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 Bal de Noël 1995

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Nataniel Adamas
Grand Protecteur des Arachnides
Nataniel Adamas

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Bal de Noël 1995 - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyLun 29 Déc 2008 - 22:28

Naomi était le genre de personne que l’on pouvait qualifier de très sûre d’elle et qui imposait ses idées. Nataniel quant à lui était exactement le contraire. Ce n’était pas le genre de garçon qui agaçait les filles jusqu’à ce qu’elles finissent par répondre ce qu’il attendait ou lu mettre une gifle en pleine face, non, c’était le contraire, et Naomi devait certainement le savoir en étant de la même maison que lui. Elle aurait donc très facilement put l’envoyer balader si elle avait voulu, il l’aurait salué toujours aussi calmement et serait allé s’asseoir plus loin tout seul, après tout la solitude ne le gênait pas tellement. Nataniel attendit donc très docilement la décision de la jolie brune qui finit par venir, accompagnée de grands soupirs très faciles à interpréter, elle acceptait sa compagnie, pour le moment du moins. Le jeune homme savait ne pas posséder une compagnie spécialement attrayante et il jouait donc de sa gentillesse pour se faire accepter, cela ne fonctionnait pas avec tout le monde, mais très souvent, ça fonctionnait durant quelques minutes, voir quelques heures. Le blondinet ne doutait pas sur le fait que Naomi l’enverrait balader dans quelques minutes s’il n’avait pas quelque chose d’intéressant à lui dire, ou s’il se montrait ennuyeux, mais peu importait, au moins il lui aurait évité de rester seule durant un petit moment ! Nataniel attrapa le verre tendu par la belle avant de s’asseoir à coté d’elle, un sourire flottant sur les lèvres, la mauvaise humeur visible de son interlocutrice l’amusait vraiment, lui qui était toujours seul supportait bien la solitude et souriait souvent, alors qu’elle, même si elle le supportait, c’était avec une humeur sombre, mais en même temps, c’était ce qui lui donnait son caractère. Après quelques instants de silence, alors que la jeune femme regardait les couples danser, il se décida à reprendre la parole pour animer un peu le début de conversation qu’ils avaient eu.

« Le club des solitaires ? Ça ne me dérange pas, je dois y avoir une carte de membre d’or je pense. Mais toi, je suis un peu étonné. Ça doit être le temps que les autres arrivent, je pense que d’ici une dizaine de minutes, tu seras avec les gens que tu regardes. Il y aura bien un garçon de Poufsouffle qui viendra t’inviter je pense, tu ne resteras pas seule bien longtemps. Et en attendant, même si je pense que ça ne te réjouis pas spécialement, je pourrais te tenir compagnie. »

Nataniel souriait en disant ses paroles, oui il les pensait en plus, après tout, il avait prévu de venir ici pour tenir compagnie aux solitaires non ? Ce n’était pas de la pitié, ni une sorte de solidarité, simplement une envie d’être gentille, si elle avait été Serdaigle ou autre chose il en aurait fait de même. De toute manière, les filles étaient bien souvent invitées par les autres garçons, et même si Naomi avait une bonne réputation de râleuse et d’asociale, elle se ferait inviter, il n’en doutait pas spécialement. Mais en attendant, elle regardait les couples valser sur de la musique plutôt entraînante, et le blondinet ne doutait pas que même si elle disait le contraire, cela lui plairait d’être dans le tas. Après tout, même si tout le monde était différent, les personnes de leur âge avaient presque tous les mêmes centres d’intérêt, dont la danse pour la plupart, bien que Nataniel n’aimait pas du tout ça, mais en même temps c’était un cas spécial…. Le jeune homme se tut à nouveau, regardant simplement les gens autour, son regard se posa sur le fameux Drago Malefoy en compagnie d’autres personnes, puis sur la jeune Hermione Granger en compagnie d’un des jumeaux, quant à savoir lequel ! C’était bien, presque tout le monde était accompagné, ou alors les solitaires devaient attendre leurs compagnons de bal, c’était amusant de voir certains couples, comme l’ami de Malefoy avec la blonde de Serdaigle, bien que Serpentard n’ait jamais eut d’opposition avec cette maison. Finalement, Nataniel soupira légèrement à son tour, les Poufsouffle s’étaient tous réuni dans un coin en compagnie de son voisin de chambrée, toujours entouré de filles, et Nataniel se posa soudain une question, puis il regarda Naomi pour la lui demander.

« Au risque de te paraître lourd Naomi, je peux te demander pourquoi tu n’es pas avec les autres filles de la maison ? Et puis tu dois normalement être acceptée dans le groupe de mon très populaire voisin de chambre non ? Enfin je dis ça, mais je ne pense pas que tu sois du genre à te fondre dans la masse des autres filles, ça serait dommage, tu as un caractère trop présent pour leur ressembler. »

Elle pouvait prendre cette réflexion très mal, même si en connaissant le blondinet il était difficile d’imaginer quelque chose de méchant lui sortir de la bouche, non c’était plutôt un compliment, mais un compliment formulé à sa manière. Jamais il ne disait ouvertement ce qu’il entendait lorsqu’il s’agissait de compliment, et là il le pensait. Naomi avait la carrure et le caractère pour être amie avec les plus populaires de la maison, mais Nataniel ne la voyait jamais avec eux. C’était différent de son caractère, lui était juste là pour aider en cas de besoin, et après on l’oubliait, cela lui convenait même s'il était conscient que ça lui valait les moqueries des trois quarts des élèves de la maison et des autres maisons même, mais avec Naomi, c’était certainement différent. Elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds elle au moins, et elle imposerait ce qu’elle voudrait. Mais en même temps, il ne pensait pas en savoir assez à son sujet pour pouvoir parler d’elle plus précisément. Après un moment de silence, il réfléchit rapidement, puis reprit la parole.

« Même si je pense que tu ne te gêneras pas pour le faire, tu peux m’envoyer bouler lorsque tu en as marre de moi, je suis habitué à ce genre de traitement, alors ne te sens pas coupable, même si je ne pense pas que ce soit ton genre d’hésiter. »
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Flora Ryana
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Bal de Noël 1995 - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMar 30 Déc 2008 - 2:06

    Flora était toujours en train d’attendre que quelqu’un vienne à sa rencontre, car elle ne reconnaissait personne et ne voyait personne à part ceux qui étaient déjà deux par deux, ou ceux qui dansaient. Mais peut importe, ce qui l’importunait, c’était que elle, elle était seule. Non, ce n’était pas une remarque égoïste, mais une remarque de déprimée. Elle aurait pût dire ‘Tiens, je suis entourée de plein de monde !’ Mais ce n’était pas cela qu’elle pensait… Elle se disait plutôt ‘Tiens, je suis entourée de plein de monde qui sont tous ensemble et moi je suis toute seule comme une pauvre vieille chouette rabougrie !’ Mais enfin bon… Flora se faisait à l’idée qu’elle était, qu’elle est encore, et qu’elle restera probablement toute seule jusqu’à la fin du bal au moins. Cependant, la solitude ne dérangeait pas vraiment la jeune fille qui avait toujours eu un tempérament solitaire, mais qui en même temps rêvait d’être entourée de plein d’amis qui l’entourait, Flora à un caractère très étonnant et très compliqué, mais la solitude restait un sentiment légèrement déprimant dans le cœur de la jeune Poufsoufflienne.
    Voilà une petite demi heure, qui avait parut plusieurs heures que Flora était restée assise, misérablement seule, sur son banc pitoyable… Pathétique… Ou pas. Si quelqu’un trouve qu’une personne toute seule, sans amis, c’est joli à voir… N’en pouvant plus de rester assise, et souhaitant se dégourdir un peu les jambes, Flora se leva de son banc puis leva un peu sa robe de sa main droite afin de ne pas marcher dessus, ce serait quand même embêtant de la voir tomber et s’étaler par terre, en public, ce serait ridicule et elle se serait une fois de plus sentie humiliée devant tout le monde, déjà que rester seule n’était pas le meilleur moyen pour attirer les autres personnes…
    Peut importe. Flora avança doucement, mais sûrement, et en faisant très attention à où elle mettait les pieds, et arriva enfin au bar. Elle soupira, de soulagement ou de tristesse ? Je penche plutôt pour la deuxième solution.., puis se servit une Bière au beurre… Pour être franche, elle n’y avait jamais goûté… C’était bizarre n’est-ce pas ? Pourtant c’était la boisson la plus connue du monde des sorciers ! Et bien non ! Flora c’était arrêté au jus de citrouille, et au sirop de barbapapa avec du lait. Mais, au comble du désespoir de Flora, il n’y en avait pas cette année. Flora but une gorgée de sa bière au beurre, et elle trouva cela délicieux. Pas autant que la barbapapa, mais bon quand même. La jeune noir et or baissait les yeux sur sa boisson jaune et mousseuse et soupira un instant. Puis se disant que sembler déprimée n’était pas le meilleur moyen d’attirer les personnes vers elle, elle releva la tête et afficha son plus beau sourire de jeune fille. C’était un sourire que seule Flora savait faire, un petit peu charmeur, bienveillant, un brun enfantin, mais rempli de malice. Elle regarda un peu autour d’elle, les personnes qui étaient présents dans la salle. Elle vit une Serdaigle accompagnée de trois Serpentard. La seule fille de ces derniers fut apparemment évincée car elle partie du groupe dans lancer un seul regard à Drago Malefoy… Flora trouvait cela triste et se dit qu’elle n’était, après tout, vraisemblablement pas la seule à passer une soirée… Comment dire… Pas du tonnerre. La Serpentard, nouvellement solitaire, vint s’assoire, elle aussi, au bar. C’était comme si le bar était le Quartier Général du club des solitaires… C’était… Comique, enfin, c’est ce que ressentait Flora à ce moment là. Ah oui, un autre trait de caractère de Flora, elle est un peu lunatique… Mais pas antipathique ou malintentionnée. La jeune fille aperçut ensuite deux Poufsouffle près d’elle. La fille ne semblait pas très sympathique, elle s’adressait d’un ton un peu sec au second. Le jeune homme cependant ne semblait pas méchant, je dirais même qu’il semblait sympathique. Flora sourit en les voyant. Elle attendit dix minutes, en se demandant si elle pouvait aller faire leur connaissance… Mais elle ne savait pas pourquoi, quelque chose l’en empêchait. Puis enfin, sans qu’elle n’ait vraiment commandé ses pieds et ses jambes, elle se leva… Puis elle se dirigea vers la sortie de la salle de bal.
    Non mais c’est n’importe quoi Flora ! Qu’est-ce que tu fous là !
    Tiens… Mon pire cauchemar, ça faisait longtemps…
    Quoi ? Mais je ne suis pas ton pire cauchemar, je suis ta conscience moi !
    Oui c’est bien ce que je dis, l’année dernière tu t’étais présentée comme mon pire cauchemar.. Je ne fais que répéter ton expression ! Rien de plus !
    Ahhhh…. Mais en faite, ce n’est pas moi qui ai dit ça… C’était ma remplaçante…
    Oh vraiment ? Fabuleux ! Alors si tu n’es pas mon pire cauchemar, aucune raison de te détester !
    Bah voilà ! * hé hé, je ne suis pas ton pire cauchemar… Je suis encore plus machiavélique…*
    De quoi ?
    Non rien… Va donc faire un tour pour remettre tes idées en places…
    Oui tu as raison…
    J’ai toujours raison !
    Pas une raison pour prendre la grosse tête !
    Flora sortit donc de la grande salle puis alla se rendre à l’extérieur. Elle avait oublié qu’on était en hiver, que c’était Noël, et qu’il faisait, par conséquent, très froid, et qu’elle n’avait ni manteau, ni gilet. Autant vous dire que Flora n’avait pas l’air maligne comme ça, dehors, par un temps pareil, dans cette tenue. *Quelle idée ?!* Oh toi je ne t’ai pas sonné ! *Ding Dong* Ah ha, très drôle…
    La jeune noir et or marcha donc pendant deux ou trois minutes au devant du château. Elle ne savait pas si elle devait retourner dans la salle de bal, ou si elle devait rentrer directement dans sa salle commune. Puis elle se dit que c’était quand même dommage de ne pas aller à un bal qui était organisé spécialement pour Noël. Mais cette occasion faisait régner la joie et la bonne humeur chez la plupart des Poudlariens, mais à chaque année, Flora se retrouvait toute seule au bal, et elle ignorait pourquoi. Elle se doutait qu’elle n’était pas la fille la plus intéressante de la planète sorcière ou moldue, mais de la à se retrouver toute seule… Elle ne trouvait pas cela normal… Mais bon, après tout, c’était pas elle qui choisissait.
    Flora marchait doucement dans le parc, s’éloignant peu à peu du château et se rapprochant du lac. Puis une fois arrivée à proximité de l’étendue d’eau, elle vit quelque chose, enfin, plutôt quelqu’un, vêtu d’un smoking qui lui donnait l’air d’un vrai gentlemen. Le jeune homme était en train de patiner sur la glace et s’arrêta quand il vit Flora, puis il lui sourit. A cet instant, la jeune fille sentit son cœur s’arrêter, elle essaya de lui rendre son sourire, mais ne pouvait tout simplement pas bouger.
    « Ma…Maxime ?.. Mais… Qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’es pas élève à Poudlard…
    - Et alors ? Qu’est-ce qui m’empêche de venir ici faire du patin à glace devant un magnifique château ?
    - Un… Magnifique château ? Mais… Tu es un moldu ! Tu devrais voir des ruines !
    - Ce n’est vraisemblablement pas le cas.
    - Oui… Mais… Je n’en reviens pas ! Qu’est-ce que tu fais ici ?
    - Comment ce fait-il que tu ne sois pas au bal ?
    - Je t’ai posée une question !
    - Moi aussi !
    - Oh les hommes! Enfin, je ne suis pas au bal… Parce que j’étais toute seule dans mon coin, et que personne ne venait me voir…
    - Et pourquoi personne ne venait te voir à ton avis ?
    - Parce que… Je restais seule dans mon coin… Et que je n’allais pas vers les autres ?
    - Comme tu le fais souvent d’ailleurs… Je te promets que si tu vas voir quelqu’un, et que tu l’abordes tout à l’heure, il te parlera correctement !
    - Tu as raison…
    - Je préfère ça, allez, maintenant, on a un bal auquel participer. »
    Maxime était un jeune homme au visage angélique, que Flora avait rencontré l’été précédent et, comme il fallait s’y attendre, elle était tombée amoureuse de lui. Mais bon, ils c’étaient parlés, étaient devenus amis, mais rien de plus, Flora pensait qu’elle ne le reverrais sûrement plus après ces merveilleuses vacances… Et pourtant il était là !
    Maxime s’approcha de Flora et lui tendit là main, cette dernière posa la sienne dans celle du jeune homme, puis ils se rendirent vers le château, dans un silence étrange… Enfin, silence, jusqu’à ce que Max disent : « Tu es magnifique ce soir… Comme tout les autres soir d’ailleurs… », Et le cœur de Flora fit un bond dans sa poitrine, elle pensa que cela ne pouvait pas être réel, ça ne pouvait pas être possible ! Elle croyait au père Noël mais quand même… Euh…
    Une fois arrivée au château, Flora regarda Maxime, il lui faisait signe d’entrer dans la grande salle. Elle sourit puis entra en même temps que lui, en gardant sa main dans la sienne, même dans la froideur de l’hiver, ce contact l’avait réchauffée. Elle sourit en entrant, et certaines personnes la regardaient, surpris de l’avoir vu sortir seule quelque minutes auparavant, et de la voir arriver maintenant, au bras d’un charmant jeune homme.
    Maxime se recula d’un pas puis regarda Flora.
    « M’accorderiez-vous cette danse jolie mademoiselle ?
    - Avec grand plaisir charmant jeune homme ! »
    Flora sourit puis ils allèrent sur la piste de danse, et dansèrent sur une valse… Un vrai moment féerique pour Flora, il n’aurait plus manqué qu’il neige… Ah, bah aussitôt dit, aussitôt fait, des flocons de neiges tombèrent du plafond magique et la chevelure dorée et soyeuse de Flora se retrouva parsemée de petits flocons de neige qui la rendait encore plus brillante. Flora et Maxime semblaient être seuls sur la piste de danse, les yeux dans les yeux, puis une fois que les dernières notes de musiques furent achevées, Maxime fit un baise main à Flora, et cette dernière lui sourit avant de reculer de trois pas, et de se retirer, pour aller voir quelqu’un. Elle ne savait pas qui c’était mais lui sourit et dit :
    « Bonsoir, puis-je me joindre à vous ? »
    Elle sourit, puis se souvint qu’elle les avait déjà croisés en cours, et même dans la salle commune, car les deux élèves faisaient partie de la même maison que Flora.
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Hermione Granger
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Hermione Granger

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Bal de Noël 1995 - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMar 30 Déc 2008 - 3:07

    Soudainement, le monde avait envahi la salle comme si une vague d’élèves s’était déversée à l’intérieur. Il lui suffisait de détourner son regard ne fut-ce qu’une seule seconde puis de le ramener pour que le monde ait doublé. Le bal de Noël avait son succès, on pouvait le dire. Malgré le fait que le quart des personnes présentes détestait cela. Presque tout le monde semblait y prendre plaisir. On voyait de temps en temps des nouveaux arrivants un peu perdus, d’autres attendant leurs amis au bar ou profondément assis dans un fauteuil. Hermione tentait de repérer les visages familiers de sa maison (ou des autres). Deux filles de Gryffondor qu’elle connaissait de vue, Flora, de Poufsouffle, avec qui elle avait déjà eu l’occasion de parler, mais que très peu. Une bande de Serpentards, dont Drago Malefoy. Ah non, lui, elle ne voulait pas le voir, encore moins un soir de fête. Et puis d’autres visages qu’elle connaissait vaguement, mais dont elle ne savait rien. Mais que faisaient ses amis ? Elle s’impatientait intérieurement, se maîtrisant pour sembler à l’aise et détendue. Certains visages se tournaient vers elle – d’ailleurs, dans ce genre de soirée, tout le monde détaillait les autres de la tête aux pieds. Eh oui, les bals avaient souvent l’habitude de dévoiler une facette particulièrement différente et cachée de chacun. Chez Hermione, c’était sa coquetterie qui s’exprimait. Car autant dire qu’en temps normaux, ce n’était pas un point marquant chez elle. Chaque nouveau regard lui faisait monter légèrement le rouge aux joues, et lorsque les regards se croisaient, elle devait faire un effort considérable pour ne pas baisser les yeux. La neige artificielle tombant du plafond cessa un instant, et Hermione passa une main dans ses cheveux – démêlés, cette fois – pour faire tomber ce qu’il restait. Le ton de la voix de Fred contrasta immédiatement par rapport à l’attitude qu’il affichait juste avant.

    « Elégant ? Je ne sais pas si c’est exactement le mot, mais je t’en remercie en tout cas ! On peut dire que toi aussi tu es à ton avantage, non pas qu’habituellement tu es mal habillée, mais nous dirons simplement que tu es remarquablement bien présentée ce soir ! Et puis, j’avoue que je faisais une drôle de tête, disons simplement que j’attendais Georges, et toi donc ? Tu attends Harry et mon petit frère ? On dit toujours que ce sont les filles qui sont longues à s'habiller, mais en fait les garçons sont encore pires, regarde Georges, il a commencé à s'habiller il y a plus de 3 heures, et il est toujours en haut ! »

    Un flot de paroles sortit par ses lèvres à une vitesse considérable, de l’habituel ton enjoué et malin avec lequel les jumeaux parlaient. George était toujours en haut ? C’était peu commun, d’habitude, les jumeaux ne se présentaient que très rarement seuls. Il fallait croire que George était plus coquet que son frère. C’était bien la première fois qu’ils différaient l’un de l’autre. Etrange qu’ils ne soient pas descendus ensemble. Et si cela tombait, ce n’était même pas de la coquetterie. Mais bon, peu importe, elle comprendrait bien un jour ce qu’il se passe. Même depuis tout ce temps, elle n’avait jamais su faire la différence entre les jumeaux Weasley. La plupart du temps, elle n’avait pas à les appeler séparément, puisqu’ils étaient ensemble. Il suffisait de dire « Fred, George ! ». Mais lorsqu’il n’y en avait qu’un seul, comme c’était le cas ce soir-ci, elle n’avait d’autre choix que de tenter la chose. Elle avait dit Fred, il avait répondu sans broncher, c’est qu’elle avait visé juste. Bien que les jumeaux devaient être habitués à ce qu’on confonde leurs noms, cela restait toutefois assez gênant pour leur interlocuteur.

    « George est encore en haut ? Harry et Ron le sont sûrement aussi. Moi aussi, je pensais que les garçons étaient les plus rapides, il faut croire que ça n’est pas toujours le cas ! »

    N’avaient-ils pas qu’à enfiler un costume, nouer une cravate et se passer un coup de peigne dans les cheveux pour faire présentable ? Déjà qu’Hermione ne comprenait pas que la coquetterie des filles atteigne des sommets (bon, elle aussi, mais elle restait raisonnable au niveau du temps), il était difficile d’envisager que celle des garçons soit encore pire. Mais concernant Harry et Ron, elle se doutait bien qu’ils avaient terminé de se préparer il y a bien longtemps, ou pire, qu’ils n’avaient pas encore commencé. Traîner le plus possible pour éviter le bal. Quoi, le bal ? Après tout, ce n’était qu’une simple soirée festive, rien de grave ou d’insurmontable. Et malgré tout, ils auraient pu faire un effort ce soir et arriver à l’heure, pour une fois, bien que cela non plus n’ait jamais été leur point fort.

    « Oh oui, je les attends ! Et s’ils n’arrivent pas d’ici cinq minutes, je jure de… »


    Ses menaces devinrent inaudibles à travers ses marmonnements. Tant mieux, il valait mieux que Fred ne l’entende pas parler ainsi. Elle releva la tête, en arborant à nouveau un grand sourire. « Eh, c’est jour de fête, aujourd’hui ».

    « Et sinon Hermione, qu’est-ce que tu racontes donc de beau ? On peut avouer que je n’ai pas trop eu l’occasion de parler sérieusement avec toi ces derniers temps. Sans compter en même temps que Georges et moi on travaille beaucoup sur nos inventions en ce moment, et que toi tu révises tes BUSE je crois non ? Mais tu sais ce que j’en pense hum ? Tu ne crois pas que des fois tu devrais un peu lâcher tes livres pour passer des après-midi avec tes amis ? J’espère au moins que tu comptes bien t’amuser ce soir ? »


    « Parler sérieusement ? » dit-elle entre deux rires discrets. Son visage redevint sérieux. « Oui, je révise, je ne peux pas tout lâcher, les examens se rapprochent tous les jours un peu plus et je ne dois pas me laisser aller sous prétexte que nous ne sommes qu’en décembre. D’ailleurs, si tu veux mon avis, il serait bien que George et toi vous concentriez un peu plus sur vos études, vos inventions peuvent attendre un peu ! »


    Bien qu’elle admirait secrètement les fabuleuses inventions des jumeaux Weasley, elle désapprouvait totalement leur façon de voir les études – c'est-à-dire en dernier lieu sur la liste des priorités. C’était quand même plus important non ? Ils connaissaient très bien son point de vue là-dessus, et elle passait son temps à le leur répéter. Tout en sachant pertinemment que cela ne changerait rien.
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Bal de Noël 1995 - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMar 30 Déc 2008 - 14:13

    Il se regardait dans le miroir, tel Narcisse se délectant de son reflet. Derrière lui, dans le dortoir, un charivari pas possible. Ces compagnons de chambrée étaient montés sur piles, virevoltant dans tous les sens à la recherche de leurs chaussettes, cravate ou autre nœud papillon. C’est à désespérer. Ne pouvaient-pas être un peu ordonné.

    Zacharie – « Jack tu n’aurais pas vu mes chaussettes noires ? »
    Carl – « Et mes boutons de manchettes ! »

    Toujours fixant son reflet, il répondit :

    Jack – « Pour les premières, elles sont sous les magasines sous ton lit. Et toi, tes boutons de manchettes sont dans ta boite à lunettes, si tu ne les as pas changés de place depuis ! »

    Silence. Chacun d’eux chercha l’objet convoité. Et le trouva. Silence. Et tous les deux remercièrent d’une seule voix le Serdaigle. Non mais vraiment, qu’est ce qu’ils allaient faire sans eux. Presque, il pourrait les accompagner au bal en les tenant par la main.

    Jack – « Mes pauvres amis, comme le dirait ma mère, vous n’êtes pas bons à marier ! »

    Et ils rigolèrent comme des zouaves sortis d’un asile psychiatrique. L’un deux, à ses paroles, ne put s’empêcher d’intervenir dans une apostrophe idiote :

    Carl – « Si nous ne sommes pas prêt au mariage, cela veut-il dire que tu as, toi, trouvé chaussure à ton pied, et que tu vas te marier dans les prochains mois ? »
    Zacharie – « En plus, vu le temps que tu mets pour ajuster parfaitement ton costume, cela signifie que ta dulcinée et future épouse et dans l’assemblée ! »
    Jack – « Que nenni les gars ! Vous êtes vraiment débiles ! On se demande si votre place est vraiment ici, à Serdaigle ! Sachez que je n’ai aucune cavalière pour le bal ! Et je ne compte pas me marier dans l’année. Désolé, mais je n’ai pas encore besoin de témoins. Au moment propice, je songerais à vous ! »
    Carl – « QUOI ! Tu n’as pas de cavalière ? Toi ? Comment cela se fait-il ? »
    Jack – « Cela t’étonne ? Tu sais, comme le dit avec beaucoup de finesse Jean de la Fontaine : Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! Je pense que de ravissantes demoiselles seront toutes esseulées et je me proposerais pour leur tenir compagnie et les faire danser. Sur ce, ouste ! Laissez-moi finir de me préparer. »

    Et, ils lui obéirent au doigt et à l’œil. Mine de rien, il les avait bien dressé depuis ces années. Il se mit à rire, seul, devant son miroir, observant la prunelle azure de ses yeux. Il serait resté à se contempler pendant des heures, si seulement les minutes ne lui étaient pas comptées. Il ajusta, au millimètre près son col de chemise. Perfectionnisme maladif. Il n’y allait pas à moitié. Puis avec le plus de délicatesse possible, il mit sa cravate d’un bleu sombre, mettant en valeur ses yeux. Il enfila la veste de son costume, de la même couleur que sa cravate ou son pantalon. Ainsi, il était parfait. Non. Presque. Il touchait la perfection. Mais en aucun cas, il était parfait. Il manquait quelque chose. Quelque chose, qui lors d’un bal, fait toujours la différence. Un rose attachée à sa veste. Une rose, oui ! Mais pas n’importe quelle rose ! Une rose rouge chatoyante en bouton. Il la fixa avec délicatesse. Ainsi, il était parfait. Il s’observa pendant quelques minutes. Puis regardant sa montre, il remarqua que le bal commençait sur le champ. Il était en retard. Quelle importance. Personne ne l’attendait.

    Tranquillement, il sortit du dortoir. Il descendit en toute quiétude l’escalier en colimaçon qui menait à la salle commune des Aigles. Elle était déserte. Les seuls mouvements perceptibles dans cet endroit, étaient la danse des flammes, qui se trémoussaient telles des vélanes sur un terrain de Quidditch. Le mouvement dansant des flammes était annonciateur du bal de Noël qui débutait à la seconde même. Il traversa prestement la grande pièce. Dehors, le couloir était désertique. Seuls quelques éclats de voix provenaient de certains tableaux dont les personnages fêtaient Noël. Ils transformaient la fête de la Nativité, en immense beuverie. Il acquiesça un rire. Puis se concentra sur sa marche. Il fallait qu’il aille ni trop vite pour ne pas paraître pressé et s’épuiser pour rien, ni trop lentement sinon il arriverait vraiment, vraiment en retard au bal. Il descendit un étage, puis un autre, et un autre. Il se retrouva en haut de l’escalier de marbre. Majestueux, vraie perle de l’architecture. Il descendit une à une les marche, profitant de chaque instant. La mélodie du bal parvenait à ses oreilles. En était entraînante. Arrivé au bas des marches, il se statufia sur place, écoutant sans émettre le moindre bruit la mélodie du bal. Il était raide comme un piquet. Un vrai statue grecque, mais vêtue d’un costume complet, non nue comme un vers. Soudain, il s’avança, un pas léger, comme s’il survolait de quelques centimètres le sol dallé. Il approchait, la musique devenait de plus en plus intense.

    La porte de la salle de bal était grand ouverte. Il y avait déjà beaucoup de monde qui dansait. L’ambiance était chaleureuse à souhait. Tout avait l’air de bien se dérouler, jusqu’à maintenant. Il balaya la salle du regard. Il vit Zacharie se trémousser avec une ravissante jeune fille blonde. Le veinard. A première vu, il s’agissait d’un Gryffondor, mais nos perceptions du monde nous font parfois défaut. Jack ne préférait pas en mettre sa main au feu. Les sens sont souvent trompeurs. N’ayant personne à son bras, il se dirigea vers le bar, au fond de la salle. Tout en avançant, il ne cessait de jeter des coups d’œil furtif à la piste de danse, et aux jolies décorations de Noël sur un ton rouge et or. Des couleurs chatoyantes qui réchauffaient le cœur. Arrivé au bar, il commanda une bieraubeurre. Sa chopine arriva sur le champ. Il s’en sustenta, sans broncher. Cela lui faisait le plus grand bien. Il se sentait revigorer par cette délicieuse boisson. Il se retourna et il vit une jeune demoiselle toute esseulée. C’était Zéphyr ! Une condisciple de Serdaigle. Comment une jeune femme si gracieuse pouvait-elle se retrouver seule au bal. Toujours est-il qu’il s’approcha d’elle et s’en y être invité il engagea la conversation :

    Jack – « Que diriez-vous, si nous unissions nos deux solitudes autour d’une bièraubeurre ? »
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MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMar 30 Déc 2008 - 15:51



    Naomi poursuivit son petit manège. Soupir. Yeux dirigés vers le ciel. Descente d'une traite du verre de Jus de citrouille. Nouveau soupir. Bref coup d'œil au Poufsouffle. Une vingtaine de minutes étaient passés et elle n'avait déjà plus qu'une seule hâte: faire avancer le temps et se trouver dans son lit douillet dans ses draps ornés de jaune et de noir. Au chaud. Mais non, c'était tout bonnement impossible, et il fallait qu'elle reste. D'une part parce que Jack n'était pas encore arrivé et qu'il n'avait pas encore vu qu'elle avait respecté sa promesse et qu'elle était venue. D'autre part, remonter dans sa chambre après vingt minutes ferait croire qu'elle n'était venue que pour se faire inviter à danser et que, ne trouvant personne, elle était partie pleurer toutes les larmes de son corps sur sa malheureuse personne. Un sourire passa sur ses lèvres. Comme si elle était ce genre de personne à se morfondre. Elle qui avait toujours relégué l'avis et les commérages au second plan était servie se retrouvait aujourd'hui à y pensait comme si cela était de première nécessité. Elle haussa les sourcils. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'ennuyait fermement pendant une soirée. Tous les banquets et soirées organisées par ses parents l'avaient habituée. Chaque soirée de ce genre était une torture à ses yeux, devant acquiescer poliment aux questions qu'on lui poser. Devoir accepter les regards dédaigneux de certains, simplement parce que la seconde héritière des Littleton avait été envoyée à Poufsouffle et qu'elle ne montrait aucune attirance pour tout ce qui touchait de près ou de loin à la magie noire. Mais en réalité Naomi était fière de ne pas être chez Serpentard. Elle se démarquait de tous ces imbéciles de premières qui pensaient que Serpentard était l'élite, la maison la plus réputée de Poudlard. Balivernes. Elle soupira une nouvelle fois. Pour changer. Une seule soirée avait été différente des autres. Merci Jack.


    FLASHBACK/
    Naomi était au bout de la longue table de verre, dans le grand salon du Manoir des Littleton. Elle affichait une moue désespérée, comme la plupart du temps dans ce genre de soirées organisée par Jane et Cornélius Littleton. Elle était assise à coté de sa sœur de dix-huit ans alors qu'elle même n'en avait que quatorze. La grande sœur, qui venait de terminer ses études à Poudlard était en grande discussion avec le fils du couple de meilleurs amis de leurs parents. Mark. La jeune fille était ambitieuse et était parvenu à attirer les regards masculins vers elle. Il fallait dire que c'était une grande beauté, avec ses longs cheveux auburn et ses yeux verts. Namie les observa tandis qu'ils se dévoraient du regard, et se retourna, écœurée. Elle était donc la seule de la famille à détester de telles soirées. Elle baissa le regard vers son assiette, raclant dans un bruit métallique le fond avec sa fourchette, tenue fermement dans sa main droite. Son père lui jeta un regard assassin et elle continua de plus belle. L'esprit de contrariété, c'était quelque chose. Soudain, elle entendit un petit ploc ! sur la grande fenêtre juste derrière elle. Elle observa autour d'elle, personne n'avait remarqué. Elle se retourna et vit des étincelles rouges dans le ciel. Un sourire s'installa sur son visage. Elle se leva, prétextant avoir une envie pressante, et sortit du salon. Immédiatement, elle empreinta le chemin jusque sa chambre, et passa devant les toilettes avec un sourire éblouissant. Se mettant à courir aussi vite que ses jambes ne lui permettaient après un tel diner, elle finit par arriver dans sa chambre. Elle se dirigea vers la fenêtre, l'ouvrit, et observa le visage tout joyeux de Jack Higgins. Il parvint à entrer dans la chambre en passant sous la fenêtre et se releva, un sourire dessiné sur ses lèvres pleines.

      Oh Jack ! Tu ne peux pas savoir à quel point tu es monté dans mon estime, là. S'écria-t-elle avant de baisser soudainement de ton – sa mère avait une très bonne ouïe, même à l'autre bout de la maison. Comment tu as su ?
      Une intuition. Je me suis dis : tiens, ce n'était pas ce soir que Naomi devait recevoir tout le gratin de sorciers de sang pur ? Et bien, on dirait que si ! Alors je suis venue porter rescousse à mon ami !
      Je ne te remercierai jamais assez. Et maintenant, on se tire ? J'etouffe dans ce manoir et tenir la chandelle entre Gemma et son nouveau boyfriend commence sérieusement à m'énerver...
      Je te suis, princesse.

    Un sourire espiègle traversa le visage de la jeune fille, avant de passer par dessous la fenêtre et s'attacher à l'arbre qui était juste devant. Elle entreprit ensuite d'y descendre, et l'expérience se lisait dans son mode de fonctionnement, et finit par sauter sur la terre ferme avec un nouveau sourire. Jack ne tarda pas à la rejoindre et ils s'enfoncèrent tous les deux dans les noirceurs de la nuit.

    /FLASHBACK.


    Naomi sourit, toujours accoudée au bar, au souvenir de cette soirée formidable où Jack et elle s'étaient amusés comme des petits fous, courant après les voitures à toute vitesse, crevant les pneus des voisins, aspergeant de lait les fenêtres des voisins, mettant le feu à leurs pelouses si bien entretenus. Ils allèrent même dans le parc et gravèrent leurs deux noms sur l'un des bancs. Au final, ils s'étaient retrouvés dans la chambre du garçon, qui n'habitait heureusement pas très loin, un sourire flottant sur leurs lèvres respectives, tandis qu'ils dormaient à poings fermés. Leur amitié avait toujours été quelque chose de primordiale aux yeux de Naomi et elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Et puis, le matin en rentrant au Manoir, la colère de ses parents avaient réussi à parfaire le moment. Trainer avec un né moldu, s'ils savaient...

      Le club des solitaires ? Ça ne me dérange pas, je dois y avoir une carte de membre d'or, je pense. Mais toi, je suis un peu étonné. Ça doit être le temps que les autres arrivent, je pense que d'ici une dizaine de minutes, tu seras avec les gens que tu regardes. Il y aura bien un garçon de Poufsouffle qui viendra t'inviter je pense, tu ne resteras pas seule bien longtemps. Et en attendant même si je pense que ça ne te réjouis pas spécialement, je pourrai te tenir compagnie.

    Naomi lui lança un regard étonnamment noir pour des yeux si clairs alors qu'il souriait. Elle détourna rapidement le regard, consciente de sa méchanceté envers un garçon qui semblait si sympathique. Elle haussa les épaules d'un air las. Étrangement, même si ce genre de garçon ne lui plaisait pas d'ordinaire, elle le trouvait... attendrissant. Oui, c'était le mot. Elle soupira. C'était bien la première fois qu'elle voyait cela en quelqu'un, cependant cela ne voulait pas dire qu'elle allait se mettre à lui faire de grands sourire de manière totalement hypocrite. Elle se retourna vers lui, un léger et sombre sourire esquissé à ses lèvres.

      Non, ce n'est pas le temps que les autres arrivent, et même si l'on m'invitait, je refuserai. Je ne suis là que parce que j'en ai fais la promesse. Je n'aime ni soirées ni bals de ce genre, et encore moins les phrases types du genre : m'accorderai-tu cette danse ? C'est... puéril.

    Elle leva un sourcil d'un air assez dubitatif, étonnée d'elle-même d'avoir répondu aussi longuement, elle qui n'avait l'habitude de répliquer que grâce aux monosyllabes. Elle dirigea son regard vers l'entrée de la salle et c'est à cet instant précis que Jack choisit de faire son entrée. Elle lui adressa un sourire, mais il ne la vit malheureusement pas, alors qu'il se dirigeait vers une jolie Serdaigle. Une pointe de jalousie monta en elle alors qu'ils n'étaient que amis, meilleurs amis même, depuis longtemps. Elle était certaine de n'éprouver que de la grande amitié pour lui, mais le voir aussi souriant devant quelqu'un qui n'était pas elle lui fit un drôle d'effet. Elle se retourna vers Nataniel, surprise de sentir ses joues la picoter un petit peu.

      Même si je pense que tu ne gênera pas pour le faire, tu peux m'envoyer bouler lorsque tu en auras marre de moi, je suis habitué à ce genre de traitement alors ne te sens pas coupable, même si je ne pense pas que ce soit ton genre d'hésiter.

    Le sourcil de Naomi se souleva à nouveau, son visage se tordant en une grimace assez comique. Elle n'aimait pas la manière qu'avait le Poufsouffle de se rabaisser comme ça à chaque fois – comme s'il n'était qu'un moins que rien ne méritant pas la charité des gens, ne méritant, à la limite, que leur compassion. Il ne fallait pas se laisser marcher sur les pieds, il fallait clamer haut et fort son autorité. Jamais se laisser faire était la phrase clef dans le vocabulaire de la Poufsouffle. Les faibles n'étaient pas intéressants. Perdaient. Les forts avaient le monde à leurs pieds. Ils gagnaient toujours. Dans chaque situation. Elle soupira, adressant un nouveau regard au jeune blond.

      Tu ne me dérange pas. D'ailleurs si c'était le cas, tu le saurai, crois-moi. Par contre, cesse de te prendre pour un martyr. C'est assez énervant, je trouve. Ne fais pas en sorte d'être traité comme un bon à rien car les gens ne te respecteront jamais.

    Elle se tut, plongeant dans son regard bleu avec insistance. Un dernier soupir.

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Nataniel Adamas
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MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMar 30 Déc 2008 - 19:34

Nataniel se disait vraiment qu’il était tombé sur la personne la moins facile à comprendre de toute la soirée. Mais il ne cherchait pas spécialement à comprendre pourquoi elle était comme ça, à répondre aussi sèchement à ses questions ou à ses paroles, de toute manière, il avait apprit que les personnes qui se montraient les plus hostiles le faisait souvent sans raison particulière, ou alors parce qu’elles n’avaient pas envie d’être comme ça mais qu’elles reprochaient aux autres d’agir comme ça. Par contre le Poufsouffle n’était pas assez fou pour placer Naomi dans un groupe, et il ne pensait pas que son avis était exact, il ne plaçait jamais les gens dans des moules, elle avait son caractère, un sacré il fallait l’avouer, et il ferait avec. Heureusement que son meilleur ami était comme la jeune femme, mis à part que lui était moldu, ce qui était légèrement moins dangereux étant donné qu’on ne risquait pas de se prendre un sort en plein visage pour une phrase mal tournée.
Nataniel avait rencontré le moldu lors d’un séjour chez sa marraine moldu, Morgan puisque c’était son nom, était toujours aussi hostile aux paroles que l’était Naomi, mais à force de temps, le Poufsouffle avait finit par réussir à se faire accepter par le jeune homme qui était finalement devenu la personne en qui il avait le plus confiance. Bien entendu, le blond n’en demandait pas tant avec Naomi, il cherchait simplement à tenir compagnie à quelqu’un et à faire une bonne conversation pourquoi pas ? D’ailleurs il se surprenait lui-même à autant parler, lui qui habituellement ne répondait que pas des phrases très courtes, voir des mots. Il fallait croire qu’il commençait à s’adapter aux autres, et à faire la conversation lorsque son interlocuteur son montrait plus silencieux. Nataniel jeta un ou deux coups d’œil à son interlocutrice, elle regardait plutôt autour d’elle pendant qu’il parlait, comme si elle se moquait de ce qu’il disait, mais le Poufsouffle ne s’en offusqua pas pour autant, il savait qu’elle tendait un peu l’oreille, du moins il espérait ne pas parler dans le vide. Finalement, après les quelques secondes de silence qui suivirent les paroles du jeune homme, Naomi finit par répondre, toujours aussi sèchement qu’avant, mais elle prenait la peine de répondre au moins, et Nataniel apprécia assez le geste. Elle n’aimait pas les bals, elle n’aimait pas les danses, elle n’aimait pas les phrases types, en effet, c’était plutôt difficile de se satisfaire de la soirée, mais lui était dans le même cas qu'elle et pourtant il arrivait à s'en sortir sans faire une tête de trois mètres de long, mais il n’allait pas lui dire ça tout de même. Le jeune homme regarda simplement sa vis à vis dans les yeux, ignorant son regard noir qui devait certainement souligner l’agacement qu’elle ressentait à son égard. Après un petit silence, un léger sourire aux lèvres, le Poufsouffle répondit finalement.


« Je dirais que je te comprends, moi non plus je n’aime pas ce genre de soirée, pas plus que la danse ou les invitations sans originalité, mais pourtant je pense que je m’en satisferais sans soucis si j’étais à ta place. Après tout, ce n’est pas les paroles utilisées, c’est l’intention qui compte tu ne pense pas ? Et si tu t’arrêtes aux paroles ou au comportement des gens, tu auras du mal à découvrir plus de choses à leur sujet. »

Il eut envie d’ajouter qu’en s’arrêtant aux apparences, jamais il ne serait venu lui parler, même avec son visage angélique et le fait qu’elle soit seule, Naomi en imposait avec son expression revêche et ses paroles cinglantes. Mais il ne tenait pas à la vexer, d’autant plus qu’il était persuadé qu’elle était capable de se montrer aimable si elle appréciait réellement la personne. La jeune femme avait reporté son attention sur les autres personnes, elle semblait regarder un jeune homme qui venait d'entrer, un Serdaigle plus précisément, et lui décrocha même un sourire sincère. Le Poufsouffle sourit dans son coin de voir que finalement, elle était capable de se comporter très aimablement lorsqu’elle voulait, après tout, c’était une fille différente de l’apparence et du style qu’elle se donnait. Naomi se retourna soudain, les joues légèrement rosies, et le blondinet se dépêcha de chasser rapidement le sourire amusé qu’il avait sur les lèvres, inutile de chercher à la provoquer encore plus en la laissant penser qu’il se moquait d’elle, alors que ce n’était pas le cas du tout. Finalement, après qu’il ait parlé du fait qu’il comprendrait qu’elle le repousse après en avoir assez de sa présence, il fut assez surprit de constater qu’elle le regardait, un sourcil relevé, une expression clairement agacée sur le visage. Décidément, s’il devait recevoir un gallion chaque fois qu’il suscitait cette expression sur le visage de la belle, il serait riche à la fin de la soirée car il sentait que ce ne serait pas la dernière fois ! Mais bon, mieux valait ça que de l’indifférence non ?
La jeune femme lui dit qu’il ne la dérangeait pas, mais qu’elle apprécierait qu’il arrête de se prendre pour un martyr. Nataniel fut assez amusé de l’expression utilisée, lui ne le prenait pas dans ce sens, elle avait l’air de croire qu’il voulait qu’elle le plaigne, ce n’était pas son but au contraire, et il s’en voulait de donner cette impression à Naomi, mais bon, c’était fait alors inutile de chercher comment résoudre ce problème pendant trois heures. La jeune brune avait ajouté qu’il ne devait pas faire en sorte d’être traité comme quelqu’un qui ne méritait pas de respect. Le jeune homme était assez amusé d’entendre ça, combien de personnes lui avaient tenu le même discours, dont ses parents, ses amis, les personnes qui l’appréciaient en fait. Mais lui avait ses propres raisons, et c’était trop long à expliquer pour qu’il prenne la peine de le dire à quelqu’un. De toute manière, on le connaissait comme ça maintenant, il n’avait aucune raison de changer, c’était lui, les personnes à qui il était utile appréciaient d’avoir un bouche trou sous la main, et lui ne s’en portait pas mal, alors il n’avait aucune raison de changer. Mais comment est-ce qu’elle pourrait comprendre ça avec son caractère ? Il ne voyait aucun moyen, alors il était inutile de chercher à lui expliquer, et il se contenta de répondre d’un ton toujours aussi effacé, un sourire amusé sur les lèvres, soutenant le regard dur de la jeune femme.


« Excuse-moi si je te donne l’impression de chercher à attirer ta sympathie, ce n’était pas le but je te rassure. Je ne fais pas en sorte qu’on me traite comme tel, disons simplement que dans ce monde, il y a des personnes avec un fort caractère qui sont faites pour dominer les autres, comme toi ou mon aimable voisin de chambre. Et il y a des personnes qui sont faites pour être effacées, dominées par les autres et qui serviront aux autres à se sentir plus forts, comme moi. En y réfléchissant, s’il n’y avait pas de gens comme moi, les gens comme mon voisin de chambrée ne serviraient à rien puisqu’ils ne pourraient plus marcher sur les pieds de quelqu’un. »

C’était comme ça qu’il voyait les choses, il n’avait jamais autant parlé de sa vie, cela l’amusait de constater qu’il essayait de faire comprendre son comportement à la belle alors qu’habituellement il se moquait de ce que pouvaient croire les autres. Il n’avait volontairement pas parlé d’elle dans la dernière partie de sa phrase parce qu’il ne voulait pas qu’elle s’imagine qu’il la prenne comme une personne qui vivait simplement pour dominer les autres. Le blondinet détourna finalement le regard de celui de la jeune fille, il ne sentait habituellement pas mal à l’aise dans de telles situations, mais là si, il avait dit quelque chose que la jeune femme jugerait totalement stupide, et il ne tenait pas à voir encore une fois la fameuse expression d’agacement dont il avait le secret pour la faire apparaître sur son beau visage. Décidément la soirée risquait d’être longue pour la jeune femme, et il ne doutait pas de la voir s’évaporer après quelques heures, une fois qu’elle aurait fait acte de présence au bal, comme c’était le cas maintenant. Nataniel n’avait réellement pas soif, et pour tout dire foirer autant de discussion avec la belle lui coupait le peu de soif qu’il aurait pu avoir. Après avoir poussé sur le bar le verre offert par Naomi au début de la conversation, le jeune Poufsouffle regarda autour de lui, il pouvait bien en profiter pour regarder comment s’en tiraient les autres après tout, espérant que ce serait mieux que lui en tout cas !
Vers le fond de la salle de bal, le Poufsouffle si populaire de sa chambre était en train de danser avec sa cavalière, puis à coté, une jeune fille les regardait d’un air agacé. Avec surprise, le blondinet constata que c’était elle en réalité la cavalière, et que le jeune homme dansait en fait avec une autre fille de leur maison. Décidément, on pouvait avouer qu’il avait le don pour trouver comment parler avec les filles, même s’il ne le faisait pas dans le même but et les mêmes intentions que Nataniel, ce dernier ne pouvait s’empêcher d’admirer son charisme. Avec n léger soupire, en écho à ceux de Naomi, le Poufsouffle regarda un autre couple en train de danser, ils allaient très bien ensemble, c’était une Serdaigle et un Gryffondor qu’il ne connaissait pas bien, mais qu’il savait tous deux en quatrième année. Il semblait y avoir beaucoup de personnes douées pour la danse, et Nataniel se félicita de ne pas avoir invité de fille au bal, avec lui comme cavalier, ça aurait été une véritable catastrophe !

*Et comme compagnie aussi tout simplement. Du moins c’est ce que j’en déduis en voyant mes remarques tomber à plat avec Naomi. *

De toute manière, ce n’était pas son genre, il ne se plaisait pas dans le rôle du cavalier, il n’était pas fait pour ça, Nataniel n’avait absolument pas la carrure, lui c’était le gentil garçon que l’on appréciait mais sans plus. Le regard bleuté du jeune sorcier alla ensuite à un compagnon de dortoir, le dernier de sa chambre, c’était un garçon aussi très populaire mais qui lui détestait le bal, il le montrait d’ailleurs assez, étant assit sur une chaise dans un coin avec sa cavalière, il affichait une expression très revêche, plus que Naomi, et ce n’était pas peu dire. Le blondinet était assez amusé de voir qu’il devait être le seul à ne pas aimer les bals, et pourtant à être content d’être ici, il devait vraiment avoir la tête à l’envers ! Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, juste avant qu’i n’entende une voix douce et féminine non loin de lui et Naomi. Nataniel tourna la tête avant de poser son regard sur un visage familier. Une élève de quatrième année de la maison des or et noir, le prénom de la belle ne tarda pas à venir à l’esprit du Poufsouffle, qui lui répondit par un sourire, elle s’appelait Flora. Contrairement à Naomi, la jeune femme arborait un magnifique sourire qui semblait dire qu’elle était plutôt contente d’être ici, chose qui faisait plaisir à voir il fallait avouer ! Elle demandait la permission de se joindre à eux, et Nataniel fut plutôt content de voir que quelqu’un semblait assez courageux pour oser s’approcher d’eux, étant donné la conversation qui tournait assez au vinaigre qu’il entretenait avec Naomi. Effaçant son sourire joyeux de son visage pour ne pas avoir l’air trop idiot, le blondinet répondit d’une voix calme et effacée.


« Oh, bonsoir ! Bien entendu, pour ma part il n’y a aucun problème, après je ne peux pas répondre pour Naomi, mais je pense qu’elle ne serait pas contre quelqu’un ayant une conversation plus intéressante ou moins agaçante que moi. »

Ce n’était pas une pique lancée à Naomi, loin de là, au contraire s’il voyait que la jeune femme s’entendait mieux avec Flora, au moins il pourrait s’en aller en laissant les demoiselles parler de choses plus intéressantes entre elles. Lorsqu’on était in capable d’animer une conversation, autant se retirer avant de la rendre totalement invivable. Après ses paroles, Nataniel se leva pour offrir son siège à la jolie blonde, puis il en attrapa un autre inoccupé non loin de là pour s’asseoir à coté de Flora.
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MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMar 30 Déc 2008 - 21:16



    La brune scrutait les yeux du beau blond avec une certaine avidité, comme si elle pouvait percer le secret qu'il gardait si bien. Elle essayait de comprendre le pourquoi du comment. Comment pouvait-on un jour se dire que l'on était faible, que l'on ne servait à rien d'autre qu'à tenir compagnie aux âmes seules. Elle fronça les sourcils, tentant de chercher une quelconque explication à un tel comportement. Jamais, au cours de ses seize années d'existence ne lui était venu une pareille idée en tête. Elle avait toujours rejeté l'amitié et l'amour. Oui, à seize ans, elle n'avait jamais eu de petit ami. Pas étonnant avec un tel caractère, en même temps ! Mais l'amitié, elle ne l'acceptait pas non plus. Tous ceux qui avaient tenté de s'approcher d'elle étaient repartis avec l'une de ses répliques bien cinglantes en plein visage. C'était simple. Elle ne voulait pas que l'on s'apitoie sur son sort parce qu'elle était (très) souvent seule. C'était un choix et elle ne voulait pas que l'on croit d'ailleurs que c'était par fatalité. Elle n'avait qu'un ami, Jack, le seul qui selon elle pouvait être digne de confiance. Parce qu'il était intelligent et mature, qu'il ne commettait pas d'impair, qu'il était tendre, qu'il était lui. Tout simplement. Les autres, elle les fuyait comme la peste, et ce n'était pas de peur qu'elle agissait de la sorte. Plutôt d'aversion pour la race humaine. Déjà à dix ans, elle jouait seule dans la cour de récréation, alors que toutes les filles de son âge jouaient à la corde à sauter et que les garçons jouaient au soccer ou au lacrosse. Elle, elle s'adossait la plupart du temps contre un mur, lisant l'un des nombreux livres que comportait sa bibliothèque. Et quand les autres petites passaient devant elle, elles l'observaient comme si elles avaient le diable en personne devant elles. A cet âge là, l'on disait d'elle que c'était une petite qui aimait la solitude, qui avait peur des autres. La peur. C'était un mot exclu de son vocabulaire. A son entrée à Poudlard, les choses ne s'étaient guère améliorées. Elle passait ses cours seule, attentive, ça on ne pouvait pas le lui reprocher, mais n'adressant pas la parole aux autres. Les travaux en groupe ? Elle s'arrangeait pour faire le travail seule. C'était une bosseuse, elle tapait dedans pour avoir de bons résultats et n'appréciaient guère de devoir partager ses devoirs. C'était, certes, de la possessivité, mais surtout l'envie d'être seule, comme toujours.

    La possessivité. Elle balaya la salle du regard et l'observa une nouvelle fois. Il semblait heureux, discutant avec une jeune Serdaigle que Naomi avait déjà croisé et qui affichait un air sympathique. Hm, la vie appartenait aux gens qui étaient sociables. Naomi était hors circuit depuis sa naissance. Elle ne pu s'empêcher de le dévisager, lui et son sourire radieux, ses prunelles qui devaient certainement rayonner, même si de là où elle était elle ne pouvait le voir. Elle aurait aimé juste un regard de sa part. Après tout, n'était-elle pas venue que pour respecter sa promesse ? Que pour lui et son pouvoir de persuasion. Elle réprima un nouveau soupir. Exceptionnel. Elle avait si peur qu'il se lasse d'elle un jour ou l'autre. Si peur qu'il se réveille un beau matin en se rendant compte de sa médiocrité. C'était une jeune femme courageuse, qui n'avait aucune phobie et qui l'avait d'ailleurs toujours revendiqué, cependant désormais elle pouvait affirmer avec certitude que sa plus grande crainte était de perdre son meilleur ami, qu'il aille voir à l'autre, qu'il ne pense plus à elle. Qu'il ne l'aime plus. D'un amour amical, s'entend. Elle leva les yeux au ciel, secouant vigoureusement la tête, tentant tant bien que mal de chasser ces idées de la tête. Non, Jack était loyal. Elle s'efforça de détourner son regard de sa mince silhouette, et retrouva aussitôt les yeux bleus de Nataniel, qui avait l'air d'avoir chassé un sourire ironique. Cette fois, elle réprima un regard noir, et essaya de rester impassible.

      Je dirais que je te comprends, moi non plus je n'aime pas ce genre de soirée, pas plus que la danse ou les invitations sans originalité, mais pourtant je pense que je m'en satisferais sans soucis si j'étais à ta place. Après tout ce n'est pas les paroles utilisées, c'est l'intention qui compte, tu ne penses pas ? Et si tu t'arrêtes aux paroles ou au comportement des gens tu auras du mal à découvrir plus de choses à leurs sujets.

    Naomi le regarda, surprise. Elle ne croyait pas qu'une personne au monde puisse débiter un tel flot de paroles et surtout en si peu de temps, avec une telle rapidité. Comme s'il avait hâte que les mots sortent de sa bouche, comme s'il se devait d'extérioriser ça. Elle leva à nouveau un sourcil mais pas d'agacement, plutôt de surprise. Elle réfléchit à ce qu'il venait de dire, car cela donnait vraiment matière à réfléchir. En réalité, elle ne pensait pas vouloir découvrir des choses sur le compte de quiconque était inconnu pour elle. Percer les secrets de son entourage était une chose, ceux d'inconnus une autre. Elle n'éprouvait pas de sympathie pour toute cette population qui cherchait sans cesse à en savoir plus sur les gens. Les ragots étaient détestables, tout autant que les rumeurs en elles-mêmes. Pourtant, même si Nataniel disait le contraire, elle trouvait que les mots utilisés avaient, au contraire, toute leur importance. Car cela montrait la nature de l'autre – nature qui n'intéressait évidemment pas la Jaune et Noir. De ses longs doigts pales, elle se remit à tapoter avec une certaine force de... nervosité ? le bord du comptoir, ses ongles claquant dans un bruit assez désagréable. Elle ouvrit la bouche et ne sachant que dire, la referma. Ses traits se détendirent alors, sous l'impulsion de savoir que dire.

      En fait, je ne pense pas avoir besoin de découvrir plus de choses au sujet de tous ces gens qui m'entourent et que je connais pas. Elle fronça les sourcils, avant de reprendre : cela m'ennuie de chercher à percer les secrets humains. Et quoiqu'il en soit, les apparences ne sont pas souvent trompeuses, elles reflètent au contraire plutôt bien la réalité.

    Elle prit une nouvelle pause et soudain l'ampoule s'éclaira : une idée lui traversa l'esprit et elle eut un léger rire. Voyant que Nataniel se demandait sûrement quelle était la cause de cette soudaine hilarité, elle s'expliqua – chose rare dans le cas présent.

      Regarde, ton apparence révèle plutôt bien ce que tu es. Si je te regarde sans te connaître, avec ton air effacé et tes yeux plutôt timides, je devinerai que tu n'es pas de ceux qui veulent tout contrôler, qui veulent tout détenir. Tu me parlais de ton voisin de dortoir, lui avec ses gros muscles et son sourire ravageur, on peut facilement supposer que c'est un charmeur hors paire. Et – je me trompe peut-être – mais il me semble qu'il à l'air d'appartenir à ce groupe de garçons qui profitent des filles, qui jouent avec elles comme ils joueraient avec de vulgaires jouets. Elles sont belles, sont désirables et lui en profite. Un comportement machiste, je dirai aussi. Tu vois, je pense que l'on peut facilement déchiffrer de par l'apparence, les secrets des caractères et comportements.

    Elle s'arrêta enfin après un si long monologue, observant avec une certaine curiosité la réaction du Poufsouffle. Pour une fois, le ton empreinté n'avait pas été cassant, peut-être un peu méchant quand elle avait parlé du voisin de dortoir, mais sinon, non. Elle aurait pu être beaucoup plus cassante et pourtant elle ne le fit pas. La raison, elle ne la connaissait pas. Mais elle avait tellement de vécu quant à reconnaître les gens grâce à leurs apparences qu'il avait été facile de l'expliquer, comme si elle en avait limite besoin. Elle leva les yeux vers la foule, ses ongles glissant toujours sur le bois du comptoir. Mais le silence ne perdura pas puisque le garçon avait déjà repris la parole, sa voix presque aussi effacée que lui se dévoilant dans le bruit de la grande salle.

      Excuse-moi si je te donne l'impression de chercher à attirer ta sympathie, ce n'était pas le but je te rassure. Je ne fais pas en sorte qu'on me traite comme tel, disons simplement que dans ce monde, il y a des personnes avec un fort caractère qui sont faites pour dominer les autres, comme toi ou mon aimable voisin de chambre. Et il y a des personnes qui sont faites pour être effacées, dominées par les autres et qui serviront aux autres à se sentir plus forts, comme moi. En y réfléchissant, s'il n'y avait pas de gens comme moi, les gens comme mon voisin de chambre ne serviraient à rien puisqu'ils ne pourraient plus marcher sur les pieds de quelqu'un.

    Naomi le regardait. Cette fois, ni surprise ni agacement. De la colère. Ses joues se remirent à brûler sous l'effet de la colère qu'elle se mit à ressentir. Elle détestait ce genre de comportement défaitistes. Comme si certaines personnes étaient faites pour se faire marcher sur les pieds. Elle n'en revenait pas que de tels mots puissent sortir de la bouche de quiconque. C'était une chose que de dire que l'on était effacé, une autre de dire que l'on servait à se faire marcher sur les pieds. Elle se leva, prise par la colère, avant de se rasseoir soudainement. Quelques regards se dirigèrent vers elle. Elle devait avoir fait un sacré bond, quand même. Alors, elle ouvrit la bouche avec une rapidité déconcertante et se mit à s'énerver tout haut :

      Je ne comprends vraiment, vraiment, vraiment pas ton point de vue ! Comment peut-tu être là à me dire que tu sers à te faire marcher dessus par les « forts », qu'il faut des personnes comme toi, faibles, qui sont obligés d'être là pour que les autres assoient leur autorité ! Mais mon gars, faut te faire violence ! Faut arrêter de penser que tu vaut moins qu'un autre, c'est franchement pitoyable et ça attise plus la pitié qu'autre chose. Je n'aime vraiment pas ce genre de personnes aussi défaitistes. Tu ne peux pas, je suis désolée, non tu ne peux pas te considérer comme un moins que rien, parce que c'est ce que tu es en train de me dire. A moins que tu veuilles toute ta vie être relégué au second plan, dans ce cas, je n'ai rien dis. Si ta seule ambition dans la vie est de lécher les pieds des autres, alors à toi de voir !

    Elle se tut, laissant les flammes de la colère la dévorer avec insistance. Elle fronça les sourcils plus forts, se détournant du regard du garçon dont la vue lui était à peine supportable après ses paroles. Elle se resservit un verre de jus de citrouille pour penser à autre chose et son regard s'accrocha à nouveau à sa propre poche. Elle en sortit la flasque mais observa avec agacement qu'elle était vide. Elle avait presque oublié qu'elle en avait vidé le contenu au début de la soirée. Elle le remit dans sa poche avec dédain, se retournant avec une légère envie de se remettre à crier, mais vit qu'une jeune fille les accostait. Une Poufsouffle blondasse l'air légèrement perdue. Génial, un nouveau membre au club des solitaires. Elle n'appréciait déjà pas parler à une personne qu'elle ne connaissait pas mais alors à deux ! Elle se renfrogna, pensant à son lit douillet qui l'attendait. La blonde demanda si elle pouvait se joindre à eux et elle leva les yeux au ciel, ben voyons ! On était pas là pour accueillir les âmes perdues. Et puis d'ailleurs il n'y avait pas de on qui tienne, elle n'avait jamais désiré une telle présence à ses cotés. Pestant intérieurement de plus belle, elle vit Nataniel lui répondre, et écouta ses paroles que d'une oreille. Mais quand il mentionna son nom, elle prêta plus attention à son flot de parole et à sa voix désormais presque habituelle.

      … mais je pense qu'elle ne serait pas contre quelqu'un ayant une conversation plus intéressante ou moins agaçante que moi.

    Elle vida son verre de jus de citrouille et afficha un air hautain.

      Encore à se dévaloriser, j'hallucine. Puis s'adressant à la blonde, elle déclara: en tout cas si c'est ta technique d'approche pour qu'il t'invite à danser, tu peux rêver. Ah sauf si bien sûr, tu veux lui marcher sur les pieds, alors là il adorerait !

    Elle lui jeta un nouveau regard noir avant de soupirer. Ça faisait longtemps.

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Flora Ryana
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MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMer 31 Déc 2008 - 2:29

    Flora souriait gentiment, joyeusement, mais définitivement trop timidement, aux deux jeunes Poufsouffle en attendant leurs réponses, espérant de tout cœur qu’elle soit affirmative, ainsi, ses efforts pour aborder quelqu’un n’auraient pas été vain, et elle n’aurait pas été obligée de détester, même si ce sentiment de détester quelqu’un ne durait qu’une minute, son cher Maxime adoré. Enfin, peu importe. Malgré que les deux adolescents qui avaient été abordés par Flora fussent de la même maison que cette dernière, elle n’avait jamais eu le temps de leur parler, ou de les voir vraiment, c’était toujours en coup de vent. Flora regarda le jeune homme, il avait un joli visage, des yeux bleus et des cheveux blonds. Il souriait à Flora, apparemment en train de réfléchir, peut être l’avait-il vu, parce qu’il est observateur, contrairement à la jeune fille, dans la salle commune ? Enfin, Flora trouvait qu’il était charmant, fallait bien l’avouer, et Flora se rendit compte que, mis à part la teinte de ses cheveux, il ressemblait un tout petit peu à Max…
    Flora arrête là ! C’est n’importe quoi ! Il ne lui ressemble pas du tout !
    Mais si je te jure ! Regarde…
    Oui, oui je vois, je vois qu’il ne lui ressemble absolument pas ! Comme le jour et la nuie ! le ciel et l’eau !
    Par la barbe de Merlin ! Tu as de la bouse de dragon à la place des yeux ou quoi !?
    Hé oh ! Tu deviens vulgaire arrête toi là !
    Sacrebleu…
    La jeune Flora Ryana regarda ensuite la jeune femme, elle n’avait pas l’air très sociable… Elle ne souriait pas et, de toute évidence, n’était pas très joyeuse à l’idée de participer à un bal de noël… A un bal tout court même… C’était triste… Flora n’était pas hyper joyeuse d’être là aussi pour l’instant, mais elle faisait comme si elle l’était. Après tout, ça ne pouvait pas faire de mal de sourire un peu ! Cela faisait travailler les muscles zygomatiques et risorius… Ou un truc dans le genre… Et puis… Un sourire ne coûte rien, mais il donne beaucoup comme le disait Flora, de temps en temps.
    Flora arrêta de penser à ses citations quand la voie d’un jeune homme, qui était celle du Poufsouffle, s’adressa à elle, en réponse à son invitation.
    « Oh, bonsoir ! Bien entendu, pour ma part il n’y a aucun problème, après je ne peux pas répondre pour Naomi, mais je pense qu’elle ne serait pas contre quelqu’un ayant une conversation plus intéressante ou moins agaçante que moi. »
    Flora sourit puis tourna son regard vers la jeune femme qui n’avait pas encore donné son accord. Elle préférait attendre le consentement des deux personnes, avant de s’incruster dans leur conversation… Alors, elle attendit la réponse de la fille qui était son aînée d’une année, avec un petit sourire, commençant à stresser, de peur qu’elle refuse. Elle aurait été tellement près de son but ! Qui était de s’adresser, avec succès, à de nouvelles personnes, pour faire de nouvelles rencontres. En attendant, le jeune homme, qui avait quand même deux années de plus que Flora, se leva de sa chaise pour laisser sa place à Flora, puis il prit une autre chaise pour se rassoire. Flora le remercia avec un joli sourire comme elle savait si bien les faire, puis s’assit. C’est alors que la dernière Poufsouffle intervint.
    « Encore à se dévaloriser, j'hallucine. Avait-elle dit en s’adressant au jeune homme. En tout cas si c'est ta technique d'approche pour qu'il t'invite à danser, tu peux rêver. Ah sauf si bien sûr, tu veux lui marcher sur les pieds, alors là il adorerait ! »
    Et la… C’est le drame.
    Bon toi ça va !
    Oui ça va, merci !
    Non… Laisse tomber.
    Et la, Flora resta sous le choc, interloquée, surprise, bouche bée… Elle aurait pût s’attendre à se faire envoyer bouler… Mais pas de cette manière ! Flora regarda la jeune femme avec un regard abasourdi puis s’exprima à son tour.
    « Quoi ?! Mais pas du tout ! Qu’est-ce qui te dis que je viens là rien que pour danser avec lui ! Moi je venais juste là parce que je vous ai déjà croiser dans la salle commune, et que vous aviez l’air sympa, mais apparemment j’étais un peu dans le faux ! Si tu ne veux pas que je vienne ! Il faut me le dire ! Je ne suis pas devin ! *Si tu l’es ! –Tais toi, toi ! –Pas la peine d’être vulgaire !- Rah !* »
    En disant ces dernières phrases, Flora se leva, son regard passant du bleu au noir, ça aussi elle savait bien le faire, puis elle s’attendit à une nouvelle réplique de la Poufsoufflienne, ou sinon, une réplique du jeune homme.
    En attendant, Flora regarda vers l’endroit ou elle avait laisser Maxime pour aller essayer de parler à quelqu’un, n’importe qui, et apparemment elle n’avait pas fais le bon choix, mais quand elle essaya de le repérer, elle se rendit compte qu’il n’était plus là.
    Mais ou est-il ? Il était là il y a cinq minutes !
    Il n’était pas réel Flora…
    Mais si ! Je l’ai vu, j’ai dansé avec lui !
    C’était un souvenir, comme une sorte de patronus corporel, tu sais ce que sais ?
    Bien sûr ! Le mien à la forme d’un lion !
    Je sais bien… Et bien, tu imagines le mélange d’un souvenir et d’un patronus, et d’un petit bout de ta conscience, et ça fait des miracles !
    Alors c’était toi ?
    C’est bien, tu apprends vite petite, je suis fière de toi.
    N’en pouvant plus de se faire une conversation toute seule, Flora secoua sa tête pour reprendre ses esprits, puis attendit la nouvelle réplique de l’un des deux Poufsouffles.
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Sarah Bell

Sarah Bell

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MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMer 31 Déc 2008 - 7:29

La fébrilité avait titillé la jeune poufsouffle toute la journée. Elle avait bien essayé de gagner du temps en se promenant dans le parc, mais bien vite elle avait eu froid, était tombé dans la neige et elle avait préféré rentrer au château. La bibliothèque l’accueillit alors et elle essaya d’avancer ces multiples devoirs en retard. Rien à faire. Son devoir de potion ressemblait à une recette de punch, son devoir de métamorphose expliquait la transformation en une robe de bal et son devoir d’histoire de la magie n’était guère mieux. Sans le vouloir, elle ramenait tout à la soirée de ce soir. Celle qu’elle attendait depuis le début de l’année.

Le bal de Noël.

La journée finit par s’écouler, et l’heure de se préparer pour cette magnifique soirée arriva. La jeune poufsouffle ramassa ses livres et courut dans les corridors pour rejoindre la salle commune des jaunes et or, heurtant au passage quelques serdaigle.


« Hey! »
« Fait attention où tu vas! »
« Oh ! Je suis désolé ! »


Étrangement, la salle commune était vide. Seule une personne lisant un bouquin près de feu y était présente. Bah. Tout le monde devait être en train de se préparer dans leur dortoir. Sarah regagna immédiatement le sien, pour y trouver une Flora endormit sur son lit. Cette dernière oubliait toujours cette soirée, malgré le fait que Sarah lui en parlait nuit et jour.


« Flora !! »


Son amie se réveilla en sursaut. Oups, peut-être que Sarah aurait pu y aller plus doucement sur le réveil. Tant pis, au moins son amie était bien réveillée.


« Sarah… Tu as de la chance que je sois de bonne humeur parce que j’ai fais un rêve merveilleux… parce que sinon tu aurais passée un sale mauvais quart d’heure… en attendant, tu vas juste manger des plumes ! »


Manger des plumes? Que voulais dire Flora en disant cela? Sarah ne tarda pas à comprendre lorsqu’elle reçu un coup d’oreiller en pleine figure. Elle empoigna son oreiller à deux mains et riposta contre l’attaque de Flora. Les deux amies se chamaillèrent ainsi pendant cinq bonnes minutes avant de poursuivre leur discussion.


« Hé Flora ! C’est pas tout, mais je te réveillait parce que, apparemment, tu as encore oublié le bal de Noël ! «
« Quoi ??! C’est aujourd’hui ? »
« Ce soir même ! Mais comment tu fais, tu l’oublies chaque année ! Et je t’en parle tout les jours depuis le début de l’année. »
« Mince ! Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir mettre ? Et tu n’aurais pas pu me prévenir plus tôt? »
« Comment voulais tu que je sache que tu allais encore oublier. Je ne suis pas devin ! Ce n’est pas de ma faute. »
« Euh S? On dirait deux personnes qui s’engueulent à moitié à cause d’un anniversaire de rencontre oublié… »
« Haha, tu as raison. »
« Dis… Tu as déjà ta robe toi? »
« Quelle question ! Je ne m’appelle pas Flora Ryana moi. »
« To’ Je suis dans la bouse de dragon… »

Sarah sortit sa robe de son armoire pendant que Flora s’évertuait à trouver une tenue remarquable. La robe de Sarah était simple, mais magnifique. C’était une robe bustier noir qui lui arrivait un peu en haut des genoux, qu’elle accompagnait d’un collier de perle, de boucles d’oreilles assorties et de petit soulier à talon argent. La tenue, ce n’était pas compliquer, Sarah était douée dans l’assortiment des vêtements. La chose qui posait problème c’était les cheveux. Ça, Sarah n’en manquait certainement pas, elle en avait tellement ! Elle ne savait pas trop quoi faire avec et la plupart du temps elle les laissait onduler ou bien elle les remontait en une queue de cheval dépeigné, bref, c’était une des choses dont elle se souciait le moins. Mais, ce soir, elle voulait qu’ils soient parfaits. Elle attrapa donc le lisseur de son amie et commença à se lisser les cheveux…

Ses cheveux étaient extrêmement plats, et extrêmement jolis lorsque Flora lui montra les robes qu’elle avait retenues pour l’occasion. L’une était en satin bleu, et l’autre en velours rose. Sarah conseilla à son amie de porter la bleu pour l’occasion, elle aurait surement l’occasion de remettre la rose un autre jour.

Lorsque Flora se mit à se maquiller, Sarah lui piqua son mascara et s’en appliqua un peu. Elle n’osa pas rajouter quoi que ce soit d’autre, préférant le look naturel au look pot de peinture que certaines filles arboraient tous les jours. Les deux jeunes poufsouffles ayant finis de se préparer et étant satisfaite du résultat, elles se dirigèrent vers la salle des fêtes. Aussitôt arriver dans la grande salle qui avait été magnifiquement décoré pour l’occasion, Sarah lâcha Flora pour se diriger vers le buffet retrouver quelques amis. Elle prit une bièreaubeurre et la s’assit sur un tabouret disposer pour l’occasion près de la grande table. Les amis qu’elle avait cru apercevoir n’était en faite pas ceux qu’elle croyait et elle se retrouva donc toute seule au beau milieu de plein de gens qu’elle ne connaissait pas. Pas encore du moins.
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Nataniel Adamas
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MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMer 31 Déc 2008 - 13:36

Nataniel était un peu perdu entre les deux filles, d’un coté Naomi montrait les dents comme si le monde se liguait contre elle pour l’embêter, de l’autre Flora qui semblait très gentille mais extrêmement gênée. Que faire ? D’autant plus que la jolie brune venait de lancer une réflexion plutôt enflammée au Poufsouffle qui n’avait pas eut le temps de répondre étant donné l’arrivée de l’autre jeune fille. D’ailleurs cette remarque avait attiré pas mal d’attention sur eux, même celle du groupe de Poufsouffle à l’autre bout de la salle qui rigolait maintenant comme s’ils étaient amusés de voir le jeune homme s’en sortir aussi mal. Mais peu importait, il allait essayer de tout arranger en espérant que ça finisse mieux que ça n’avait débuté ! Tout d’abord le blondinet se redressa pour regarder Flora d'un air légèrement gêné, non pas du comportement de sa voisine de comptoir, mais de ne pas avoir pu la rendre de meilleure humeur avant son arrivée. D’un air désolé, il s’adressa à la jolie blonde en lui faisant signe qu’elle pouvait se rasseoir.

« Non Flora, reste je t’en prie. Elle n’a rien contre toi, disons que nous avons eu une conversation un peu animée avant ton arrivée, et je pense que Naomi était encore dans le feu de l’action. Mais ce n’était rien contre toi, reste donc, je suis sûr que tu t’en rendras compte par toi-même. »

Du moins il l’espérait ! Il avait prit soin de ne pas se dévaloriser dans sa réponse, histoire de ne pas jeter de l’huile sur le feu, mais il gardait à l’esprit la remarque de la brune qui semblait sincèrement énervée cette fois-ci, qu’est-ce qu’il était doué pour la rendre aussi énervée ! Presque un don naturel ! Mais étrangement cela ne le surprenait pas, il savait qu’elle ne comprendrait pas, elle ne pouvait pas voir son point de vue, jamais elle n’avait été à sa place sinon elle aurait sût pourquoi il agissait de la sorte, peut-être pas compris, mais sût, et ça aurait déjà été un grand pas. Après quelques secondes de silence, Nataniel finit par reprendre sa place sur le tabouret, regardant tantôt la jolie blonde, tantôt la jolie brune, elles étaient toutes les deux très jolies physiquement, mais mentalement tellement différentes, du moins au premier abord. Finalement, le blond se décida enfin à reprendre la parole, regardant Flora d’un air d’excuse.

« Je te demande de bien vouloir me pardonner, je voudrais juste clore notre conversation avec Naomi, je ne veux pas la laisser sur cette mauvaise impression de moi, après nous oublierons ça, du moins pour la soirée si vous voulez bien, ce n’est pas le lieu pour s’énerver. »

Et je n’en vaux pas la peine aurait-il voulu ajouter, mais il se retint de le dire, ne plus se faire passer pour une victime même si ce n’était pas son intention. Le jeune homme porta son attention sur Naomi, elle soupirait de nouveau, mais quelle phrase elle lui avait balancé ! Avec une énergie qu’il n’aurait pas pensé d’elle, est-ce qu’elle était sincèrement énervée de son comportement ? Habituellement c’était seulement ses amis qui réagissaient comme ça, pas de parfaites inconnues, mais inutile de le lui dire quoique… Après un moment de silence, Nataniel se décida enfin à clore la conversation en espérant que ça calme un peu la jolie Poufsouffle et que ça détende l’atmosphère, il emprunta sa voix normale, qui en réalité n’était pas effacée ou timide, mais tout à fait normale et même sûr de lui…

« Tu sais Naomi, je pensais que tu ne comprendrais pas mon point de vue. Pour moi c’est simplement beaucoup plus dur pour une personne normalement constituée de se faire marcher volontairement sur les pieds. Pourrais-tu accepter de prendre le rôle que je me suis donné seulement une journée ? Je ne crois pas, tu es trop volcanique, tu ne contrôle peut-être pas tes émotions, peut-être que c’est volontaire je ne sais pas. Mais j’estime que pour dire avoir du contrôle sur soi, il faut être capable de revêtir n’importe quel rôle, en l’occurrence celui qui se fait marcher sur les pieds. Au final, je ne me prends pas pour un perdant Naomi, puisque j’estime avoir plus de contrôle sur moi que mon voisin de chambrée n’en a jamais eut sur lui de toue sa vie. Comme quoi les apparences sont trompeuses, et que je ne t’ai montré que ce que je voulais que tu vois. »

Ainsi la conversation fut close pour le blondinet qui quitta son expression neutre pour un léger sourire niais comme depuis le début de soirée. Il ne voulait pas que Naomi reparte sur cette conversation, Flora allait se sentir exclue et il n’en avait aucune envie, de plus il n’avait jamais dit à personne et ça le mettait légèrement mal à l’aise, le jeune homme ne voulait pas qu’on le prenne pour un vantard, il cherchait seulement à expliquer que pour lui, réussir à devenir une personne qui acceptait ce genre de traitement nécessitait un énorme travail sur soi. Mais ça, il doutait qu’elle comprenne réellement ce qui le motivait, tout simplement, aider les gens et ne pas avoir d’ennemis, c’était si simple à expliquer, mais si difficile à comprendre. Après un moment de silence, le jeune homme tourna la tête vers Naomi puis Flora, essayant de lancer la conversation sur un autre sujet.

« En tout cas, ces tenues de soirées vous vont très bien, elles vous mettent plus en valeur que les robes de sorciers je dois vous l’avouer. Et Flora, tu n’as pas de cavalier pour cette soirée ? J’aurais pourtant juré que ce serait le cas… »
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Fred Weasley
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MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMer 31 Déc 2008 - 16:49

Fred regardait toujours Hermione lorsqu’elle se mit à répondre à sa première réplique. Elle attendait bien Harry et Ron, rien de surprenant en même temps étant donné que le trio était rarement séparé. Lorsque la jeune femme demanda si Georges était aussi en haut, Fred ne répondit pas volontairement, après tout il avait mentit une fois, inutile de le refaire, et il n’aimait pas spécialement l’idée que son frère le lâche comme une vieille chaussette alors qu’il préférait passer la soirée en compagnie d’Angelina. De toute manière, la jeune femme semblait assez agacée par le retard des deux garçons pour se soucier du silence de son interlocuteur, après tout, même si l’on avait assez eu l’habitude de voir les deux jumeaux séparés, c’était déjà arrivé plusieurs fois, donc ça ne choquait pas spécialement au fond ! Malgré tout, Fred fut saisi d’un léger rire lorsqu’il entendit Hermione s’énerver au sujet du retard des garçons, puis il ne pût s’empêcher de terminer sa phrase qu’il n’avait pas entièrement entendue, heureusement ou malheureusement.

« S’ils ne descendent pas dans cinq minutes, tu vas les chercher par la peau du cou, si ça se trouve ils ne sont même pas encore habillés, parce que les garçons ne mettent pas longtemps à s’habiller en général. Et puis je peux te tenir compagnie en attendant qu’ils viennent si tu peux me supporter du moins ! »

En général signifiait surtout « pour moi » puisque Fred lui mettait rarement plus de cinq minutes à s’habiller, encore moins lorsque c’était pour une journée de cours. Sa dernière phrase était simplement là pour combler la conversation, et aussi pour essayer de faire un peu rire Hermione, parce que même s’ils ne parlaient pas souvent avec elle, les jumeaux appréciait tout de même la jeune fille. Georges s’était toujours dit qu’elle aurait pu faire une magnifique collaboratrice si elle était un peu plus portée sur les blagues et qu’elle accepterait de temps en temps de porter son aider aux jumeaux pour leurs inventions. Mais bon, ils s’en sortaient déjà à merveille rien qu’eux deux, seulement apporter quelques nouvelles idées et quelques sorts qu’ils ne connaissaient peut-être pas à la perfection les auraient aidés. Fred s’était aussi demandé si les origines moldus de Hermione auraient pu apporter un peu d’originalité dans leurs farces, peut-être qu’elle pourrait leur parler des blagues qui fonctionnaient dans l’autre monde ? Le rouquin fut tiré de ses réflexions loin d’être sérieuses par le sourire de la jeune femme, accompagné de ses paroles quelques secondes après. Très franchement amusé par la fin de la phrase de Hermione, il répondit, rigolant au début, et un sourire amusé sur les lèvres vers la fin de sa réponse.

« Aussi bizarre que ça puisse paraître, on peut aussi parler sérieusement Georges et moi ! Même si c’est plutôt au sujet de nos inventions j’avoue. Mais j’étais sûr que tu allais dire ça Hermione ! Tu sais bien que les études c’est secondaire pour nous deux, sans compter qu’on vient juste en cours pour apprendre des sorts intéressants qu’on pourrait utiliser dans nos inventions. Et puis nous avons tout de même eu 3 BUSE alors ça suffit non ? »

Leur mère aurait plutôt dit seulement, mais du point de vu des jeunes gens, c’était assez pour ce qu’ils voulaient faire. Hermione aurait pu être tellement intéressante du point de vu des jumeaux si elle était un peu plus amusante. De toute manière, les deux frères s’étaient mis en tête de demander à la jeune fille de les aider pour une farce particulièrement dure avant la fin de l’année, après tout, c’était leur dernière année ici, alors c’était le moment ou jamais de le faire cette année là. Seulement, comment voulait-il aborder la question avec une fille aussi sérieuse ? C’était comme s’il avait imaginé une seule seconde parler d’une fille qui lui plaisait - en imaginant que ce soit possible que Fred s’intéresse à une fille autrement que pour tester une invention – à Ron ou à Percy. Mais bon, ils étaient seulement en décembre, comme quoi il restait encore une bonne partie de l’année pour parler de ça à la sorcière, et Fred sentait bien que quelques fois, elle était impressionnée par leurs inventions. Après tout qui ne pouvait l’être ? Même les professeurs avouaient des fois qu’ils ne pensaient pas que les jumeaux puissent faire quelque chose d’aussi poussé et d’aussi perfectionné. Bien souvent, on les prenait pour des imbéciles, mais en réalité, ils étaient parfaitement capables ! Un sourire amusé aux lèvres, Fred reprit la parole, il aimait bien embêter la jeune femme, et puis il fallait l’occuper le temps que les deux autres zouaves descendent non ?

« Et puis je sais très bien que tu es des fois impressionnée par nos inventions Hermione ! Tu ne peux pas nier que nous utilisons des sortilèges plutôt compliqués, comme pour notre marécage portatif, après tout même le professeur Flitwick en personne l’a avoué ! Mais bon, nous ne nous vantons pas pour ce genre de choses, seulement tout le monde a tendance à oublier que nos inventions demandent aussi beaucoup de travail ! »

Bon il fallait avouer qu’ils n’étaient pas spécialement du genre à se concentrer sur les devoirs, les inventions c’était autre chose, quelque chose de largement plus intéressant il fallait avouer ! Fred soupira soudain avant de regarder autour de lui, il avait bien envie de voir si Georges était aussi descendu et s’il était avec cette fille que Fred ne pouvait plus supporter. Lorsqu’il pensait que l’année passée il avait dansé avec elle à la soirée de Noël et que maintenant elle était au même endroit, au même mois, à la même fête, mais avec l’autre jumeau Weasley ! De quoi agacer, bien qu’il fallait avouer qu’elle avait bon goût en restant dans les jumeaux comme cavalier, ce qui pardonnait un peu le fait qu’elle mette Fred de coté à cause de ça. Le regard du rouquin flamboyant passa sur le groupe de Serpentard dans lequel il reconnut Malefoy et un autre qu’il connaissait comme étant un sang pur et qui dénigrait la famille Weasley comme tout bon Serpentard, il était visiblement accompagné d’une Serdaigle qui semblait ravie d’être en sa compagnie, comme quoi même les Serdaigles avaient de drôles de goût. Plus loin, il vit un visage bien connu, celui de Zéphyr qui avait passé une après-midi en sa compagnie dans la salle sur demande, après-midi plutôt fructueuse puisque le rouquin avait réussi à faire tester plusieurs inventions à la jeune femme qui finalement avait gagné son admiration et sa sympathie, même si elle l’ignorait. Elle était en compagnie de quelqu’un que Fred ne connaissait pas, certainement un Serdaigle lui aussi ! Plus loin, son attention fût attirée par les cris indignés de quelqu’un. Le sorcier se demanda si une fille venait de se faire marcher sur les pieds par son cavalier et poussait des cris de protestation, mais ce n’était pas le cas visiblement. Non en fait il s’agissait d’une conversation animée entre trois Poufsouffle, dont une que Fred connaissait comme étant Flora. Le pauvre garçon avait l’air catastrophé comme si la brune échappait à son contrôle, et c’était plutôt amusant à voir il fallait l’avouer. Après un moment de silence à observer tous les gens autour de lui, le jeune homme reporta son regard sur Hermione qui était toujours debout à coté de lui. Ron, Harry et Georges étaient toujours absents, mais peu importait, finalement elle était plus amusante qu’il ne le pensait. Fred reprit alors la parole, essayant de mener ne conversation intéressante, bien qu’il n’était pas doué pour ça lorsque Georges n’était pas avec lui…

« Est-ce que tu as déjà pensé qu’avec tous les efforts que tu fais dans tes études tu ne sortiras pas mieux lotie que les autres élèves ? Moi et Georges on prévoit déjà tout notre avenir maintenant, alors que toi je crois que tu ne sais pas encore ce que tu pourras faire non ? Je me trompe ? »

Alors que Fred parlait, il reporta rapidement son attention sur la porte, attiré par une chevelure rousse flamboyante, pensant voir Ron. Mais à sa surprise, c’était Georges en compagnie de sa cavalière, Angelina qui resplendissait dans sa robe. C’était pour ça qu’il avait mis autant de temps, il attendait la jeune femme. Fred reporta immédiatement son attention sur Hermione, espérant qu’elle n’avait pas remarqué son expression agacée et énervée, et qu’elle ne tourne pas la tête pour comprendre que le rouquin lui avait mentit en parlant de Georges qui se préparait encore tout à l’heure…
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Naëlle Grippin

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Bal de Noël 1995 - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyMer 7 Jan 2009 - 3:03

Ce soir c’est la veille de Noël, elle qui était sencé d’aller faire un tour chez sa grand-mère pour lui rendre visite. Mais Hélas, sa maladie désintègre de plus en plus au point de refuser la famille dans la chambre de l’hôpital. Naëlle, l’espoir est tombé qui l’amène dans la mélancolie. Depuis quelques mois, elle rêvait de pouvoir se rendre chez elle et de prendre de ses nouvelles. Voilà que la veille de Noël, elle est confiné à rester avec les autres élèves de la maison. Elle soupira quand elle aperçut l’heure lui rappellant de s’habiller pour assister à un bal dont elle aurait pu se passer. Puisqu’elle ne connaît aucune amie pour l’accompagner et aucun cavalier. Elle se résous pour la première fois à aller au bal toute seule. Elle espérait que la directrice de la maison lui comprendrait, mais elle est obligée de se rendre solidaire quand même. Elle monta dans sont dortoir en se tirant les pieds et alla à sa vieille valise. Tout les autres filles de poufsoufle était déjà habillées et toute souriante.

*Peut-être pour elles, vont être mieux accompagner… Les chançeuse* pensait-elle… Elle ouvrit la malette qui contient ses vêtements qui étaient prête depuis une semaine pour aller chez sa grand-mère et prit sa baguette magique et pis prononça la formule magique qui lui permet de déplacer les vêtements. Elle trouva parmis ses vêtements la robe de bal…


Elle est bleue avec des reflèts argentés. Naëlle mit sa robe et on pouvait voir qu’elle est légèrement décolleté comme elle les aimes avec des dentelles magnifiques qui lui montrait ses épaules en valeur. Elle mit des souliers bleus en talon haut qui lui montra une certaine élégance face à sa robe de bal. Elle alla à la salle de bain pour se faire une coiffure pratiqué depuis 2 jours pour lui parraître plus belle. Elle réussie à monter ses cheveux jusqu’à la pointe de sa racine. Elle passa au fer pour faire applatir les cheveux et ainsi l’attacher de sorte à faire des boucles en gardant bien deux mèches de cheveux à chaques côté de la tête. Avec les deux mèches, elle tortilla avec son fer pour en faire de magnifique mèches ondulées. Voilà le résultat satisfaisante pour elle. Elle réussie en se surprenant elle-même à sourire. Et puis, elle se disa par elle-même :

*Je vais m’amuser quand même là-bas, il suffit juste de s’asseoir sur chaise d’une table et regarder le monde danser*

Voilà, elle sortie de son dortoir et alla rejoindre quelques élèves qui allèrent eux aussi à la fête. Elle franchisa la porte et fu émerveillée par la beauté de la salle. Les décorations faite pour la fête de Noël était magnifique. Et même le choix des couleurs reflètent à la décoration de la salle. Elle vit des élèves et les professeurs chics, Elle ne peut s’empêcher de rire en voyant Hagrid avec son je-ne-sais-quoi comme gel et essayer de danser avec le professeur Mcdonald. Elle vit une table vide et alla s’asseoir. Elle espère malgré tout se faire inviter par un charmant prince.. On peut rêver quoi !! Elle vit au loin, un homme qui était beau selon elle. Son air et son sérieux lui faisait craquer. Elle le vit à mainte reprise « bultiné » autour des filles. Elle se demande de quelle année est-il. Elle ne l’avait jamais vu, même jamais croisé. La curiosité l’emporta, quel nom porte-il ? Dans quelle maison est-il placé ? a t’il une blonde ? Est-ce que sa famille sont magicien ou moldus ? Pleins de questions sans réponse. Elle passa ainsi le reste de la soirée ainsi… Puis soudain un homme lui parla à l’oreille…

« Bonjour gente demoiselle, puis-je avoir l’honneur de danser avec vous ? »

En attendant cette douce voix elle se tourna en direction de la voix et vit avec supteur que c’était l’homme qu’elle vit toute la soirée…

« Je… euhhh…. Oui ! bien sur, avec plaisir ! » en rougissant et perd tout moyen de parole...

Elle lui adressa ses plus beaux sourires et l’homme l’invita à danser en lui donnant sa main. Elle répondit à son appel et donna sa main parmis le sien l’invitant à se lever et se diriger au milieu de la piste de danse. Comme la l’accoutume, il glissa ses bras sur les siens et vice et versa pour elle-même. Elle se risqua de lever ses yeux dans ses yeux noisettes.

*Wow quel magnifique yeux, c’est une soirée magnifique *

Ils dansèrent ainsi jusqu’à la fin de la musique….Naëlle était comblée et elle espère que cet inconnu lui en apprendra d’avantage sur lui. Devinant qu’elle regarda en se posant des questions du à son regard. Il lui demanda :

« Voulez-vous sortir quelques secondes de la salle ? Il fait chaud ici… »

En attendant cette réponse, elle sourie encore et plus…

« oui, je le veux bien! »

Les deux sortirent alors de la salle et se dirigèrent vers un endroit plus intime. Puisqu’ils ne peuvent pas sortir dehors. L’homme se tourna vers elle et lui adressa son sourire… Et puis finalement posa une question :

« Quelle est ton nom ? »

Enfin, elle va découvrir son nom… Cela veut dire qu’il est peut-être interessé….

« moi je suis Naëlle et vous ? »

« moi je suis Olivier »

*Olivier….. Pensa-t-elle… Hum… Je sens qu’on va bien s’entendre…*

Il a un de ses parfums qui lui fait perdre la tête….

Tout en continuant la conversation, Oliver lui demanda…

« Tu es dans quelle maison ? »

« Je viens de Poufsoufle, t… »

Soudain, elle tenta de dire le mot qu’elle se sentit mal et tomba précipitament sur le plancher devant Olivier qui devient paniqué de voir la chute et tomber sans connaissance par la suite…
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MessageSujet: Re: Bal de Noël 1995   Bal de Noël 1995 - Page 2 EmptyJeu 8 Jan 2009 - 18:51




      Quoi ?! Mais pas du tout ! Qu’est-ce qui te dis que je viens là rien que pour danser avec lui ! Moi je venais juste là parce que je vous ai déjà croisé dans la salle commune, et que vous aviez l’air sympa, mais apparemment j’étais un peu dans le faux ! Si tu ne veux pas que je vienne ! Il faut me le dire ! Je ne suis pas devin ! *Si tu l’es ! – Tais toi, toi ! – Pas la peine d’être vulgaire !- Rah !

    Un sourire des plus satisfait vint s’installer sur les lèvres de la Poufsouffle, face à la rage de la blondasse. La vengeance d’une blonde ? Nouveau sourire. Naomi attendait désormais avec impatience la réaction de Nate. Elle espérait de tout cœur que sa réplique, proférée à l’égard de Heidi allait le mettre en rogne. Merlin, je vous en conjure, donnez-moi du spectacle. En attendant, elle tapa du pied sur le sol, dans un mouvement à la fois nerveux et agacé. Elle ne voulait qu’une chose : se tirer au plus vite de ce foutu bal, de ces foutus danseurs, de ce foutu martyr, de cette foutue Heidi. Elle soupira de plus belle, incapable de se contenir ne serait-ce qu’une seconde supplémentaire. Elle jetait des regards en biais à Jack, qui n’avait pas encore invité la Serdaigle à danser. La jalousie qui résultait du fait que son meilleur ami et confident de surcroît ne vienne pas la voir et préfère une autre à sa propre compagnie l’ennuyait profondément. Elle détourna rapidement le regard, attrapant son verre d’une main, avant de porter ce dernier à ses lèvres. Elle but, comme d’habitude, son contenu d’une seule traite, sans même avoir besoin de respirer entre deux gorgées. Si elle continuait à ce rythme-là, elle passerait la soirée aux cabinets, mais tant pis. Il lui fallait à tout prix se divertir pour ne pas péter un plomb, sortir ses quatre vérités au blond et à la blondasse, et se casser en courant et en criant qu’ils n’étaient tous que des imbéciles ayant l’air de parfaits idiots habillés comme des pingouins ou des princesses. Elle haussa un sourcil. Entendit la voix du blond.

      Non Flora, reste je t’en prie. Elle n’a rien contre toi, disons que nous avons eu une conversation un peu animée avant ton arrivée, et je pense que Naomi était encore dans le feu de l’action. Mais ce n’était rien contre toi, reste donc, je suis sûr que tu t’en rendras compte par toi-même.

    Naomi laissa s’échapper un petit rire. Non elle n’avait rien contre eux hormis le fait qu’elle ne pouvait pas voir la blondasse en peinture, mais à part ça tout allait bien. Elle réprima l’envie de reprendre un verre de jus de citrouille et de l’envoyer en pleine face des deux jeunes gens. Mais elle se contenu et ne fit que lever les yeux au ciel pour au moins la quatre cent cinquantième trois fois de la soirée. Une mimique amusante mais qui ne faisait sûrement pas rire le couple blond. Elle jeta un regard à la blondasse, qui la regardait d’une drôle de façon. En colère, Heidi ? Naomi lui rit au nez.

      Je te demande de bien vouloir me pardonner, je voudrais juste clore notre conversation avec Naomi, je ne veux pas la laisser sur cette mauvaise impression de moi, après nous oublierons ça, du moins pour la soirée si vous voulez bien, ce n’est pas le lieu pour s’énerver.

    Intéressée, Naomi lui lança un regard inquisiteur. Que pouvait-il encore lui dire ? Qu’il était comme ça, qu’il n’y pouvait rien, que c’était dans ses gènes, dans sa nature ? Ouais c’est ça, et les veracrasses étaient les plus charmants animaux de compagnie ! Elle avait d’ailleurs tellement hâte de l’écouter qu’elle s’arrêta de bouger un instant. La curiosité était un vilain défaut. Vilain mais si instructif. Tout en se redressant légèrement sur sa chaise, elle tendit l’oreille.

      ]Tu sais Naomi, je pensais que tu ne comprendrais pas mon point de vue. Pour moi c’est simplement beaucoup plus dur pour une personne normalement constituée de se faire marcher volontairement sur les pieds. Pourrais-tu accepter de prendre le rôle que je me suis donné seulement une journée ? Je ne crois pas, tu es trop volcanique, tu ne contrôle peut-être pas tes émotions, peut-être que c’est volontaire je ne sais pas. Mais j’estime que pour dire avoir du contrôle sur soi, il faut être capable de revêtir n’importe quel rôle, en l’occurrence celui qui se fait marcher sur les pieds. Au final, je ne me prends pas pour un perdant Naomi, puisque j’estime avoir plus de contrôle sur moi que mon voisin de chambrée n’en a jamais eut sur lui de toue sa vie. Comme quoi les apparences sont trompeuses, et que je ne t’ai montré que ce que je voulais que tu vois.

    Ce à quoi Naomi répondit du tac au tac :

      Alors à toi d’arrêter de jouer ton rôle. C’est bon, on a tous comprit que tu avais beaucoup de contrôle sur toi, alors peut-être pourrais-tu passer à autre chose, désormais. Et ce n’est pas parce qu’on se laisse marcher sur les pieds que l’on doit se penser plus fort ou je ne sais quoi. Ne pas se laisser marcher sur les pieds demande tout autant de caractère, de détermination, sache-le.

    Elle afficha une mine hautaine avant de se retourner sur son petit tabouret. Elle jeta un regard vers la foule, et remarqua que Jack venait de prendre la main de sa Serdaigle pour l’emmener danser. Elle les vit se diriger vers le devant de la scène et Naomi dévisagea la fille d’un regard mauvais. Elle ne l’aimait et ne l’aimerait pas. Alors d’un bon, elle se leva, n’entendant que la fin de la phrase du blond adressée à Heidi. Elle ne voulait plus rester. Elle avait respecté sa part du marché et était venue. Pourtant elle ne resterait pas une seconde de plus entre toutes ces personnes. Elle ne voulait plus feindre, plus faire semblant. Alors elle lança un dernier regard au couple blond et déclara :

      C’est bon j’ai eu mon quota de débilités pour la soirée, j’me casse. Et s’il te plait Heidi… Flora c’est ça ? Décoince-le un peu, ça ne peut pas lui faire de mal. Bye.

    Elle releva la tête et se dirigea vers la sortie, sans même regarder qui que ce soit. Surtout pas lui. Elle alla rejoindre son dortoir des Poufsouffle et ouvrit une bouteille de whisky. S’amusant à sa manière, du mieux qu’elle le pouvait.
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