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Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées |
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Sujet: Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées Mar 30 Déc 2008 - 3:37 |
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1 - carte d'identité
- NOM :
Senior Fairy
- PRÉNOM(S) :
Candy Aliya
- ÂGE/ANNÉE :
17 ans, dernièere année 2 - role-play( Je développe en chapitres, c'est plus beau en lecture et plus simple pour moi.) C h a p t e r 2 « Pour exercer sa profession de fée, il faut avoir un permis.» Octobre,
Wendy – « Tu devrais aller le voir, il en serait heureux.» La Fée – « Pourquoi n’y vas-tu pas, toi? » Wendy – « Je… » La Fée – « Tu vois, toi non plus, tu ne veux pas. » Wendy – « Il y a une différence entre… » La Fée – « Non, la folie reste et demeure la folie . »
Un dialogue banal, portant la rancœur d’une femme et la tristesse d’une autre. La grande tendis la main vers la jeune, d'un geste incroyable doux, pour caresser avec douleur sa joue de glace. À ce contact, elle eut un soubresaut, se reculant avec rapidité, brûlée par le plus cruel des feux ; l’amour. Et les deux s’écartèrent, tête base, en sachant pertinemment qu’il n’y avait que deux blessés sur le champ de bataille, alors même que la guerre n’était pas commencée. Elles étaient des rescapées, les fugitives d’un sentiment aussi dévastateur que milles canons. Les obus avaient détruis leur cœur, les armes, anéantis l’étincelle. Il ne restait d’elles que des épaves , de vulgaires squelettes qu’on avait oubliés d’enterrer. Comment des cadavres, coquilles inanimées et privées d’âme, peuvent-ils s’aider mutuellement? En se détruisant. Tout simplement.
Des années plus tôt...
Il était debout sur la table, ses cheveux lustrés retombant grassement sur ses épaules, dénudées par un tissu revêche quasi-déchiré. Au-dessus d’une longue barbe, dans lequel s’emmagasinait un garde-manger , un sourire cruel s’étirait. Sa main s’élevait dans les airs, fendant l’atmosphère par des mouvements circulaires. Déchirant le silence, perçant le vide. Jusqu’à ce qu’il croise la matière. Les doigts qui tenaient le coutelas fléchirent un moment, avant que le poing ne se serre, redoublant d’effort pour vaincre la résistance qui s’offrait à lui, telle une pure vierge. Un hurlement retentit, mêlé aux rires déments d’un déséquilibré. L’un et l’autre étaient pourtant éloignés, laissant présumer que la chose au centre n’avait plus la force d’exprimer une quelconque émotion. L’homme persistait dans sa crise, arrachant l’arme de l’obstacle pour la plonger de nouveau devant lui. Un nouveau cri, une secousse, des pleurs. Le couteau est-il plus blessant que les larmes de celle qui gémie devant le constat bouleversant de son enfant qui se meurt?
Une masse difforme tomba sur le sol, inerte . À son opposé, une fillette roulée en boule pressait une main sur sa poitrine. Le liquide rougeâtre s’en échappait avec abondance, tel une seconde fontaine de Jouvence, à la fois maudite et empoisonnée . Nul n’y portait la bouche pour y boire goulûment, néanmoins, le précieux fluide se répandant sur le sol, marquant à jamais celui-ci d’une trace sanguinolente. Il coulait de sa bouche, semblait même s’extraire de son regard de jade. On la devinait consciente, bien que son corps déformé par la douleur laissait supposer une souffrance qui dépassait l’entendement humain. Celle qui avait crié s’approcha, retenant de nouveau ses larmes pour baiser la main de l’enfant. Elle déchira le satin de sa robe de soirée- triste nuit pour une princesse - , en fit un gareau qu’elle appliqua sur la blessure. Quelques minutes plus tard, elle atterrissait à St-Mangouste. Sa fille ensanglantée dans ses bras, son mari dingue , évanoui , à ses pieds. L’histoire d’Aliya Candy Sénior Fairy ne faisait que commencer .
*** Elle n’avait gardé aucun souvenir de cet événement, insistant pour ne pas savoir comment son père avait put atterrir à l’asile. Quant à la cicatrice sur sa chair, elle parvint aisément à en faire abstraction, cherchant avant tout à chasser la haine de son esprit. Car c’était la seule marque répréhensible du drame : son dégoût soudain pour les hommes. L’enfant grandit sainement, entourée d’une mère aussi aimante que pâle. Celle-ci la couvait, la protégeait jusqu’à se damner elle-même. Son essence emplissait le cœur de sa fille, son âme omettait sa descente en enfer pour assurer le paradis à celle qui lui avait redonné espoir. Elles parlaient rarement de Peter ; Ali, parce qu’elle le détestait, elle, parce qu’elle l’adorait. Bien vite, il s’avéra que la gamine était un ange, véritable petite fée élevée dans une coquille en sucre. La bonté irradiait de ses traits, ensorcelant les adultes féroces. Elle attirait la sympathie et ce , sans même le vouloir. Elle serait morte le lendemain qu’on l’aurait aussitôt déclarée Sainte, tant ses agissements étaient empreints du désir de choyer les autres. Mais toute bonne chose à une fin.
Wendy commença à dépérir. Son teint autrefois blafard revînt, de même que sa peau aussi translucide que le crystal. Elle mangeait peu, dormait beaucoup. Peut-on mourir de chagrin? Car vivre pour sa fille ne lui suffisait plus, et Ali en prit rapidement conscience. L’enfant n’était alors âgé que de 11 ans et pourtant, pour la première fois depuis longtemps, elle se décida à rendre visite à son géniteur. Pour comprendre, comment une femme pouvait se tuer à travers les larmes, dans le seul désarroi de ne pas être avec l’être aimer. Ce concept était étranger à la gamine, qui ne saisissait pas qu’on puisse adorer un homme, étant conduit indubitablement vers la souffrance. Cette journée-là, donc, elle rentra dans l’hôpital psychiatrique et demanda à voir Peter Senior. On la conduisit dans une petite salle capitonnée, aussi blanche que le lait , où se tenait un homme, les yeux dévastés par une lueur maline que l’on aurait sut identifier. Son père.
Peter - « Je me souviens de toi... »» La Fée – « Je suis... » Peter - « Non, ne dis rien! Je vais trouver .» La Fée – « Ta fille. » Peter - « Mais bordel! T’as rien compris hein! Je voulais trouver ! » La Fée – « Pardon.» Peter - « Ce n’est rien, ce n’est rien... Je me suis emporté. Ma fille, donc? » La Fée – « Oui. » Peter - « Je ne pensais pas que tu viendrais un jour. Non...À dire vrai, je n’ai jamais pensé à toi. » La Fée – « Je ne te dérangerai pas plus longtemps...» Peter - « Attend! Ce n’était pas méchant. Je ne voulais pas t’offusquer. Je suis heureux de te...» La Fée – « Bonjour. » Peter - « Mais je t’ai dis de rester! Putain, t’écoutes jamais quand on te parle? »
La première conversation père-fille qui restera gravée dans sa mémoire. Voyant la crise approcher, deux gardiens ont demandé à Ali de sortir. Lorsque la lourde porte se referma, l’enfant entendit un hurlement. Et alors qu’elle pensait à sa pauvre mère, amoureuse d’un animal aussi dingue que violent, la petite fée se promit de ne jamais être dépendante d’un homme.
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Sujet: Re: Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées Mar 30 Déc 2008 - 3:46 |
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*** L’air embaumait d’une douce senteur, enveloppant les sens et semant pendant un instant le bonheur dans l’esprit de celui qui aspirait une grande goulée. Mais en ce jour-là, il n’était pas nécessaire de bien respirer pour être heureux. Un sourire s’épanouissait sur le visage des invités, comme autant de boutons de roses, et les pupilles brillaient à l’unisson, éclairant une mariée ravissante qui déboulait dans l’allée. On lançait des pétales , l’acclamait. Sa robe immaculée appelait les sens, ses cheveux ténébreux mettaient l’emphase sur la pureté de l’ensemble. Elle étincelait. Debout, près du portail, une adolescente retenait un rictus de dégoût. Sa jupe noire et son corsage la distinguait des autres, habillés dans des couleurs vives, bien que la blondeur de sa toison ne trompait personne. Aliya n’approuvait pas ce mariage. Lorsque la nouvelle avait été annoncée, l’éphèbe avait été la seule à s’interposer. Non pas que la joie de sa mère, nouvellement guérie, lui déplaisait. Mais l’idée d’un homme, dans sa maison, était quelque chose qu’elle acceptait avec difficulté.
Oberon - « Vous dansez ? » La Fée - « Non. » Oberon - « Je vous en prie! J’ai parié que je réussirai à vous faire tournoyer dans mes bras...» La Fée - « Vous perdrez votre pari, alors. » Oberon - « Un si beau visage...» La Fée - « Et si je serais laide? » Oberon - « Pardon? » La Fée - « Vous voudriez danser , si je serais affreuse? Ou vous feriez également un pari, en vous disant brave de danser avec la mocheté ? » Oberon - « Je ne comprend pas ce que...» La Fée - « Si, vous comprenez. »
Et elle l’embrassa. Brutalement. Sauvagement. En prenant sa main, pour la glisser sur ses fesses. Le jeunot, au comble de l’incompréhension au début, ne se fît néanmoins pas attendre pour réagir, glissant son autre dextre sur le bras de la jeune femme. Au même moment, elle donna un violent coup de pied sur sa jambe, avant de s’écrier:
La Fée - « Au viol! Ce type a tenté de m’agresser ! »
Aliya venait de découvrir un nouveau jeu. Elle n’avait que 14 ans, lorsqu’elle comprit qu’il était aisé de manipuler la gente masculine, pour ensuite les humilier. Elle varia les stratèges, trouva d’autres idées. Pour devenir une véritable tigresse, n’ayant guère peur des mots ou des gestes. Dans ses projets de haine, elle perdit tout respect pour son corps . Mais de ça, elle s’en foutait déjà. La Fée avait déployé ses ailes, pour quitter à jamais le royaume.
Dernière édition par Aliya S.Fairy le Mar 30 Déc 2008 - 6:52, édité 1 fois
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Sujet: Re: Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées Mar 30 Déc 2008 - 3:48 |
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Charles - « Tu es belle. Jeune. Plus tard, tu regretteras ce que tu fais présentement. » La Fée - « Lâche-moi, espèce de taré ! » Charles - « Je pourrais t’amener de force avec moi, si je le voudrais. » La Fée - « J’hurlerais. »
L’ombre d’un morceau de bois vint chatouiller le cou de l’arrogante, alors qu’elle déglutissait avec difficulté, fixant les yeux de son bourreaux. Le jeu tournait mal, très mal. Un sorcier. Dans un bistrot moldu. Qui semblait connaître son identité, sa nature...sa haine. Bon sang, que lui voulait-il ?
Charles - « Tu as peur? » La Fée - « Non. » Charles - « Tu devrais. C’est le but de la manœuvre. » La Fée - « M’effrayer? » Charles - « Je... Merde. »
La lâchant brutalement, l’homme regarda autour de lui. Les clients bavassaient tranquillement, en sirotant leurs cafés. N’est-ce pas connu que l’humain ne voit que ce qu’il désire apercevoir ? Troublée, massant avec une grimace son poignet, Ali chercha à comprendre ce revirement de situation. Ou la situation, tout court.
La Fée - « Dégage, sinon, mon père qui travaille à Azkaban risque d’être très en colère. » Charles - « Ton père est dingue, et est enfermé dans une asile. » La Fée - « Bordel! Mais qui est-tu, à la fin? » Charles - « Tu m’as toujours intrigué, Ali...» La Fée - « Dégénéré. » Charles - « Je finissais ma dernière année à Poudlard lorsque tu as fréquenté mon frangin. » La Fée - « Son nom? » Charles - « Nike. Tu as simulé d’être enceinte, le rendant livide pendant toutes les vacances. Très original, comme coup, cela dit. J’ai cherché pendant longtemps tes motivations pour ainsi faire du mal à tous ceux qui croisaient ta route... » La Fée - « Et tu as trouvé, Mr. Inspecteur? » Charles - « Je crois. » La Fée - « Pourquoi es-tu ici, alors? » Charles - « Tu n’es pas la seule a apprécier la musique. Quand je t’ai vu...» La Fée - « Tu me désirais. » Charles - « Aliya... Tu n’es pas une marchandise. »
Il la contourna, une moue semi-dégoûtée aux lèvres, alors qu’il dévisageait avec pitié celle qui lui faisait face. Le regard d’envie qu’il lui jeta malgré lui n’échappa néanmoins pas à l’adolescente, qui se sentait trahie par son corps, alors qu’elle dérivait dans ses pensées pour chercher un sens à cette conversation. En une enjambée, elle fût près de lui, ses lèvres près des siennes.
La Fée - « Ose dire que tu n’es pas comme tous les hommes, que tu n’a pas envie de m’avoir. » Charles - « Peut-être. Mais pas de cette manière.» La Fée - « Alors tu es gay. » Charles - « Demain soir, Tendy Palace. Soit là vers vingt-deux heures. »
Un clin d’œil, alors qu’Il s’éloignait d’un pas lent, laissant la jeune fille encore plus confuse qu’elle ne l’était déjà. Alors, avec cette même lourdeur, elle se laissa tomber près du piano, replongeant presque aussitôt dans les délices de la musique. `
*** C’était une blague, au début. À chaque rendez-vous, elle cherchait à le comprendre, pour mieux le détruire en final . Mais à chaque fois, elle revenait chez elle complètement déroutée. Quant à lui, il tombait sous le charme, comme tous les autres. Avec davantage de prudence, néanmoins. Il abhorrait cette manière qu’elle avait de draguer, de s’habiller comme si elle était une prostituée, et de parler de sexe comme on discute du dernier film en vue. Ses manières de fonctionner déstabilisait Aliya, habitué à l’orgueil des hommes ; il refusait de coucher avec elle, à son grand désarroi. Pourquoi ne cédait-il pas ? Elle prit d’abord cette annonce comme une insulte personnelle, pensant qu’elle n’était pas assez jolie. Ce qui lui paraissait absurde, vu ceux qui avaient déjà goûté sa chair. Les vacances touchaient bientôt à leur fin, au grand malheur d’Ali, qui n’arrivait toujours pas à saisir l’agissement de Charles. Les adieux furent brefs , couronnés d’un baiser sur chaque joue. Lorsque l’adolescente monta dans le train cette année-là, elle sentit que le contrôle qu’elle avait jadis possédé glissait sur sa peau pour rejoindre les méandres du passé. La vie à Poudlard débuta, la laissant froide quant à ses anciennes habitudes. Elle réfléchissait énormément, passant son temps libre à chercher ce qui clochait chez elle, pour que le prince la rejette ainsi. Et son tourment grandit, jusqu’à l’arrivé d’une lettre, en novembre:
Cher Ali. Pardonne-moi d’abord les mois que j’ai pris avant de t’envoyer cette missive...J’avais besoin de temps, pour penser à notre relation. Si je peux utiliser ce mot, sans t’effaroucher... Car pour toi, j’étais sans doute un jeu, cette été, pas vrai? J’ai honte d’être une de tes nouvelles victimes, et encore plus de cette lettre, que je t’écris. Je m’étais promis, pourtant, de ne jamais tomber sous ton charme. Nous savons tous les deux combien de fois j’ai dus partir, alors que tu cherchais à m’envouter . Désolé, si je t’ai troublée. Mais je connaissais tes techniques, je ne voulais pas m’y perdre... Tu me dégoûtais, au départ. Comment pouvais-je comprendre qu’une gamine donnait son corps si aisément, sans connaître le sens de ses gestes? Tu me faisais pitié, je te trouvais bien immature et écervelée. Voilà pourquoi je t’avais donné ce premier rendez-vous. Les choses ont dégénérées, pourtant. Je ne m’y attendais pas... De devenir, moi aussi, comme tous ces idiots avant moi, amoureux de toi. À la troisième soirée, tu voulais déjà sauté une étape. Bon sang, ça été si difficile de t’éloigner de moi! Je te désirais Ali, mais je me détestais en même temps. De vouloir à ce point une enfant, qui ne connait même pas l’amour. Alors j’ai décidé de t’aider. Mais pour cela, je devais saisir pourquoi tu agissais ainsi...Je n’ai pas réussi . Pourquoi dois-tu être si complexe ? Ne pourrais-tu pas être une gamine ordinaire, parlant de petits-copains, de sentiments et du futur ? Non. Il fallait que tu sois un ange qui ne comprend rien à l’enfer, alors même qu’elle s’y trouvait. Tu penses détruire les hommes, Ali, mais tu te détruis toi-même. Et à mon grand malheur... Je t’aime. Follement. Passionnément. Félicitation, Miss. Fairy. Vous avez gagné votre jeu.
Charles.
Les mots initiaux la frappèrent. Gamine. Comment pouvait-il dire une telle chose, alors qu’Ils n’avaient que 4 ans de différence? Mais la suite de la lettre l’anéantie, lui faisant remettre en question certains points de son existence. Pour la première fois, elle songea à l’amour. Et lorsque vint les vacances de Noël, le bistrot fut sa première destination. Elle le retrouva, assis sur un tabouret, un violon dans une main et un archer dans la seconde. Ils s’aperçurent, se regardèrent en silence. Ali sentit ses joues s’empourprer, lorsqu’il lâcha l’instrument pour saisir son bras. La crainte de se faire rejeter se fit forte, la haine et l’amour tambourinèrent à l’unisson dans son coeur. Docile, elle le suivit. Ils atteignirent un immeuble qu’elle connaissait bien, sa poitrine se serra. La porte était à peine poussée lorsqu’il posa ses lèvres sur les siennes, l’embrassant passionnément. Elle désigna le lit, pensant obtenir enfin ce qu’elle voulait depuis si longtemps. Or, plutôt que de l’y pousser, Charles se recula, soudain paniqué. Il serra les poings, mesura la situation. L’homme ne fonctionne pourtant pas ainsi, et ce fut au prix d’un effort immense qu’il se ressaisit , s’approchant doucement de l’oreille de la fée pour murmurer :
Charles - « Un jour Ali...quand tu seras prête. » La Fée - « Je le suis. » Charles - « Non.»
La conversation était close. Il mourrut un an plus tard, laissant la belle avec une rage grandissante. Son caractère revint, davantage terrible, nourrit par une haine dévastatrice envers la vie et le bonheur. La fée avait perdu ses ailes...et à défaut de rejoindre le ciel, elle comptait bien faire subir l'enfer à tous les hommes.
3 - questionnaire du choixpeau• 1) Vous trouvez un porte-monnaie rempli de Gallions, qu'en faites vous ? Je le cache dans la poche de ma jupe.
• 2) Un élève de votre maison vous fait une farce un peu humiliante. Comment réagissez vous ? Je me venge. Les hommes ont certaines faiblesses qui sont faciles à utiliser...
• 3) Quel serait votre cours favori et pourquoi ? Sortilège..Pour ensorceller les autres.
• 4) Vous avez du temps libre, que faites vous ? Je drague.
• 5) Vous êtes à la bibliothèque, qu’empruntez-vous comme livre ? Et si c'était vrai... Chacun ses caprices.
• 6) Votre lieu préféré à Poudlard et pourquoi ? Le lac... C'est le seul lieu où je peux songer à Lui.
• 7) Si vous deviez n'en avoir qu'un seul, quel objet magique peu ordinaire aimeriez vous posséder ? : Un piano ensorcellé.
• 8) Si vous remarquez qu'un élève se comporte bizarrement ces derniers temps, aimeriez vous savoir ce qu'il manigance, allant jusqu'à le suivre ? Je ferais pire que le suivre.
• 9) Comment consiérez vous Albus Dumbledore, directeur de Poudlard ? Est-ce une bonne chose qu'il soit à la tête de cette si prestigieuse école ? On s'en fout, c'est un vieux, de toute façon.
• 10) Très franchement, pensez-vous que les enfants de Moldus méritent d'étudier à Poudlard ? Tout dépend de leur sexe...
Dernière édition par Aliya S.Fairy le Mar 30 Déc 2008 - 6:57, édité 1 fois
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Drago Malefoy
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Sujet: Re: Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées Mar 30 Déc 2008 - 4:02 |
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Et bah ! Bravo pour ta fiche de qualité ! Même si elle est assez osé sur certain bord (Mais j'aime les gens qui osent =P)^^ Mais bon ! N'oublies pas qu'à Poudlard tout ce qui est alcool, cigarettes et autres (j'entends par autres certaines tournures de rp ^^) ne sont pas tolérés =) Mais je pense que tu le sais ! Donc je peux te repartir, et je crois savoir ou ton personnage pourra le mieux se développer ..
Serpentard 7eme année
Je compte sur toi pour mettre un avatar dans les normes le plus vite possible et avant tout rp ! Bienvenue sur Hogwarts et bon jeu parmi nous ^^
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Sujet: Re: Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées Mar 30 Déc 2008 - 4:08 |
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xDD J'fais des coupures justement, je n'écris jamais d'scènes, par habitude. Donc pas d'inquétude hein, mon perso est dingue, mais j'ai gardé ma tête. x_x Il manque la partie hors-jeu, je la poste ou pas ? Quant au vava, j'suis en recherche... Mais mon PC bug, alors j'ai beaucoup de difficulté à accéder aux sites d'avatars ^^
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Drago Malefoy
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Sujet: Re: Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées Mar 30 Déc 2008 - 4:14 |
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D'accord ! Mais je préfère prévenir quand même tu comprend =P
Oui tu peux mettre la partie Hors jeu juste après ! Quand a l'avatar il peut attendre demain ^^
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Sujet: Re: Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées Mar 30 Déc 2008 - 4:25 |
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- hors-jeu
- AVATAR :
Britany Snow
- EXEMPLE DE RP :
- Spoiler:
Black-out. On dit que lorsqu’on meurt, notre vie entière se déroule devant nous. Que la vérité se mélange au mensonge, que notre conscience s’éveille, nous faisant remarquer ce qui, jusqu’alors, échappait à notre jugement-oh combien déplorable! Les scènes qui ont marqué notre esprit refassent surface, tourbillonnant dans notre âme comme de la lave en fusion… Ceux qui étaient fous retrouvent leurs sens ; ceux qui étaient normaux pensent devenir fous. Mais ce n’était là que des suppositions, à lesquelles Placid ne pouvait donner aucun confirmation… Car il n’était pas décédé. Simplement évanoui. Il nageait dans les vapes, voguait parmi des souvenirs qui n’auraient jamais dût exister. On déroulait le fil de son existence, alors qu’il aurait simplement dût dormir paisiblement, en attendant que son corps ne retrouve sa contenance. Les cris de ses victimes résonnaient dans sa tête, comme un toscan sonnant à répétition. Ses dernières images se brouillaient ; il se sentait sombrer davantage, dans le passé, le présent, le futur. Les mœurs se confondaient, les valeurs se broyaient dans sa folie, les réminiscences s’étiraient jusqu’à disparaîtrent. La réalité évadait le reste , l’imagination démêlait avec difficulté l’horreur et le quotidien. Une voix lui parvenue. Lointaine. Une dernière pensée. Attraper le couteau. Se venger. Avant qu’il ne tombe dans les bras de Morphée.
Il en sortit quelques secondes plus tard. Avec l’étrange impression que des tonnes pesaient sur lui, l’enfonçaient sous la terre, l’anéantissaient. Son cerveau lui faisait aussi défaut : un brouillard épais semblait avoir remplacé ce qui, auparavant, étaient des images claires et sanglantes. Son nom , son âge…s’il ne fût de cette barbe de quelques jours, qu’il sentait sur son visage, il se serait sans doute questionné sur son sexe. Émotion étrange, dérangeante, que de ne pas savoir qui nous sommes. Il serra les dents, attendit avec espérance que sa personnalité refasse surface, qu’une illumination lui parvienne. Rien. Alors, seulement à ce moment, Placid leva légèrement la tête. Pour constaté qu’une étagère semblait dormir paisiblement sur lui. Autant ne pas la réveiller… Immobile, P. retenait sa respiration. En espérant que cette sensation de plomb partirait, que le sentiment d’être un étranger dans ce corps se dissiperait. C’est bon de rêver. Jusqu’à ce que le cauchemar prenne le relais.
Il se nommait Placid. Cette évidence, tranquillement, se frayait un chemin dans les méandres des souvenirs qui tournoyaient. Un prénom bien cruel… Comment avait-il pût le supporter tant d’années, sans songer à le faire changer? Un sorcier. Ça aussi, c’était un fait. Les éléments dispersés se regroupaient enfin, mais si certaines choses devenaient claires, d’autres restaient floues. Ainsi, il se rappela de son père, homme bon et sympathique, et P. eût un sourire, en se disant qu’il devait sans doute être très chanceux d’avoir un tel géniteur. N’empêche… il restait mélangé. Comment démêler la fiction de ce qui c’est réellement passé? L’adulte était resté trop longtemps allongé… Il allait se lever, repousser l’étagère, lorsque sa main, étendue sur le sol, frôla les contours d’une arme blanche. Que… On cherchait à l’assassiner? Trop tôt. Trop tard. Pour soutirer des conclusions, alors qu’il ignorait jusqu’à sa manière de pensée, précédemment. Délicatement, l’homme souleva l’étagère, avant de l’envoyer valser sur le mur d’à côté.
C’est là qu’il l’aperçût. Celle qui, quelques secondes auparavant, l’observait avec un sourire cruel. Il ne remarqua pas immédiatement l’objet qu’elle tenait entre ses mains, ses yeux étant occupés à la dévisager, de long en large. Un regard de jade, des lèvres de roses. Des cheveux d’ange, une peau de lin. Le serpentard resta un moment debout, un air béat sur sa figure habituellement de glace. On eût dit qu’il pourchassait cette fille qu’il ne l’aurait pas crût. De-même, il ne comprit pas sa présence sur les lieux. Que faisait une si douce perle, dans une bibliothèque, en…pleine nuit? Peut-être étaient-ils des amants secrets? Oui, ça devait être ainsi. Il allait s’approcher, sans davantage de questionnement ni d’hésitation, pour la prendre dans ses bras, lorsqu’il remarqua la chandelle. Un flash. Minuscule. Tout petit. Lui qui rit. Elle qui court. Il baissa la tête, fixa la plancher, déboussolé. Mais qui était-il, bordel? Un homme. Ça, c’était assez certain. D’âge mûr. Ça aussi, il pouvait l’affirmer, sans hésitation. Nommé Placid. Et qui, de toute évidence, connaissait cette jeune femme. Qui ne semblait pas être sa copine, malheureusement. De nouveau, il descendit son regard. Pour apercevoir à nouveau le couteau. Un lien. Faussé. Par la pensée qu’il est bon, et elle, mauvaise. Réflexion stupide. Sauf si on considère que, même amnésique, P. demeure imbu de sa personne.
« Ceci vous appartient sans doute, mademoiselle. »
Il ramasse l’arme, la tendit dans sa direction. Sûr de lui… mais un peu plus idiot, lorsque sa mémoire est absente. L’adulte chercha dans son esprit, tenta de se rappeler l’époque. En vain. 1993? Non. 2000? Sûrement pas…2100? Dans les alentours, sûrement… Alors, pourquoi cette femme trimballait-elle une dague, dans un …château? Et comment avait-il abouti sous un rayon de bouquins poussiéreux? Il leva les yeux vers elle, cherchant une explication. Avant de prendre à nouveau la parole, cherchant posément ses mots :
« Pourriez-vous m’expliquez ce que…euh…je fais ici? »
Manque d’assurance. Pour la première fois de sa vie, P. manquait d’assurance. Mais quoi de plus normal? Comment peut-on être certain de soi lorsqu’on se réveille, coincé sous un étagère, en compagnie d’une fille qui te regarde cruellement, et un couteau? Flash. De-nouveau. Ils allaient se succéder rapidement, dans les prochains jours. Des cris. La souffrance. S’était-il fait torturer par cette femme ? Question sans appel, réponse sans sens. EXPÉRIENCE RPG : 4 ans
- COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? J'ai oublié.
Voilà....Finish, maintenant. Le vava est-il convenable?
Dernière édition par Aliya S.Fairy le Mar 30 Déc 2008 - 5:43, édité 2 fois
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Sujet: Re: Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées Mar 30 Déc 2008 - 5:11 |
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Et euh... WOW! Dommage que tu sois en 7e année et chez les serpents! Bienvenu à toi !
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Sujet: Re: Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées |
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Aliya S.Fairy - Le mal prend des tournures de conte de fées |
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