1 - carte d'identité
- NOM : Hills
- PRÉNOM(S) : Morgan
- ÂGE/ANNÉE : 7 ème année
2 - role-playMorgan Hills était allongée sur son lit. La fenêtre était ouverte, une petite brise lui caressait les joues. Aujourd'hui, elle avait dix sept ans.
Morgan pleurait. En fait, elle ne faisait pas que cela, elle hurlait, sanglotait, sautait, cherchait à griffer. Une rage aveugle embrouillait son esprit. Sa mère tenait fermement son poignet, le souffle court, le visage rougit par la colère et l'effort ; ses ongles s'enfonçaient dans la peau de sa fille, tandis qu'elle la secouait comme un prunier.
-
Idiote ! Abrutie ! Tiens toi tranquille, espèce de petite peste - SILENCE !Mais l'enfant semblait hors de tout contrôle. Les cris de sa mère semblaient seulement redoubler ses efforts pour se débattre et s'enfuir. Pour finir, cette dernière leva son bras libre et lui asséna une claque. Puis elle l'entraîna sans ménagement dans la salle de bain, l'assit de force dans la baignoire et l'arrosa d'eau froide. Cette douche rendit Morgan muette. Elle se tenait là, toute habillée, sous le jet d'eau glacée, dégoulinante de larmes, anéantie.
Quelle était cette injustice? Son esprit de cinq ans n'était pas capable de tout comprendre, mais il saisissait le sens de ce mot : injustice. Elle s'était mise en colère parce que son frère, Oliver, avait jeté son singe en peluche au feu ; elle s'était mise à crier, sa mère était arrivée et l'avait frappée en la traitant de peste. Mais elle n'avait rien fait de mal. Ce n'était pas de sa faute ! La rage quitta son esprit et elle se mit à hoqueter. Une grosse boule se forma dans sa gorge. Il lui sembla qu'elle ne pourrait jamais pardonner à sa mère, qui de toute façon, visiblement, ne l'aimait pas. Ses cris se turent, pour toujours.
Morgan ouvrit les yeux. Elle était toujours là, elle avait dix sept ans. Pourtant, ce sentiment amer, cette boule dans la gorge, les larmes aux yeux, tout cela était là, après tant d'années. Depuis cet incident, à chaque fois qu'elle était en colère, au lieu de crier et de s'énerver, elle versait toutes les larmes de son corps, sanglotait, hoquetait. Elle ne criait plus. Et pourtant elle sentait cette violence en elle, sous la surface, frôler légèrement son esprit, la titiller, et puis rentrer, se taire, et devenir plus forte. Un jour, tout cela exploserait.
Ses rapports avec sa mère n'avaient jamais étés très bon. Dans sa petite enfance, elle l'aimait énormément, l'adulait, tentait de lui plaire par tous les moyens. Mais elle avait toujours été rejetée. Sa mère ne voulait pas d'elle ; toujours froide, sèche, parfois cruelle. Alors la fillette qu'elle était en avait eut assez. Elle avait abandonné la lutte. À présent, le concept maternel lui était étranger. Morgan ignorait ce que c'était que d'être choyée, gâtée, aimée de cette tendresse particulière qu'ont les mères pour leurs filles. Les mots doux, les câlins, les discussions entre femmes, la complicité, elle n'avait pas conscience de tout cela. Elle connaissait la solitude, la débrouillardise, la distance.
Sur ces bases bancales, son caractère ne promettait rien de bon. Elle aurait pu devenir aigre et désagréable, mais ce ne fut pas le cas. Aujourd'hui, ses camarades la connaissent comme quelqu'un de sensible et généreux, bien qu'un peu silencieux et distant. Pourtant, sa vie sociale avant Poudlard n'était pas des plus brillantes.
Morgan rouvrit les yeux. Elle était dans la cour de récréation qu'elle connaissait si bien : les marroniers, les bancs bleus, la grille rouillée, la marelle. Et elle, dans son coin, comme d'habitude. Boulotte. Bizarre. Moche, bête, grosse, méchante ... combien d'adjectifs lui avaient on trouvé? Les enfants avaient si peu d'imagination pour ces choses là. Qu'est ce qui qui clochait chez elle? Même maintenant, elle aurait eut du mal à le dire. Il y avait son physique, d'une part ; mais tous les enfants disgracieux n'étaient pas traités de cette façon. Est ce qu'ils sentaient, d'instinct, qu'il y avait chez elle quelque chose d'anormal? Est ce que les moldus ressentaient ces choses là? Elle avait supplié qu'on la laisse prendre des cours à domicile. Ils en avaient les moyens. Mais non ... toujours non. Cette partie de son passé était si douleureuse que Morgan ne souhaitait pas s'en rappeler. L'effacer de sa mémoire, l'oublier, taire la honte que cela lui évoquait. Mais ce qui lui manquait le plus, c'était la parole. Elle ne racontait jamais ses journées à l'école, pas plus qu'à l'école elle ne racontait ce qui se passait chez elle. Il n'y avait jamais personne pour l'écouter.
Est ce que ce n'était pas un passé amer? Est ce qu'elle pouvait être heureuse? Morgan s'était souvent posé la question du bonheur. Elle n'était pas dépressive, elle n'était pas malheureuse, mais il lui semblait parfois qu'elle avait des blessures qui lui pesaient trop. Comme si il y avait une distance entre elle et le présent : quelque chose qui la tirait vers l'arrière.
Morgan poussa un profond soupir. C'était un portrait bien noir qu'elle tirait d'elle même. Est ce qu'elle n'était pas bien ici? Poudlard avait été son échappatoire. Elle n'était pas très douée en cours, mais elle avait réussi à se faire aimer. Elle avait un petit groupe d'amis, elle était même sortie avec un garçon, en cinquième année. Elle se sentait attachée au château ; c'était un endroit qui lui convenait, qui correspondait à son caractère. Pourquoi se sentait elle si vide? Elle avait peut être un début de réponse. Elle avait dix sept ans et était dans sa septième et dernière année. Une fois partie d'ici, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire. Sa famille ne lui était d'aucun secours ; d'ailleurs elle se doutait qu'à la fin de sa scolarité, le contact serait rompu. Aucune vocation particulière ne l'appelait. Rien, rien, rien ! Ou aller? Pourquoi faire?
Pourtant, il y avait des choses qu'elle aimait. Le crépuscule, le parfum du bois mouillé, le moment ou, après une soirée entre filles, ses amies commençaient à s'assoupir alors qu'elle collait son front contre la vitre et observait la nuit, la sensation qu'elle éprouvait qu'un sort réussi s'échappait de sa baguette, le petit pincement de coeur quand elle recevait une lettre, le plaisir quand un garçon lui disait qu'il l'aimait, la satisfaction quand elle croisait son image dans un miroir et qu'elle se trouvait belle, l'instant précieux ou une amie lui confiait un secret, en ajoutant« il n'y a qu'à toi que je peux le dire », la neige craquant sous ses bottes, le crépitement du feu et sa chaleur réchauffant les joues rougies par le froid du dehors. Elle était heureuse pour toutes ces choses et bien d'autres encore. Elle avait la chance d'être quelqu'un de très simple et lucide, qui savait apprécier chaque instant, malgré une grande douleur intérieure. Franche, sincère, parfois discrète, mais jamais timide ou soumise.
Quand elle était petite, elle ne voyait son père que très rarement. Il travaillait à la banque de Gringott et était très occupé. Elle passait le plus clair de son temps dans sa chambre, dans ce grand appartement spacieux du centre de Londres. Sa tante, qui vivait avec eux, lui apportait ses repas. Parfois Oliver venait lui emprunter un jouet ou la taquiner. Le soir, sa mère venait lui souhaiter une bonne nuit, et leurs rapports en restaient là. Tous étaient sorciers dans sa famille, bien qu'il y ait eut quelques moldus dans ses grands parents. Elle avait grandit dans la magie, qui lui semblait donc être très naturelle ; quand elle s'était mise à voler, à six ans, personne ne s'en était étonné.
3 - questionnaire du choixpeau• 1) Vous trouvez un porte-monnaie rempli de Gallions, qu'en faites vous?
Je n'ai pas vraiment besoin d'argent. Je le donnerais sans doute ... j'en sais rien à vrai dire.
• 2) Un élève de votre maison vous fait une farce un peu humiliante. Comment réagissez vous ?
Tout dépend de la farce et de mon humeur. Mais généralement, quand je suis en colère, je fond en larmes. C'est un tic plutôt gênant.
• 3) Quel serait votre cours favori et pourquoi ?
J'aime beaucoup la métamorphose et les sortilèges. Transformer l'espace autour de moi avec la magie est très amusant.
• 4) Vous avez du temps libre, que faites vous ?
Je discute avec mes amis, dans la salle commune ou dans le parc.
• 5) Vous êtes à la bibliothèque, qu’empruntez-vous comme livre ?
Des romans et des livres de sorts.
• 6) Votre lieu préféré à Poudlard et pourquoi ?
La salle commune est un lieu que j'aime beaucoup pour sa chaleur. Le lac est magnifique également ...
• 7) Si vous deviez n'en avoir qu'un seul, quel objet magique peu ordinaire aimeriez vous posséder ?
Une baguette magique je suppose.
• 8) Si vous remarquez qu'un élève se comporte bizarrement ces derniers
temps, aimeriez vous savoir ce qu'il manigance, allant jusqu'à le
suivre ?
Oui, bien sur. Ce n'est pas grand chose de suivre quelqu'un ; mais si la situation semble dangereuse, j'irai avec une amie.
• 9) Comment considérez vous Albus Dumbledore, directeur
de Poudlard ? Est-ce une bonne chose qu'il soit à la tête de cette si
prestigieuse école ?
Il m'intrigue beaucoup, mais il inspire confiance. À la fois rigolo et très intelligent ... en fait, je pense que c'est le directeur idéal.
• 10) Très franchement, pensez-vous que les enfants de Moldus méritent d'étudier à Poudlard ?
Oui. Si ils ont des pouvoirs magiques, c'est des sorciers pas vrai? J'vois pas ou est le problème, mais bon ...
4 - hors-jeu
- AVATAR : vient de deviantart.
- EXEMPLE DE RP :
http://new-hogwarts.forumactif.com/anciens-rp-f18/peur-pv-drey-t1181.htmJe suis Blaise Dawny.
- EXPÉRIENCE RPG : 1 an.
- COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ?
par affiliation.
Accueil 
