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 Just think about my nightmare. Was it real ?

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Hayley F. Christen
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Hayley F. Christen

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MessageSujet: Just think about my nightmare. Was it real ?   Just think about my nightmare. Was it real ? EmptyJeu 6 Aoû 2009 - 0:53




Just think about my nightmare. Was it real ? Sans_t45 Just think about my nightmare. Was it real ? 011
HAYLEY&THEODORE______


      » Grrrrrr...


    La jeune femme se figea sur place, terrifiée. Un frissons parcouru son échine pendant que la faible lumière qui éclairait le bout de sa baguette tremblait. Lentement, la demoiselle se retourna, faisant attention à ce faire aucun mouvement brusque. Se dessina dans la pénombre une haute silhouette animale. Debout, grand et effrayant. Sa gueule était énorme, retroussée sur des crocs, tous plus tranchant les uns que les autres. Ses pattes se terminaient munies de griffes, brillantes sous la lumière artificielle que produisait le bout de bois dans les mains de la blondinette. Oui, bout de bois, simple bout de bois. La plus puissante des armes entre les mains de la peur ne valait plus rien. La peur .. Un sentiment bien connut pour la plupart des personnes vivant sur cette terre. Un sentiment qui rendait vulnérable le plus grand des prédateurs. Un sentiment que personne ne voulait sentir couler dans ses veines. Un sentiment qui vous figeait sur place. Un sentiment qui vous tuait, d'une manière ou d'une autre. Soit parce que vous vous laissez attraper, soit parce que vous ne supportez plus la pression, trop forte, trop lourde...

    C'était la peur qui traversait le corps de la jeune femme. Son adrénaline monta rapidement et, se retournant violemment, elle courut. Revenait-elle vers le château ? Peut lui importait, elle voulait vivre et ce, le plus longtemps possible. La boule de lumière qui s'échappait de la baguette ne servait à rien, bougeant sans cesse, éclairant devant, puis derrière. Seul lueur dévoilant le chemin, celle de la lune. Pleine, impressionnante dans ce ciel sans nuage. Lune qui répandait d'effrayante ombres sur les troncs des arbres. Morts, sinistres, entourés d'une brume glacée dégageant une odeur morbide. Odeur froide qui se mélangeait étrangement aux respirations de la jeune femme. Soudain, elle tomba. S'étalant de tout son long sur le sol humide. Ayant à peine le temps de se retourner, elle se fit emprisonner par de longues pattes poilues. Un filet de bave coula sur le ventre nu de la demoiselle. Un long cri retentit dans la forêt alors que le Loup-Garou leva la patte afin de frapper...

    Hayley se réveilla en sursaut. Autour d'elle, tout était sombre, bleu, flou. De lourdes gouttes de sueur coulaient sur son ventre nu, brulant. Ouvrant un rideau, la Serdaigle sortit de son lit, posant ses pieds sur la pierre glacée. En passant devant le lit de Zephyr, elle jeta un coup d'elle et vit un visage serein. Elle n'avait pas crié, c'était déjà quelque chose. La blondinette se dirigea vers la salle de bain et verrouilla la porte à la bonne vielle manière moldue : une chaise devant la porte. Lorsqu'elle se regarda dans la glace, elle revit la jeune femme de la forêt, blanche, terrifiée et essoufflée.

    Felize resta un long moment à s'observer, partagée entre l'intérêt et la frayeur. Au bout d'un gros quart d'heure, elle enleva lentement se qui couvrait encore son corps et se dirigea vers la douche. L'eau coula. Glacée. Puissante. Étrangement rouge. Prise d'un sursaut de colère, la blondinette frappa violemment les parois de verre qui la séparaient du reste de la pièce. Le matériaux transparent se brisa dans un bruit unique et lorsque les quelques bouts touchèrent le sol, ils se brisèrent de nouveau laissant de toutes petites boules blanches. Quelques gouttes rouges perlèrent sur le sol blanc, assortit aux murs de la pièce. Le poing rouge de la demoiselle flashait avec le blanc marmoréen de sa peau. Le sang coulait, rouge et lisse. Il se mélangeait quelques fois avec l'eau qui coulait, lui donnant un aspect rose, dilué. Cela faisait mal. Très mal.

    Hayley respira profondément, stoppa l'écoulement de l'eau et sortit de la douche ne prêtant aucune attention aux bouts de verres sur le sol, se blessant les pieds laissant des traces de pas rougeâtre sur le plancher. Rapidement, elle enfila une robe moldue qu'elle trouva posée sur une chaise. Fermant seulement les boutons qui devaient l'être, la demoiselle posa la serviette mouillée et alla chercher sa baguette magique, posée sur sa table de chevet. Retournant vers la salle de bain en effaçant d'un coup de bras les traces de sang que laissaient ses pattes. Arrivée dans la salle blanche, la Serdaigle lança un reparo et les bouts de paroi de la douche se recollèrent seul. D'un autre mouvement de la main, le sang étalé sur le sol disparu.

    Ouvrant un tiroir, Felize en sortit des bandages qu'elle se posa sur le poignet. Jetant un léger regard sur ses pieds, elle remarqua que ce n'était que de légères égratignures et n'y prêta pas attention. Jetant un coup d'œil dans la pièce afin de s'assurer qu'il ne restait aucun indice du petit incident, elle attrapa une paire de chaussure et descendit dans la salle commune. Les braises fumaient encore dans la cheminée, il ne devait pas être bien tard. Le château était vide, sombre et froid. Seul la lueur de la pleine lune éclairait les couloirs. La blondinette s'arrêta un instant et tourna la tête vers une fenêtre. La vision d'une bête féroce lui traversa la tête. Elle ferma les yeux et repartit.

    Arrivant dans le parc, Hayley se dirigea vers la forêt interdite. Elle ne savait pas pourquoi mais ces arbres l'attirait. Ces arbres l'avaient tué une bonne heure auparavant. Mais ces arbres, elle voulait les enlacer. Elle voulait voir cette bête immense. Elle voulait courir dans cette brume glaciale. Elle voulait trébucher sur cette branche. Elle voulais se laisser prendre. Elle voulait mourir. Elle voulait que ce Loup-Garou la tue. C'était étrange, effrayant, mais c'était réel.

    Arrivée à la lisière de la forêt, Felize s'arrêta net. Quelqu'un arrivait. Ses pas retentissaient sur les briques du sol. Il sembla que l'inconnu s'arrêta lorsqu'il arriva dans le parc. La lune offrait une lumière suffisante. Prenant sa baguette dans sa main meurtrie, la jeune femme se retourna et resta immobile en découvrant le visage de ''l'inconnu''. S'il y avait bien une personne qu'elle ne s'attendait pas à voir, c'était bien lui. Cependant elle ne dit rien. Sa main bandée restait pointée vers la silhouette du jeune Serpentard. Elle ne bougeait pas...
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Theodore Nott

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MessageSujet: Re: Just think about my nightmare. Was it real ?   Just think about my nightmare. Was it real ? EmptyJeu 6 Aoû 2009 - 22:08

Le soleil s’était couché depuis bien longtemps maintenant, pourtant il ne devait pas être bien tard, comme en témoignaient encore les braises fumantes de l’âtre de la salle commune. Ça n’empêchait pas que quitter la salle des Verts et Argents à cette heure là n’était pas la meilleure idée que le Serpentard ait eu au cours de sa vie. L’école ne tolérait pas spécialement ce genre de comportement. Au contraire, elle réprimait même toute promenade dans les couloirs, passé le couvre-feu. Pourtant, il était relativement facile pour les élèves d’éviter de se faire prendre. Il suffisait en effet de bien connaître les couloirs pour passer inaperçu. Puis il fallait bien avouer qu’avoir sa salle commune dans les cachots aidait beaucoup. En plus d’être proche du hall, on était sûr de ne pas y croiser grand monde. Alors qu’il avançait, baillant de fatigue, Theodore mit instinctivement une main gantée de laine verte devant sa bouche. Bien qu’on fût toujours en septembre, à cette heure de la nuit, il faisait déjà relativement frais, pour ne pas dire froid dans cette région de l’Ecosse.

Des images lui revinrent, fugitives, allant et venant dans un ordre décousu. Un couloir vide qui s’enfonçait dans les cachots, désert… Un dortoir aux couleurs vert et argent occupé de grands lits à baldaquin… Le parc vu depuis la grande porte, balayé par un vent froid et mordant… Des ronflements, sonores et bruyants… Un lit vide, une fois de plus… Un rêve brumeux où il était question de mort… Un réveil nocturne, haletant et couvert de sueur…

C’était pour tout cela qu’il avait quitté la chaleur réconfortante de sa couette et qu’il s’était glissé hors d’une salle commune au feu mourant, pour tout cela qu’il s’était retrouvé dans un couloir glacé qui courrait dans les entrailles du château, pour tout cela qu’il avait fini par atterrir dans le parc. Il ne devait pas être loin de minuit et il avait eu de la chance, car il n’avait rencontré personne dans les couloirs. Il fallait dire que les préfets descendaient rarement dans les cachots, ce pour quoi on les comprenait parfaitement… Theodore inspira longuement et releva la tête, portant son regard un peu plus loin, vers le lac. De là où il se trouvait, on voyait parfaitement la lune se refléter tel un disque d’argent sur ses eaux noires. Cela permettait au moins de ne pas se perdre en se promenant dans le parc au cœur de la nuit, bien que ça ait aussi un effet négatif : on pouvait vous voir depuis très loin ! Finalement, il fit volte-face et laissa couler son regard à travers le parc, cherchant un chemin capable de le dissimuler aux regards indiscrets. Il finit par le trouver et il en prit la direction d’un pas lent, s’abimant une nouvelle fois dans ses pensées.

Il revit le visage de la petite Serdaigle qui égayait ses jours et ses nuits tel qu’il l’avait vu le matin même, durant leur premier cours de botanique. A ce moment-là, elle avait semblé très préoccupée. Quelque chose d’important avait du lui passer par la tête, mais Theodore n’avait pas pu apprendre ce dont il s’agissait. Après tout, ce n’était ni le lieu ni le moment et il l’avait bien compris. Mais il craignait d’en être la cause. Il avait peur que les événements de ces derniers mois aient changé les pensées et les idées de la jeune fille à leur sujet. Au sujet de leur… relation ? Un bien grand mot pour qualifier ce qui se passait entre eux... Après tout, ils s’étaient surtout parlé, sans rien faire de plus. Certes, leurs cœurs battaient l’un pour l’autre, mais qu’est-ce que ça voulait dire ? Est-ce que c’était vraiment ce que l’on pouvait appeler Amour ? C’était très difficile à dire, surtout pour lui. Toujours est-il qu’il tenait beaucoup à Hayley et il voulait donc savoir ce qui la perturbait tant.

Un bruit finit par attirer son attention, bien qu’il ne fut pas capable de déterminer de quel genre de son il s’agissait. Revenant à lui, il fut surpris de constater que ses pas l’avaient mené à… la Forêt Interdite ! Comment cela se faisait-il, il ne le savait pas. A moins que… Il n’aurait su le dire avec certitude, mais ce lieu ressemblait fort à celui par lequel il était entré dans la forêt afin de rejoindre son ami et frère, Drago Malefoy, au cours de l’année passée. Était-il possible que son subconscient l’ait guidé là en espérant y trouver celui qui semblait le fuir ? C’était très probable, mais en l’occurrence, à cet instant précis, il aurait préféré se retrouver ailleurs… Pas qu’il ait eu peur, mais certaines rumeurs sur la forêt avaient de quoi inquiéter. Peut-être pas ces histoires de loup-garous, encore que… L’image de la Lune sur le lac revint à son esprit et il grimaça, hésitant. Il avait surtout pensé à des acromantulas, mais du coup, il ne savait plus que croire… Il n’y avait pas trente-six solutions, il fallait revenir sur ses pas.

Revenant vers le lac, il fut surpris par un bruit… Comme si une quelconque créature s’était déplacée à proximité. Il s’arrêta et écouta, mais plus rien. Il était pourtant sûr de ne pas avoir rêvé ! Et si la créature s’était elle aussi arrêté ? Alors ça voulait dire que… Il se figea sur place. Ce devait forcément être quelqu’un du château et s’il s’agissait d’un professeur, c’en était fini de lui. Il inspira et s’avança inexorablement vers son destin lorsqu’une silhouette s’offrit à sa vue. C’était bien quelqu’un du château, mais certainement pas un professeur. Un élève, alors ? La clarté argentée de la Lune lui permit d’identifier l’intrus. Ou plutôt fallait-il dire l’intruse… Alors qu’il stoppait face à elle, son cœur sembla s’accélérer. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Était-ce parce qu’il voulait savoir ce qui la taraudait qu’il avait été conduit ici ? Simplement pour la rencontrer ? Elle, la Serdaigle de son cœur, Hayley…

La jeune fille se tenait debout devant lui, droite et immobile. On aurait dit une statue de pierre. Elle le regardait et on put lire dans ses yeux, durant une fraction de seconde à peine, la surprise. Peut-être qu’elle aussi ne s’attendait pas à le retrouver ici… Il vit ensuite qu’elle le « menaçait » de sa baguette. Étant donné le lieu où ils se trouvaient, il semblait évident qu’elle se soit méfiée en entendant du bruit. Mais, alors qu’il allait dire quelque chose à se sujet, il se rendit compte d’autre chose… Hayley n’était pas vêtue de la tenue habituelle des élèves de Poudlard. Au contraire, elle portait une simple robe, ce qui ne pouvait qu’intriguer le jeune homme. Et surtout, sa main était bandée, comme si elle s’était blessée récemment. Pourtant, le matin même, elle n’avait pas eu l’air de souffrir d’un quelconque mal… Que se passait-il donc ?


Hayley… Je… C’est surprenant de te retrouver ici… A une telle heure… Mais je suis content de te voir. Tu… Je veux dire que… Tu…

Le Serpentard se sentait un peu bête. Il n’avait jamais été très doué pour les relations sociales, mais là c’était quand même le pompon. Il savait ce qu’il voulait dire, il connaissait la personne à qui il voulait le dire, il ne comprenait donc pas pourquoi il n’arrivait pas à le dire. Mais croiser le regard perdu de la jeune fille finit par lui donner le courage qui lui manquait.

Tu m’as vraiment manqué, tu sais. J’ai beaucoup pensé à toi des derniers temps. Mais… Que se passe-t-il ? Tu n’as pas l’air bien du tout… Et ça… Tu es blessée ? Qu’est-ce qui ne va pas ?

Un voile d’inquiétude couvrit son visage à mesure qu’il approchait de la jeune fille qui se tenait toujours immobile devant lui. Il abaissa la main qui tenait la baguette magique et s’approcha un peu plus près, se rendant enfin réellement compte de la légèreté avec laquelle elle était vêtue. Retirant sa cape, il la passa autour de ses épaules, la couvrant au mieux pour lui éviter de subir les attaques du vent qu’il sentait mordre maintenant qu’il n’était plus protégé par le bout de tissu. Détachant son écharpe vert et argent, il la noua autour du cou de la jeune fille, lui transmettant le peu de chaleur qu’elle avait emmagasiné en étant accroché à son cou. Tentant de dessiner un doux sourire sur ses lèvres rougies, il s’adressa à la jeune Serdaigle sur un ton calme et apaisant, non dénué de sentiments.

Ce serait vraiment bête que tu attrapes froid le premier jour de cours.
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Hayley F. Christen
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MessageSujet: Re: Just think about my nightmare. Was it real ?   Just think about my nightmare. Was it real ? EmptyVen 7 Aoû 2009 - 13:50





    La surprise. Un sentiment assez particulier. Premièrement, l'immobilité. Dure, brutale mais tout aussi fascinante. L'individu posait ses yeux sur l'élément de surprise, puis de stoppe, restant plusieurs secondes dans cette position. Ceci passé, on se détendait, abaissait légèrement sa baguette magique tout en restant armé et ce jusqu'au dents. Le relaxement est plus long, plus doux et, surtout, plus discret. Oui, très discret. La discrétion... Un sentiment assez particulier. Premièrement, le ralentissement, assez difficile à trouver. Deuxièmement, le mouvement. La plupart des individus, arrivant à cette tâche, perdaient toute leur discrétion. Enfin, il fallait bien l'avouer : c'était la tâche la plus... délicate. Mais, la demoiselle était assez douée de se coté là : l'abaissement de la baguette avait été presque invisible. Pour elle-même, je veux dire. Vous imaginez bien que le jeune garçon à quelques mètres d'elle n'avait strictement rien vu. Revenons à la surprise, voulez-vous ? Suivant les deux premières étapes, arrive l'analyse. Un jeune homme, un beau jeune homme. Bien couvert comparé à la légère robe que portait l'observatrice. Grâce à un léger mouvement des quelques nuages qui gigotaient dans le ciel, la lumière de la lune éclaira le nouvel arrivant. Première chose remarquée : du vert. Un Serpentard. Pendant une fraction de seconde, ses cheveux devinrent blanc. Pendant cette fraction de seconde, la baguette magique devint réellement une arme. Arme qu'elle n'hésiterait pas à utiliser. Pendant une fraction de seconde, elle crue voir Draco Malefoy. Mais, lorsque les cheveux redevinrent brun, de petits cœurs se dessinèrent dans ses yeux. Métaphore, hein.



      Hayley… Je… C’est surprenant de te retrouver ici… A une telle heure… Mais je suis content de te voir. Tu… Je veux dire que… Tu…



    La demoiselle sursauta légèrement. Prise de surprise, de nouveau. Perdue dans ses pensée, elle pensait presque être devenue la statue qu'elle prétendait être. Lorsque le Serpentard prononça son nom, elle abaissa sa baguette. Légèrement, encore une fois. Ici ? À une telle heure ? Quelques mots qui pouvait facilement être retournés. Content de la voir. Ah... S'il pouvait savoir à quel point elle l'était aussi. Mais les quelques hésitations du Serpentard rendirent la blondinette... réticente. Ce fut cependant avec une pointe de bonne humeur dans les yeux qu'elle croisa le regard de l'arrivant.




      Tu m’as vraiment manqué, tu sais. J’ai beaucoup pensé à toi des derniers temps.



    Il... Il avait pensée à elle. Réellement. Pendant ces deux mois... ces deux mois d'ennui mortel... ces deux mois de solitude... ces deux mois de rêve... Il avait pensé à elle. Soudain, tous les doutes de la Serdaigle s'effacèrent. Il avait pensé à elle. Soudain, elle sourit légèrement. Oui, sourit. Elle sourit, même si sa main lui faisait horriblement mal. Elle sourit, même si cet énorme Loup-Garou ne voulait pas quitter son esprit. Elle sourit... jusqu'à... la suite...




      Mais… Que se passe-t-il ? Tu n’as pas l’air bien du tout… Et ça… Tu es blessée ? Qu’est-ce qui ne va pas ?



    Ce devait être ça que Draco avait ressentit. Une fraction d'étonnement, puis de la soudaine réticence. Un réticente violente, blessante. Elle ne voulait pas... Elle ne voulait pas blesser le Serpentard. Mais s'il poussait... Elle ne voulait pas en parler. Elle n'était pas comme ça, non, elle...

    Theodore s'approcha. Hayley ne bougea pas. Ce devait être déstabilisant. Après tout, le pire de tout les états d'âme est l'indifférence. Elle ne bougea toujours pas lorsque le jeune homme fut tout près d'elle, la baguette toujours levée, vers un ennemi invisible. Perdue dans ses pensées réticente, elle n'eut aucune réaction en sentant une cape se poser sur ses épaules et une écharpe s'enrouler autour de son cou. Elle n'entendit pas non plus la phrase que le Serpentard prononça. Ce geste la sortie pourtant de son ''coma''. Tournant la tête elle remarqua les quelques frissons de son compagnon. Il avait froid. Et elle, étrangement chaud. Enfin, non, elle bouillait. Soupirant, elle abaissa enfin son bras et dénoua la cape. L'enlevant de sur ses épaules, elle la reposa sur celles de Theo, malgré le fait qu'il l'évitait. La Serdaigle lui glissa un « Tu en auras surement plus besoin que moi » avant de refermer correctement l'attache d'argent du manteau vert. Elle sourit et regarda ce visage qu'elle n'avait pas oublié.




      « Je vais bien. »



    Hayley ne dit rien de plus. Non pas qu'elle ne le voulait pas, mais un craquement dans la forêt la fit sursauter. Rapidement, elle se retourna et pointa sa baguette vers les arbres. Un Loup-Garou fonçait vers elle. Fermant les yeux, elle respira lentement. Ce cauchemar la suivrait toute la nuit ou quoi ? Se retournant vers Theodore, elle abaissa de nouveau son bras. Geste qu'elle devrait se préparer à faire des millions de fois, visiblement.




      « Tu m'as manqué aussi. »



    Ajouta-t-elle avec un sourire aux lèvres. Elle savait bien que le Serpentard ne s'arrêterait pas sur ces quelques mots. Après quelques mois, elle commençait à le connaître. Il voudrait surement en savoir plus. Ce fut surement pour cette raison qu'Hayley commença à réfléchir à la manière dont elle allait lui dire le tout. Passer sur des détails ? Tout raconter ? Oublier quelques mots par-ci par là ? Elle ne savait pas. Alors qu'elle se prit la main droite, elle sursauta légèrement. Mais quelle idiote ! C'était bien beau de bander une blessure, mais si on n'enlevait pas les bouts de verres restants. Cela l'énerva. Et cet énervement se vit très rapidement dans es yeux...




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MessageSujet: Re: Just think about my nightmare. Was it real ?   Just think about my nightmare. Was it real ? EmptyVen 28 Aoû 2009 - 13:23

Theodore devait bien avouer qu’Hayley ne semblait pas véritablement présente à ses côtés. La jeune fille était bel et bien là, mais son esprit avait l’air d’être ailleurs, comme perdu dans les limbes de ses pensées. Etant donné son regard presque furtif, on pouvait imaginer que des multitudes d’idées se bousculaient dans sa tête, bien qu’elle ne semblait pas avoir envie de s’exprimer à ce sujet. Il fut néanmoins agréablement surpris de la voir sortir de sa torpeur pour fixer son regard sur lui et il accueillit ce changement par un grand et beau sourire comme il en faisait rarement. Il eut par contre du mal à comprendre pourquoi elle retirait les vêtements qu’il venait de lui donner afin de les lui rendre. D’accord, il avait eu quelques frissons, mais c’était on ne peut plus normal quand on faisait attention au vent qui soufflait tout en mordant à travers les vêtements. Et justement, si c’était normal pour lui alors qu’il était chaudement habillé, que devait-il en être pour Hayley… Mais au fond, peut-être n’en avait-elle pas besoin.

Theodore eut aussi beaucoup de mal à la croire quand elle lui affirma qu’elle allait bien. Pourtant, à la voir, on ne semblait pas en avoir l’impression. Son expression perdue, son regard fuyant, sa blessure à la main… Sans oublier son état d’esprit durant le cours de botanique. Tout cela prouvait bien qu’elle était très loin d’aller bien. Mais dans ce cas, pourquoi ne voulait-elle pas lui en parler ? Avait-elle si peu confiance en lui ? Ou alors, peut-être qu’elle avait peur de la réaction qu’il pourrait avoir… Après tout il était un Serpentard et son père un Mangemort. A moins que ça n’ait été ça le problème… Etait-il possible qu’elle ait peur de… lui ? Non, il ne voulait y croire. La jeune Serdaigle n’était pas de ce genre là. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Peut-être était-ce là la véritable raison à son envie de garder le silence.

Soudain, la jeune fille sursauta et fit volte-face en pointant la baguette en direction de la Forêt Interdite. Intrigué, Theodore porta le regard dans la même direction mais fut incapable de voir quoi que ce soit. Il n’y avait rien ni personne d’autant plus qu’il n’avait rien entendu de suspect ou d’étrange. Qu’est-ce que cela voulait encore dire ? Hayley était-elle tellement perturbée qu’elle imaginait des choses ? Allait-elle aussi mal que ça ? Le Serpentard plongea son regard dans celui de la Serdaigle, essayant de la sonder au mieux, mais il ne put rien lire. Elle arrivait à cacher les raisons de son malaise. Pour éviter de la troubler davantage, et parce qu’il était plus que ravi d’entendre de tels mots sortir de sa bouche, il se permit un tendre sourire, aimant et chaleureux. Il lui avait manqué… Ainsi, elle était loin d’avoir peur de lui et de ne plus vouloir le voir. Elle tenait vraiment à lui. Sans doute était-ce là la meilleure nouvelle qu’il eut entendu depuis des mois.

Lorsqu’elle sursauta une nouvelle fois, Theodore comprit que ce n’était pas pour la même raison. Cette fois-ci, cela semblait être du à la blessure qu’elle avait à la main droite. Il la regarda un long moment et décida de faire quelque chose pour l’aider.


Hayley, tu permets ?

Sans véritablement attendre de réponse – sa question étant plutôt un moyen de la prévenir – il prit la main de la jeune fille dans la sienne en faisant très attention de ne pas toucher la zone bandée. Doucement, avec une délicatesse infinie, il commença à retirer le bandage sommaire qu’elle portait. Ce qu’il découvrit était loin d’être joli à voir. Une vilaine blessure pleine de… morceaux de verre ? Il se demanda ce qui avait bien pu se passer pour donner cela mais il doutait que la Serdaigle lui réponde. Plongeant la main dans sa poche, il en sortit sa baguette magique. Chuchotant une formule, il agita légèrement l’objet en bois de manière à faire sortir les bouts de verre des blessures sans faire plus de mal que ce qui était déjà fait. Une fois cela fait, il passa la baguette le long des différentes entailles qui se refermèrent comme par magie, c’était le cas de le dire.

Ce ne sont pas des choses que l’on apprend à Poudlard, ça. C’est l’un des rares sortilèges utiles que m’a enseigné mon père. Il disait qu’un sorcier devait être capable de s’en sortir dans toutes les situations, même blessé. Comme tu ne t’étais pas trop sévèrement coupée, ça a eu plus d’effet. Mais…

Theodore s’arrêta un instant, se mordant la lèvre. Cette idée qu’il avait eue, devait-il se le permettre ? Ce serait quelque chose de très surprenant de sa part alors il ne savait pas qu’en penser… Hayley le verrait-elle d’un mauvais œil ?

Mais je pense que le mieux est de doubler le traitement. On n’est jamais sûr. Celui-ci, c’est ma mère qui me l’a appris.

Inspirant profondément, il sentit une chaleur monter en lui. Il se sentait un peu gêné de ce qu’il allait faire… Par chance, il faisait nuit et Hayley ne risquait pas de voir la rougeur qui se dessinait sur son visage. Doucement, avec une délicatesse non feinte, Theodore se pencha jusqu’à déposer un tendre baiser sur la main de la Serdaigle. Sa mère lui avait toujours raconté que c’était le meilleur moyen de soigner un mal. Se redressant, il adressa un magnifique sourire à la jeune fille.

Ca va mieux ? Et si… Et si tu te décidais enfin à me dire ce qui te fait si mal ? Ce que tu as sur le cœur ? Et ne me dis pas que tu vas bien, tu mens très mal. Tu es comme Drago sur ce coup-là…
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MessageSujet: Re: Just think about my nightmare. Was it real ?   Just think about my nightmare. Was it real ? EmptySam 29 Aoû 2009 - 14:11







      « Je vais bien »


    Son sursaut fût brutal. Ce loup-garou semblait si réel, si effrayant. Ses pattes semblaient laisser des traces sur le sol légèrement boueux. Les brindilles craquaient alors qu’il s’approchait à une vitesse folle. Les filets de baves qui coulaient de sa bouche s’écrasait sur le sol avec un bruit d’eau croupie. Ce rêve… était-ce réellement un rêve ? Les visions du futur existaient-elle ? Si c’était le cas, quand cet… évènement arriverait-il ? Ce soir ? dans un mois ? dans un ans ? jamais… ? Cette question rappela à la demoiselle ses rêves et que la mort pouvait arriver d’un moment à l’autre. Quels rêves ? Celui de trouver l’amour de sa vie, premièrement. Mouais, celui-là était en cours et probablement bientôt résolu, passons. Le deuxième et, en passant, le seul autre était plus… fou. Ne criez pas et aucune conclusion hâtive, s’il vous plait. En effet, après les nombreuses rumeurs et d’autres paroles en l’air, ou pas, une personne était entrée dans la tête de la jeune femme. Elle voulait le voir, lui. Le toucher, lui. Lui parler, à lui. Ce prince des ténèbres. Ce mage noir. Oui, lui, Lord Voldemort. Quel rêve idiot, n’est-ce pas ? Celui-là, c’était pour la fin. C’était pour quand elle ne voudrait plus vivre. Ce serait le jour de sa mort…



      « Tu m’as manqué aussi. »


    C’était une réalité. Que dire de plus ? Le regard de Theodore était magnifique, voilà ce qu’elle pouvait dire de plus. Mais, la Serdaigle savait que, malgré se sourire qui ponctuait ses lèvres, il essayait d’en savoir plus à propos de son mal. Pendant une fraction de seconde, elle voulut laisser paraître dans ses yeux ce Loup-Garou affamé, mais elle se retint. Elle ne voulait pas l’inquiéter. Chose qui aurait pût arriver si, bien entendu elle avait retirer les foutus bouts de verre qui parcouraient sa main droite. C’était pourtant un geste des plus logique, direz-vous. Mais lorsque l’on venait de balancer son poing dans la vitre floutée de la douche, on avait pas forcement l’esprit très clair. Ajoutez à ceci un Loup-Garou entrain de vous dévorez et c’était le comble ! A ce moment là, le sang recommençait à couler le long du poignet de la demoiselle. Mais quelle idiote !



      Hayley, tu permets ?


    Les quelques mots du Serpentard firent relever la tête de la jeune femme. Ne s’y attendant pas en premier lieux il lui fallût quelques secondes pour comprendre le sens de la phrase qui venait de résonner dans les profondeur de la nuit. C’était bien entendu quelques secondes de trop. La chaude main du jeune homme pris la sienne et, doucement commença à enlever le bandage rougeâtre. Malgré l’attention portée à ne pas toucher la blessure, Hayley grimaça intérieurement. Elle commençait même à ce demander comment elle avait pût tenir sa baguette tant le moindre mouvement la faisait souffrir désormais. L’adrénaline, peut être… En tout cas, Theo fut surpris de découvrir ce que cachait le bout de tissus. Jetant elle-même un coup d’oeil, la blondinette compris pourquoi : de nombreux morceaux de verre étaient logés un peu partout à l’intérieur d’une plaie profonde et sanguinolente. Ce n’était pas réellement quelque chose de… mignon. Le sort que lança le jeune homme fut indécelable tant il parlait bas. En tout cas, de petites choses se mirent à voler devant le visage de la jeune femme, reflétant la lumière de la pleine lune. Elle ne mit cependant qu’une fraction de seconde afin de comprendre ce que ces choses étaient : son poing lui fit mal. Le regardant, elle découvrit une blessure vide de tout déchet. Et lorsque Theodore passa sa baguette au dessus de la plaie cette dernière se referma et la douleur disparue. Intriguée par se sort, que même Zephyr ne connaissait pas, Hayley leva les yeux vers le visage de son compagnon.




      Ce ne sont pas des choses que l’on apprend à Poudlard, ça. C’est l’un des rares sortilèges utiles que m’a enseigné mon père. Il disait qu’un sorcier devait être capable de s’en sortir dans toutes les situations, même blessé. Comme tu ne t’étais pas trop sévèrement coupée, ça a eu plus d’effet. Mais…


    Mais… ? Remarquant l’expression hésitante du jeune homme, la blondinette laissa apparaitre un mouvement de recul dans ses yeux mais ne bougea pas. Elle préférait les mots. Cependant, le Serpentard ne lui en laissa pas le temps.



      Mais je pense que le mieux est de doubler le traitement. On n’est jamais sûr. Celui-ci, c’est ma mère qui me l’a appris.


    Intriguée, Hayley ne bougea pas, essayant dans ça tête de trouver quel remède pourrait bien doubler la dose. Ne sachant pas réellement quel genre de sort pourrait être utilisé, elle attendit. Et quelle surprise lorsque Theodore se pencha et déposa un baiser sur sa main. Cette main qui était encore glacée par le sang devint brulante, amoureuse. Ou bien était-ce le cœur, qui donc le savait ? Une seule chose était sûre : ce Serpentard était le sien. Ce sentiment qu’elle avait oublié après ces deux mois en solitaire. Ce sentiment unique qu’elle n’avait jamais ressentit. Non pas qu’elle n’ai jamais eu aucune conquête, loin de là. Nombreux avaient été les soupirants, de tous âges, de toutes nationalités. Mais aucun n’avais réussis à combler réellement le cœur de la belle. Aucun, sauf… lui. Ce Serpentard. Ce probable fils de mangemort, sentiment qui s’accentuait sans cesse après avoir entendu de nombreuses rumeurs. Mais elle s’en fichait. C’était lui qu’elle aimait. Il pouvait être fils de mangemort. Il pouvait être Mangemort. Il pouvait vénérer ce Lord Voldemort. Peu lui importait, elle l’aimait…




      Ça va mieux ? Et si… Et si tu te décidais enfin à me dire ce qui te fait si mal ? Ce que tu as sur le cœur ? Et ne me dis pas que tu vas bien, tu mens très mal. Tu es comme Drago sur ce coup-là…


    Hayley avait commencer avec un sourire d’approbation. Puis une hésitation. Un sourire rieur et… De la rage. Cette rage qui changeait brutalement votre visage, vos sentiments et vos réactions. A ce moment là, la blondinette se retourna vers la forêt, tournant le dos à l’amour de sa vie, rageuse. Elle avait presque oublié cette histoire. Ces quelques minutes dans les cachots, juste à l’entrée de la salle commune des Serpentard. Ces quelques minutes suivies de larmes, assise contre un mur froid dans un endroit humide. Elle l’avait oublié et voilà désormais que ce souvenir remontait dans son esprit. Elle sentait les larmes mouiller ses yeux. Elle sentait son cœur se briser. Elle sentait la peur monter. Foutu rêve ! Désormais qu’elle était dans cet état là, le Loup-Garou était encore plus réel et fonçait sur elle avec un air encore plus affamé, encore plus agressif.



      « Comme Draco… Je ne serais jamais comme lui ! Jamais tu m’entends ! »


    Elle tomba à genoux, en larmes alors que la bête l’achevait. Les quelques mots qu’elle avait prononcer quelques secondes auparavant étaient violent, presque blessant. Mais pourquoi diable réagissait-elle de cette manière ? Ce n’était que des mots. Seulement des mots ! Blessants ? et alors ! C’était une grande fille ! Non, ce n’était pas le problème. C’était des mots blessant venant de la bouche… d’un ami. La demoiselle eut un frissons. Un long filet de bave venait de couler sur son épaule, pendant que le vent se levait, faisant fouetter l’écharpe vert et argent que la jeune femme portait encore autour du coup. Dans un murmure dont le son, porté par le vent arriva surement jusqu’au oreilles du Serpentard, elle dit doucement :



      « Laisses moi tranquille. Tu n’es qu’un rêve ce n’est pas… ce n’est pas réel… »


    Hayley eut soudain peur d’elle-même : ce n’était pas la blondinette qu’elle était. Elle était joyeuse, faisait couler quelques larmes, mais était joyeuse… et puissante. Oui, elle avait faillit tuer quelqu’un. Pourquoi ne pouvait-elle pas se défendre contre un simple rêve ? Un simple produit de son imagination…



      » Peut-être parce que le produit de ton imagination est aussi docile que toi…


    C’était le Loup-Garou qui venait de parler. Il s’était redressé et s’éloignait lentement vers la forêt en lança cependant un ‘Ce n’est pas finit’. Chose des plus récoltante, il fallait l’avouer. Mais désormais, les larmes s’étaient stoppées et Hayley pouvait désormais tout raconter au Serpentard. Chose qui fût faite assez rapidement…



      « Cette nuit j’ai fait un rêve. Je courrai dans la forêt poursuivit par un Loup-Garou. Je me suis réveillée alors que la bête fondait sur moi. Cette blessure, dit-elle en montrant sa main droite, est la cause d’un coup que j’ai porté dans la paroi de verre qui protège la douche. Si je me retourne vers la forêt, c'est que je le vois, encore, sans cesse. Ce... Loup-Garou. »



    Elle se tut, restant à genoux, sur le sol. Elle ne voulait pas parler de ce qui c’était passé avec Draco, c’était quelque chose qui ne regardait qu’elle et lui. Mais, elle en était certaine, le regard inquiète de Theodore lui ferait cracher le morceau…





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