Nous sommes en mi-Septembre de l'année 2007. Depuis les fameux événements (= attaques faite par des inconnus contre les Egyptiens où a périt pratiquement tout le clan & contre les Amazones qui ont été sauvées à temps par les Cullen), le clan Denali est arrivé à Forks, suivi du clan Irlandais. Les alliés s'organisent pour aller chercher le reste de leurs "amis" mais sans pour autant risquer que les lieux à Forks soient non protégés. Aussi faut-il aller chercher l'hybride, Nahuel, et sa tante qui ont sauvé tout le monde la dernière fois.
Cela va de soit que Jacob a vit fait amener les membres de sa meute leur ordonnant de garder les lieux. Lui-même se démène pour procurer le plus de sécurité possible à sa "famille" de vampires, pour Renesmée. Il songeait même à faire appel à Sam et sa meute mais il hésitait encore vu que, avant ces attaques, une sorte de compétition avait commencé à se former entre les deux meutes. Mais de toutes façons, il fallait prévenir Sam que des vampires arrivaient ces temps-ci et qu'il ne fallait pas en finir avec eux vu qu'ils étaient du bon côté. Mais après tout, peut être que si il lui expliquait toute la situation, ils mettraient de côté l'absurde "rivalité" pour s'aider vu que, plus vite tous ces vampires seraient partis, moins de nouveaux loups-garous il y aurait.
Pour en revenir aux vampires, comme la dernière fois, les Cullen ont interdit à leurs "invités" qui ne partageaient pas leur régime alimentaire à base de sang animal de chasser dans les environs. Tout cela commence à avoir un goût de déjà-vu pour tout le monde, mais cette fois-ci, les Volturi semblent plus décidés que jamais. Alice a déjà eu deux visions dans lesquelles elle a vu les Volturi transformer deux humains...
D'ailleurs, on en parlant, à Volterra tout s'organise. Aro a confié un faux plan que celui qu'il avait en tête à ses gardes. Tous croient qu'il fallait se préparer, guetter la moindre faute de la part des Cullen ou leurs amis pour les attaquer, qu'il fallait recruter des humains qui avaient du potentiel. Mais non, la vérité était toute autre ou presque.

En ce sept Septembre 2028, nous avons été informés par beaucoup de parents alarmés d’une nouvelle fracassante : l’école de sorcellerie Poudlard est désormais coupée du monde ! N’essayez pas de parler à vos adolescents, mesdames et messieurs, vos lettres n’iront pas bien loin. Vous avez probablement reçu, si vous avez essayé, cette adorable note du Ministère de la Magie vous informant que votre enfant va bien, mais qu’il vaut mieux ne pas l’affoler avec des nouvelles du monde extérieur. Tandis que la guerre prend de l’ampleur et que les morts s’enchaînent, les élèves de Poudlard sont tendrement bercés dans un quotidien qui n’est que trop fade : que feront-ils lorsqu’ils sortiront de là ? S’ils en sortent un jour, évidemment, car on murmure que les moyens de sortir, tout autant que ceux pour entrer, ont été condamnés. Coincés dans une prison dorée… Peut-être ne devriez-vous pas vous inquiéter, après tout. J’aimerais y être, moi aussi. En attendant, les paris sur les prochaines victimes sont ouverts. Vous, ou moi peut-être ?
E. L. Sparks.

contexte - THE WAR BEGINS

1977. La fin des études pour les quatre Maraudeurs et tous ceux de leur promotion. L’acquisition de la liberté pour de nombreuses personnes mais aussi la prise de la Marque pour d’autres qui depuis un certains temps ne rêvaient que de ceci. Le pouvoir, la gloire. C’est ce qu’un certain Tom Jedusor, plus connu à présent sous le pseudonyme de Lord Voldemort, promit a ces étudiants. Tout avoir en échange de quelques services. Et mépriser les Moldus n’était alors aucunement un problème pour ceux qui rejoignaient les rangs de cet homme. Des Sangs Pur pour la plupart. De nombreux Serpentards choisirent leur camp, rapidement. Beaucoup d’autres rejoignirent l’Ordre du Phénix, tout comme les Maraudeurs à l’exception de Peter qui préféra la facilité.
Le Bien & le Mal qui jusque là n’avaient plus réellement été distingués se virent obligés de remettre des dossards sur leurs combattants.

contexte - IT IS YOURS TO WRITE THIS STORY

Décembre 1978. Celui qu’on nommait autrefois Tom Jedusor n’est plus. Lord Voldemort a pris le dessus sur le jeune homme autrefois adulé. Le Monde Magique commence à perdre la paix qui s'était installée depuis de nombreuses années à présent. Mais la paix n’est jamais stable, voyez. Les attaques de Mangemorts se multiplient mais restent sans grand effet sur le Ministère de la Magie qui ne veut croire en la force de ce nouveau Mage Noir. Selon eux, l’Angleterre ne peut être soumise une seconde fois mais ils ont tort et sont aveugles car dans l’ombre, Voldemort se prépare. Les fidèles sont de plus en plus nombreux à se rallier à sa cause.

L’Ordre du Phénix tente de lutter.
Mais comment y parvenir alors qu’une poignée de gens, seulement, sont prêts à combattre le Mage Noir ?

La place était vaste et cela malgré le monde qui la noircissait. S’il n’y’avait pas eu ce contexte et cet aspect étrange, le musicien se serait cru au début d’un concert. Mais voilà, d’instruments, il n’avait que cette chaîne qui les liaient tous comme des prisonniers condamnés dans une prison à l’autre bout du monde. Le micro était absent, il ne pourrait donc s’en saisirent pour marquer le rythme et laisser une voix éraillé, légèrement déformé par les ingénieurs du son, s’insinuer sur la place. Il ne grimperait pas sur les amplis pour rendre hystérique la gente féminine, il ne fermerait pas les yeux pour sentir les percussions martelées son cœur.

Une toute autre musique animait le lieu. Celle des pièces d’or qui tintaient dans des sacs de toiles, qui passaient de main en main au rythme des cris. Des cris de rage pour une vente qui n’atterrissait pas dans le portefeuille de celui qui criait déjà depuis un quart d’heure, se résignant finalement car sa bourse n’était pas suffisante. Mais tant pis, il y’en avait d’autres et le honte s’abattrait sur lui s’il repartait sans rien, alors il reprenait son souffle et se remettait déjà à hurler pour la vente prochaine et cela, généralement bien avant que le prix de départ ne fusse annoncé.

Bousculés, violentés… Darek s’étonnait de voir avec quelle obéissance, ses gens se laissaient touchés comme des poupées. Ce fût son tour. Le marchand s’apprêtait à faire le même rituel avec lui qu’avec les autres. Montrant ses cheveux, baissant son cuir pour révéler ses bras, sortant des phrases qu’ils devaient dire à longueur de journées sur le travail que eux, esclaves pourraient fournir. Il toléra ses quelques contacts mais qui pourtant faisait bouillir sa colère. Ses poings clos vibrèrent un peu à mesure qu’on le vantait comme un objet. Revenant à l’assaut, l’homme voulu montrer sa dentition, bien lui en prit s’il voulait perdre des doigts. Agrippant sa mâchoire alors que le jeune rebelle détournait négativement la tête. Il lâcha le tout, pris d’une terrible stupeur. L’homme se retourna face aux acheteurs qui avaient cessés de hucher et recula de quelques pas incertains.

Ce que Darek pu voir, finit de le scier sur place. Il avait pu accepter le fait de se retrouver dans un nouvel endroit, qu’il pensait encore être la terre d’ailleurs, il pouvait concevoir que ses gens portaient des vêtements médiévaux genre Puy du Fou mixé à du Karl Lagerfeld mais ce qu’il vit était plus de l’ordre d’un dîner spectacle de magie où il faut le dire, le dîner, c’était bien parti pour être lui. Son esprit de terrien réfléchit à où pouvait être le truc… C’était dingue, il était plongé en plein Donjons et Dragons ! Si c’était un rêve, c’était le rêve le plus réaliste qu’il lui avait été donné de faire et le plus long aussi. Il faut dire qu’il pouvait comparer car ce genre de rêves, il en faisait éternellement, toujours le même genre : plongé dans un univers parallèle qu’il soit futuriste ou encore médiévale. Ce n’était pas pourtant un grand fan de science-fiction et il ne voyait pas à quoi associer ce genre de rêves, sans doute son subconscient était-il déréglé par ses problèmes familiaux.

Darek fixa à son tour, l’homme que tous regardaient puisque tout semblait partir de lui. Il le suivit des yeux jusqu’à ce qu’il vînt lui faire face. Son air interrogatif était mêlé à beaucoup d’irritabilité qu’il n’avait pas l’intention de camoufler. « Ne pas parler inutilement ? » Avec toutes les questions qu’il avait en tête, avec cet agacement, avec ses chaînes ? Cela ne lui donnait pas envie de se taire et encore moins d’être agréable et lui demander « d’écraser son orgueil » ne fit que le réveiller davantage ! Mauvaise impression même s’il lui parlait de liberté. A qui pouvait-on se fier dans ce monde surréaliste ? Ce type lui imposait déjà des règles à suivre alors où était la liberté dont il avait fait mention ? C’était genre, le bonbon qu’on donne à un enfant s’il avait été sage ? Pas de chance, il n’avait pour ainsi dire jamais été sage. Sans doute qu’un « va te faire mettre » serait trop direct pour une première rencontre même si son regard sombre plongé dans les yeux bleus de son interlocuteur vibrait du désir de le faire.

En fait, le jeune homme songeait déjà à s’échapper et avec ce que savait faire cet homme, cela paraissait mal parti donc il aurait espérer qu’il aurait jeté son dévolu sur quelqu’un d’autre. Pourquoi pas le petit bonhomme tremblant à côté ? Quitter ce lieu serait un bon point surtout avec un de ces gros lards au premier rang qui semblait bien facile à duper. Sur une provocation coupante, un sourire colérique aux lèvres, il trancha :

_ Esclave, c’est comme ça que vous prononcez par chez vous, nan ? Hum… je sais pas oubliez la petite gâterie, je fais pas dans la zoophilie !

Darek recula d’un pas en secouant ses chaînes. Ce type polluait tout son air, ce type et tous les autres aussi. Qu’avait-il à faire pour que d’un bond, il se retrouve en face de cette vieille bâtisse ? Et puis c’était affreux, il avait envie d’une cigarette… ça faisait quoi, une vingtaine d’heures qu’il avait quitté ce paysage sombre et il devait en avoir manqué cinq… Au moins, cet endroit le ferait peut-être arrêter la clope, quoiqu’il n’ait jamais eu de mal à tenter d’arrêter de fumer… il avait déjà arrêté 7 fois mais ça n’avait duré que quelques jours. La première cigarette de ses 15 ans étaient loin.

Visiblement, le pauvre corniaud était novice en matière de négociations. Plutôt dire bêlant dans son genre. Non seulement il n'avait pas usé de ruse, mais de plus il se cherchait des ennuis. Un peu déçu de la stupidité du jeune homme devant lui, il se consola en se disant que son physique allait compenser pour le vide d'intelligence. À sa place, Hollow aurait resté très calme et aurait accepté, sans toutefois avoir l'intention d'en respecter la moindre promesse ! Mais l'imbécile devant lui n'y avait pas songé, de toute évidence. Lui qui avait osé croire que les humains n'étaient pas si vaseux... il s'était trompé !

_ Esclave, c’est comme ça que vous prononcez par chez vous, nan ? Hum… je sais pas oubliez la petite gâterie, je fais pas dans la zoophilie !

« Je crois... que tu n'as rien compris... pour me répondre une ânerie dans ce style, sois que tu es attardé depuis ta naissance - ce qui est comprenable que tu sois aussi crétin - ou que tu es tout simplement stupide de nature - c'est ce point qui m'embête davantage. Je t'ai posé deux questions et tu as été dans l'incapacité d'y répondre correctement. Si tu l'avais fait, tu aurais sans doute déjà la moitié de ta liberté de gagné. Tu ne réfléchis pas, ce qui te conduira à ta perte... ou à ça ! »

Le poing de Hollow se leva et fracassa brutalement la mâchoire du vermisseau, le faisant basculer vers l'arrière, entraînant les autres avec lui. Il se tourna ensuite vers le marchand, qui le regardait, incertain. Hollow pointa alors le jeunot du menton.

« Celui-là, le petit insolent qui ose me répondre des stupidités... mérite la pendaison. Je veux que vous prépariez la potence tout de suite.... Je veux voir l'imbécile suffoquer à mort, pendu au bout d'une corde. Allez hop ! Dépêchez-vous ! »

Hollow se tourna alors vers l'humain et haussa les épaules, esquissant une mine boudeuse.

« La pendaison te va mieux en fin du compte... réjouis toi, tu ne seras pas esclave... mais bien un cadavre qui pourrira bientôt l'air ambiant ! »

Le marchand s'empressa de trouver une corde et de la passer par-dessus une large branche d'arbre à proximité. La foule recommença à se mouvoir et à crier, enthousiaste à l'idée de voir la condamnation d'un homme, comme si ce spectacle était des plus jouissifs. Hollow fixa le pauvre abruti avec un sourire en coin des plus moqueur. Il lui laissait le choix, non ? Soit il mourrait, ou soit il acceptait de l'accompagner et d'obéir à ses caprices. Si il décidait de mourir, alors il se choisirait un autre larbin plus apte à coopérer. Alors que Hollow laissa la place au marchand, qui s'activait à retirer les chaines à l'humain avec l'aide de deux collègues, pour ensuite lui ligoter solidement les mains derrière le dos, le corbeau alla se jucher sur la branche maudite, tel un messager de la mort. Hollow s'éloigna et alla s'immobiliser devant l'arbre en question alors que le marchand et la foule elle-même poussait l'humain vers celui-ci, complètement hystérique, dénaturée. La marche du condamné s'amorçait... et Hollow lui adressa un radieux sourire.