait pas capable d'elle-même, mais deux choses le retinrent. La première, était qu’il n’était pas en droit de considérer cette fille comme plus qu’une connaissance –quoiqu’il puisse lui-même en penser, il ne connaissait même pas son prénom !-. La deuxième.. était la substance marron terriblement douteuse qui ornait la tronche de Cuvette-Boy. Beurk. Un éclat blond lui accrocha de nouveau le regard, et il vit Méliss quitter la scène, son regard trahissant son état d’esprit. Elle était littéralement furieuse.
Deux secondes plus tard, c’était tout l’orchestre qui la suivait, et Harrison retint l’un des musiciens par le bras, étonné. L’autre n’eut apparemment pas de mal à le reconnaître –ils partageaient le même dortoir après tout.

-

Hey, mec. Il se passe quoi avec l’orchestre ?

Son vis à vis fit un signe du menton en direction de Son inconnue, qui était maintenant assise au piano.

-

Il se passe que l’autre, là, vient de nous réclamer la place. Elle nous a pas vraiment laissé le choix en fait. A la base j’étais pas contre –ras-le-bol de jouer les compo’ ennuyeuses de Méliss…-… Mais elle a commencé à parler de trucs moldus et tu sais bien c’que j’en pense, moi, de tout ça.

Il semblait franchement révolté, et Harrison comprit immédiatement pourquoi. Sean avait.. ce côté pro-sang pur absolument insupportable.

-

Oh ça va, tu vas pas recommencer à me bassiner avec tes trucs de sangs indigne et chais plus quoi hein ? T’sais bien que j’adhère pas.

Il lui lâcha le bras, sourcil froncés. Ce que ce crétin pouvait être agaçant avec ces histoires ! Ils s’entendaient bien, en général, mais comme avec la plupart de sang pur de sa connaissance, la question de la hiérarchie des sangs était devenue taboue. Parce que source de conflit.

-

Harrison… (le musicien -un bassiste, en l'occurence- s’était rapproché, et murmurait pratiquement, à présent). Fais pas l’idiot ok ? Je t’aime bien mais.. tu sais bien qu’il se trame « des choses » dehors, et si t’es pas avec nous, ça va salement barder pour toi.. Je comprends pas. T’es un sang pur toi, t’a rien à craindre ! Alors pourquoi tu casses la tête à essayer de comprendre des gens comme ça ?

Son ton s’était fait méprisant, et il rajouta rapidement un "Si tu te trompes de camp, je n'pourrai rien pour toi. Penses-y", accompagné d'un regard entendu. Le brun fit un geste agacé pour lui faire comprendre que ce n’était pas le moment d’en parler. Bon sang ! Ce nul venait de le griller en plus, en l’appelant par son prénom.. Avec tout ça, il n’avait fait que vaguement attention au fait que l’abeille blonde avait pris la parole. Les élèves commençaient à s’impatienter –la musique était stoppée depuis trop longtemps au goût de tous-, mais il l’entendit proposer à ceux qui sauraient jouer d’un instrument moldu.. De la rejoindre. Ces quelques mots captèrent immédiatement l’attention d’Harrison. Il fallait dire qu’il y avait cette guitare, qui lui faisait de l’œil depuis tout à l’heure.. Il était habitué à cette scène, à ce « public », et des souvenirs d’instants de ce genre, partagés avec Dakota le plus souvent, lui tirèrent un sourire rêveur. Et puis… Il y avait aussi le fait qu’il avait là l’occasion de jouer avec Son Inconnue. Et ce n’était pas négligeable…

La première à rejoindre la nouvelle pianiste portait un déguisement d’éléphant, dont elle enleva les pièces l’une après l’autre, en quelques secondes, avant de s’installer derrière le micro. Data ! Dire qu’il avait été incapable de la reconnaître plus tôt ! Quelques autres élèves suivirent, remplissant peu à peu la scène, et il hésita.. Abandonner là sa cavalière lui semblait incongru.. Mais Elle s’était remise à jouer, et il n’arrivait pas à se concentrer sur quelqu’un d’autre. Il sentait, tout près un regard bien connu, insistant, et devina plus qu’il ne le vit l’étonnement de Maëlis. Elle le regarda, tourna le regard vers la scène, puis à nouveau vers lui, l’air de demander ce qu’il faisait encore là.. Il avala d’une traite le reste de son verre et le tritura le bord, gêné, tandis qu’il se tournait vers sa cavalière.

-

Pardonne-moi de m’éclipser si vite.. C’est plus fort que moi, je serais incapable de résister à sa proposition.. de jouer..

Il espérait sincèrement qu’elle ne le prendrait pas mal. Mais ignorant celle qu’elle était, derrière l’adorable masque qu’elle portait, il était incapable d’anticiper la façon dont elle réagirait..

-

J’ai passé de meilleurs moments que ce à quoi je m’étais attendu, en tout cas, et ta présence y es certainement pour beaucoup (Il lui adressa un clin d’œil amusé) En espérant ne pas manquer l’instant où tu feras tomber le masque !

Et juste à ce moment…

Bien le bonsoir , Mr Boursoufle, j'espère que vous passez une agréable soirée en compagnie de cette charmante pinguine.

"

Karkaroff ! Il ne l’avait pas reconnu, apparemment… Harrison lui répondit par un sourire en coin.

-

Sans problème Igorus. Tu tombes bien, d’ailleurs… Je m’en voulais de l’abandonner ainsi.

Il lui envoya une tape amicale sur l’épaule, fit une dernière courbette à la jeune fille, et disparu derrière la porte d’une salle de classe désertée, pour se débarrasser de la partie gonflée de son déguisement (très peu pratique pour jouer, ça). Sa main buta contre un parchemin froissé, qu’il avait fourré à la va-vite dans sa poche quelques jours plus tôt, et il n’eut pas besoin de le déplier pour savoir exactement ce qui y était inscrit. C’était ce que l’on pourrait communément qualifier d’ « avis de recherche ». Il l’avait trouvé sur le panneau d’annonce, dans le hall.. Bonne surprise que voila : elle voulait le revoir.

Il se dépêcha de quitter la salle, abandonnant son costume –sans remord- dans un coin (sans oublier de se jurer qu’il viendrait le chercher dès la soirée terminée.. évidemment) et se frayait enfin un chemin parmi les élèves qui, déjà, se déhanchaient sur une musique bien plus attrayante. Dakota tourna la tête dans sa direction. Sûre d’elle, elle avait déjà pris la relève au chant, de cette voix cristalline qui lui était propre, et lui tendit la guitare électrique, accompagnée d’un clin d’œil que le Serdaigle lui rendit.

Chanter et jouer avec elle lui semblait si.. naturel. Et de l’autre côté, la compagnie de Son Inconnue était également un réel plaisir. Il reconnu certaines des chansons que la Poufsouffle lui avait désigné, sur la liste qu’elle lui avait donné lorsqu’ils s’étaient rencontrés, et ne tarda donc pas à entonner les secondes voix lorsque c’était nécessaire, ajoutant également son timbre grave, légèrement voilé sur les refrains.

Et bin ça c'est de la fiche ^_^
Bienvenue mam'zelle !
Serdy, serdy ... siouplait =P

Je n'ai vraiment jamais compris pourquoi les gens devaient poster leur fiche en 50 fois alors qu'elle entrait très bien en un voir deux post grand maximum O.o Quel est l'intérêt ? xD

Enfin bref, même si je ne suis pas adepte de ce genre de présentation, je te souhaite tout de même la bienvenue (je suis gentil hein xD).

Bienvenue Caitlyn :-)
Très jolie fiche, magnifique présentation, c'est agréable à lire ! ;-)
(Fred ; Non, ça ne tient justement pas en un post,
et puis c'est encore mieux comme ça, c'est plus clair ^^)

SERDAIGLE, 5ÈME ANNÉE

Invité

Merci ^^