Qui a peur du noir ? Franchement qui a peur de cette maudit couleur qui chaque nuit vous enveloppe dans un monde totalement différent de celui du jour. Qui a peur du noir ne peut pas vivre la nuit, non ? Oui c'est exact, voila pourquoi moi Cristal Greyback j'aime la nuit. La nuit m'offre un sentiment de réconfort comme si bizarrement je me trouvais dans un autre espace temps, un autre univers, un endroit ou être populaire ou puissant n'existe pas, la seul existence et cette couleur, le noir. La nuit tout est frayeur et angoisse mais le jour est aussi cruel que la nuit enfin je le pense. Voila pourquoi je me retrouvais au beau milieu du parc à l'heure où tout le monde est déjà dans les bras de Morphée à rêver de tout et de rien ou de rien et de tout, après tout les rêves sont un endroit où est possible mais aussi impossible. La nuit était le moment où tout le monde pense a dormir, pas moi, je préfère me balader dans le parc à la lueur de la grande lune cherchant des réponses à des questions ou juste cherchant un endroit où m'assoir jusqu'à une heure interminable pour attendre que la fatigue veuille m'emporter, à ce moment là je fais demi-tour et je vais me coucher. Mais ce soir là aucune de ses deux envies n'étaient à l'heure du jour, non aucune des deux. J'avais juste envie de marcher loin de Poudlard, m’éloignant de la foule permanente qui grouillait dans les couloirs ou dans la salle commune de Serpentard. Il y avait bien entendu d'autres endroits que le dehors, mais les autres endroits était a mon goût trop accueillant, chaleureux, et souvent dans ses endroits on trouvait déjà des personnes parlant ou attendant que le temps passe. Alors qu'ici dans le parc personne n'était là, personne, pas de bruit, juste celui de l'eau du lac noir, et les bruits inquiétants mais tellement intriguants de la forêt interdite. J'étais tout près de l'entrée de celle-ci quand je décidais de m'arrêter entendant derrière moi un bruit de pas. Hagrid aparament était aussi de sortie.

- Que fait tu dehors a cette heure ?

- J'ai oublié ma veste au bord du lac, avant le repas je viens la chercher.

- Mais ici tu es a la lisière de la forêt interdite !

- Au mince j'ai dû m'égarer. Je vais allumer ma baguette je verrais mieux ! Merci bonne soirée.

Je sortis donc ma baguette de ma poche tandis que dans ma tête les pires jurons sortaient à outrance contre le garde chasse pour avoir déranger mon moment de solitude au clair de lune. Baguette à la main j'avançais vers le lac noir comme si ma veste était vraiment à ses bords. Arrivé au bord de celui-ci je me retournai pour essayer d'apercevoir la lanterne de Hagrid qui s'était engouffré dans la lisière de la forêt, mais je ne vis rien. J'éteignis donc ma baguette avant de contourner le lac pour arriver enfin de l'autre côté. J'étais devant une autre entrée de la forêt regardant à l'intérieur je ne vis que les premiers mètres avant que les autres ne s'engouffrent dans un noir profond. La seule vision que j'avais était quelques grands arbres, droits et plutôt gros, et plusieurs buissons dont aucun bruit ne sortait. Je pensais qu'à l'entrée de cette forêt les bêtes ne s'y aventuraient pas et de toute façon en venant à la lisière ils seraient en relation avec les sorciers de tous âges et connaissant quelque énergumène de première année les pauvres ne seraient pas en sécurité, même tout le contraire.

* Et s'y j'entrais dans la forêt ? Personne ne pourrait me déranger la de dans non ? Oui mais Hagrid s'y balade ... Enfin il est de l'autre coté et puis dès que j'entends des bruits de pas Hop ! je me faufilais derrière un arbre et s'il me voie je raconte encore des sottises espérant qu'il ne me gonfle pas trop ! *

Et me voici entrant dans la forêt interdite à pas de loup. Plus j'avançais dans cette dance nature plus je me sentais seule et en tranquille confiance. Mais plus je me dirigeais vers cette sorte de clairière plus je me sentais suivie de près. Peut-être quelqu'un d'autre qui s'aventurait aussi dans la forêt ou juste une bestiole qui n'avait trouvé que moi comme proie. Enfin cela ne m'empêchait pas de continuer à avancer à l'intérieur de la forêt, ne sachant même plus d'où j'étais venue. Entrant dans cette petite clairière je levais la tête regardant le seul rayon de lumière de la nuit, la lune. Elle était énorme ce soir la, elle prenait toute la lumière des étoiles me donnant une petite vision de ce qu'il m'entourait, une forêt simplement. Le silence s'était réinstallé sur cet endroit et bizarrement la sorte de présence que j'avais crue être à mes côté s'était volatilisée. Mais la lumière s'approchant de moi, elle, n'était pas imaginaire ...